Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre «Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin»

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Caractéristiques biochimique et sensorielle du niébé (Vigna unguiculata) conservé au moyen des huiles essentielles extraites de plantes de la famille des Myrtaceae

L’emploi intensif et inconsidéré des produits chimiques a provoqué une contamination de la biosphère et de la chaine alimentaire, une éradication des espèces non cibles telles que la faune auxiliaire et l’apparition des microorganismes résistants. Ces dangers ont conduit l’OMS à interdire l’usage de certains insecticides et fongicides chimiques.

La conservation du niébé demeure encore un problème récurrent dans les systèmes post-récoltes.

Face aux nuisances associées à l’utilisation des antimicrobiens de synthèse chimique, la présente étude vise à développer une méthode efficace de conservation du niébé au moyen d’huiles essentielles.

Des essais de conservation des variétés locales du niébé Dannoukoun et Kpayo avec les huiles essentielles de Pimenta racemosa et Syzygium aromaticum ont été effectués.

Les résultats des analyses microbiologiques ont révélé une réduction significative (p>5%) de la flore fongique dans les échantillons de niébé conserves avec les huiles essentielles, comparativement aux échantillons témoins.

Les analyses nutritionnelles ont indiqué que les deux variétés de niébé étudiées sont riches en protéines et en matières minérales.

La conservation du niébé au moyen d’huiles essentielles améliore aussi ses caractéristiques organoleptiques avec une incidence sur le gout et l’arôme des produits dérivés.

Au regard de ces résultats, les huiles essentielles de Pimenta rasemosa et de Syzigium aromaticum peuvent être considérées comme des produits antifongiques naturels de protection des graines de niébé.

Houinsou, R. de L.F., Adjou, E.S., Ahoussi, E.D., Sohounhloué, D.C.K., Soumanou, M.M., 2014. Biochemical and sensorial Characteristics of cowpea (Vigna unguiculata) stored  with essentials oils extracted from plants of Myrtaceae family. International Journal of Innovation and Applied Studies 9, 428–437.

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Teneur en capsaïcine et en acide ascorbique dans les variétés de piments à haut rendement (Capsicum annuum L.) du nord du Bénin.

La teneur en capsaïcine et en vitamine C fait partie des paramètres qui déterminent la qualité du piment sur le marché international.

Les teneurs en capsaïcine et en acide ascorbique varient d’une race de piment à l’autre et ne dépendent pas d’une quelconque similarité morphologique.

La variété locale BO81 possède la plus haute teneur en capsaïcine (307,87 mg/100g de poids sec, correspondant à une valeur de 49,260 sur l’échelle de Scoville) tandis que la variété DO59D a révélé la plus faible teneur en capsaïcine (76,5 mg/100g de poids sec, correspondant à une valeur de 12,260 sur l’échelle de Scoville).

Selon les recommandations de la FAO et de l’OMS, quinze variétés locales (AL103B ; AL109A ; AT21A ; DO58B ; AL99 ; AT32A ; BO94 ; DO52 ; BO48A ; DO62 ; Do56 ; DO45A ; DO59D ; AT29C et AT28.) ayant plus de 112,5 mg de vitamine C par 100g de matière fraîche sont riches en vitamine C et pourraient être considérées comme des sources potentielles de cette vitamine.

Ces variétés peuvent être exploitées par les industries pharmaceutiques dans la fabrication de certains remèdes contre le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires.

La consommation de piments frais dont les fruits sont riches en vitamine C est un moyen idéal pour contribuer aux problèmes d’insécurité alimentaire et de malnutrition au Bénin.

Orobiyi, A., Ahissou, H., Gbaguidi, F., Sanoussi, F., Houngbèmè, A., Dansi, A., Sanni, A., 2015. Capsaicin and Ascorbic Acid Content in the High Yielding Chili Pepper (Capsicum annuum L.) Landraces of Northern Benin. Int.J.Curr.Microbiol.App.Sci 4.

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Connaissances des éleveurs sur la préférence des espèces fourragères pour le bétail dans les pâturages du Bénin

Les plantes fourragères les plus prioritaires ainsi que les connaissances indigènes concernant leur utilisation ont été documenté.

Un total de 257 espèces de plantes fourragères (9,01% de la flore du Bénin), dont 116 ont été enregistrées lors des enquêtes ethnobotaniques et 195 lors des promenades dans les pâturages.

Ces espèces appartiennent à 181 genres et 54 familles.

Les feuilles (58%) et la tige feuillue (28%) étaient les parties de la plante les plus broutées.

Parmi les espèces enregistrées, seuls 23,23% sont détenus par des éleveurs. Cela montre leur faible niveau de connaissance des ressources fourragères.

En végétation, les éleveurs ne se préoccupent pas de l’alimentation du bétail puisque la ressource est disponible et ils ne font pas de suivi continu des animaux.

En cas de sécheresse, par contre, par manque d’herbes, les éleveurs font le choix de couper les branches des arbustes et des arbres pour permettre aux animaux de se nourrir. Il en est de même dans les fermes.

Les espèces les plus utilisées comme fourrage étaient Andropogon gayanus, Panicum maximum, Pterocarpus erinaceus et Flueggea virosa.

Les espèces les plus broutées par les bovins lors de la marche au pâturage (FVPW) étaient Panicum maximum et Pterocarpus erinaceus.

Au total, 16 espèces ont été considérées comme les principales plantes fourragères du Bénin.

La grande diversité des plantes signalées indique qu’il existe un certain nombre d’espèces fourragères prometteuses dans la flore du Bénin qui pourraient guider la sélection et l’introduction d’innovations alimentaires susceptibles d’améliorer la production animale.

Ouachinou, J.M.A.S., Dassou, G.H., Azihou, A.F., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2018. Breeders’ knowledge on cattle fodder species preference in rangelands of Benin. Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine 14.

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Le sésame noir (Sesamum radiatum Schum. et Thonn.) cultivée comme légume-feuille au Bénin

Sesamum radiatum est un légume à feuilles traditionnel nutraceutique très consommé au Bénin.

Malgré son importance pour la sécurité alimentaire, la nutrition et la génération de revenus, il est très peu connu de la communauté scientifique et fait partie du groupe des espèces dites négligées et sous-utilisées.

L’étude a révélé une riche nomenclature populaire essentiellement centrée sur la texture gluante de la sauce.

Aucune diversité intraspécifique apparente n’a été signalée au sein de S. radiatum au niveau du village, mais la caractérisation agromorphologique de 18 accessions collectées a révélé l’existence d’une diversité intraspécifique claire et bien structurée, exploitable en sélection pour le développement de nouvelles variétés ayant le potentiel d’attirer des prix élevés sur les marchés locaux.

La production de S. radiatum est encore traditionnelle et biologique (pas de fertilisants, pas de pesticides).

Les pratiques culturales utilisées varient selon les producteurs qui sont regroupées en quatre catégories. Les groupes P2 et P4 rassemblent les agriculteurs qui appliquent le paquet technologique le plus avancé caractérisé par la préparation de la pépinière, le semis en vrac, la plantation en ligne et la monoculture. Les deux autres groupes sont ceux qui utilisent des paquets technologiques de production moins avancés.

D’autres expériences agricoles sont nécessaires pour identifier les pratiques culturales appropriées à la production à grande échelle de cette espèce pour l’alimentation, la nutrition et la génération de revenus.

Il est proposé de renforcer le germoplasme existant de cette espèce par une collecte supplémentaire dans d’autres zones agroécologiques pour une caractérisation génétique approfondie.

Dansi, A., Etèka, C.A., Adéoti, K., Orkwor, G.C., Ahohuendo, B.C., Loko, Y.L., Vodouhè, R., 2012. Black benniseed (Sesamum radiatum Schum. et Thonn.) cultivated as leafy vegetable in Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 59.

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Bilan biennal 2017-2018 de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Bénin

Le coût pour l’ensemble des cibles prioritaires du Bénin affiche un montant de 42451,58 milliards de francs CFA soit 74,5 milliards de USD le coût d’atteinte des ODD à l’horizon 2030.

La mise en oeuvre des ODD se fait à travers : le PAG « le Bénin Révélé » 2016-2021, le PND 2018-2025, le PC2D 2018-2021, les DPPD et les PDC.

Le suivi de la mise en œuvre des ODD s’est fait principalement à travers : (i) l’Analyse de la sensibilité des PTA des ministères aux cibles prioritaires des ODD ; et (ii) la Participation du Bénin au Forum Politique de Haut Niveau 2017 et 2018.

Aucune information n’est disponible pour les indicateurs en lien avec l’élimination de la pauvreté. Néanmoins, des interventions ont été réalisées notamment la mise en place du Projet ARCH avec l’identification des Bénéficiaires (Pauvres et pauvres extrêmes) et la réalisation des études de faisabilité des différents volets.

En ce qui concerne l’élimination de la faim, les indicateurs montrent que l’augmentation du volume de production par unité de travail est plus lente que la baisse de la prévalence d’une insécurité alimentaire modérée ou grave.

Dans le domaine de l’accès aux services d’alimentation en eau, le degré de mise en œuvre de la gestion des ressources intégrées est passé de 35% en 2015 à 37% en 2017 tandis que le taux de desserte en eau potable en milieu rural enregistre une légère baisse passant de 42,7% en 2015 à 41,8% en 2017.

PNUD, UNICEF, Ministère d’Etat chargé du Plan et du Développement, 2018. Bilan biennal 2017-2018 de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable au Bénin. Cotonou, Bénin.

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Barrières et opportunités pour l’innovation dans la production de riz dans les vallées intérieures du Bénin

Cette étude examine les facteurs techniques et institutionnels qui entravent l’utilisation efficace de l’eau d’irrigation et le développement de la chaîne de valeur du riz local dans une vallée intérieure du Bénin.

Le diagnostic indique que les problèmes sociotechniques au niveau local sont liés au fait que (1) la production locale de riz reste faible, et (2) le niveau actuel de production de riz fournit peu de revenus aux agriculteurs.

Les barrières institutionnelles au niveau local, regroupent la vétusté des équipements de transformation locaux, l’absence de règles efficaces de partage et de maintenance au niveau local, l’eau considérée comme une ressource ouverte, les privilèges de certains agriculteurs.

Les barrières institutionnelles provenant d’un niveau supérieur au niveau local incluent une répartition peu claire des responsabilités en matière de maintenance, un débouché incertain sur le marché local du riz, la concurrence du riz importé, le crédit du système de solidarité uniquement accessible aux agriculteurs et aux groupes expérimentés, l’accent mis sur les zones de production de coton, la préférence des consommateurs urbains pour le riz importé.

Les opportunités pour augmenter l’efficacité de la gestion de l’eau, la production de riz, et le revenu des agriculteurs dans la chaîne de valeur du riz au Bénin comprennent l’augmentation de la demande de riz et l’affinité des consommateurs pour les produits locaux avec des labels de produits territoriaux, de nouvelles politiques d’investissement basées sur des partenariats public-privé, la disponibilité de meilleures pratiques de gestion de l’eau, et la disponibilité de terres dans les zones d’altitude.

Totin, E., van Mierlo, B., Saïdou, A., Mongbo, R., Agbossou, E., Stroosnijder, L., Leeuwis, C., 2012. Barriers and opportunities for innovation in rice production in the inland valleys of Benin. NJAS – Wageningen Journal of Life Sciences 60–63.

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Évaluation de la diversité du manioc (Manihot esculenta Crantz), de la perte des variétés locales et des critères de préférence des agriculteurs dans le sud du Bénin à l’aide d’une approche participative des agriculteurs.

Le manioc (Manihot esculenta Crantz) est l’une des cultures vivrières les plus produites et consommées en République du Bénin.

Environ 11 contraintes de production ont été listées par les agriculteurs, et les plus importantes étaient la faible productivité, la faible capacité de stockage souterrain des racines de certains cultivars, les maladies virales (mosaïque du manioc), la sensibilité à une forte humidité du sol, et le manque de cultivars à maturation précoce, qui représentaient ensemble 68,02 % du total des réponses.

125 variétés locales existantes ont été enregistré au nombre desquels 59 cultivars élites (cultivés par de nombreux ménages et sur de grandes surfaces) ont été identifiés et ensuite regroupés en 23 catégories en fonction de leurs caractéristiques agronomiques, technologiques et culinaires.

Les caractérisations agro-morphologiques et moléculaires sont également recommandées pour clarifier les erreurs de désignation et l’identification variétale.

Dans le cadre de la diversité existante, le choix ou les préférences des cultivars sont basés sur 22 critères culinaires, technologiques, agronomiques et économiques et leur importance varie selon les départements. Parmi ces critères, les plus importants sont la productivité élevée, la bonne qualité du gari, la maturité précoce et la bonne friabilité, qui représentent ensemble 48,12 % du total des réponses.

Dans la plupart des villages, la perception des agriculteurs de la perte de cultivars était basée sur l’abandon de certains cultivars en raison de leurs mauvaises caractéristiques agronomiques (69,12 % des réponses) et culinaires et/ou technologiques (30,88 % des réponses).

Agre, A.P., Bhattacharjee, R., Dansi, A., Becerra Lopez-Lavalle, L.A., Dansi, M., Sanni, A., 2015. Assessment of cassava (Manihot esculenta Crantz) diversity, loss of landraces and farmers preference criteria in southern Benin using farmers’ participatory approach. Genetic Resources and Crop Evolution 2015 64:2 64, 307–320.

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Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA)

En août 2017, 47,5% de la population béninoise est en sécurité alimentaire, 42,9% est sécurité alimentaire limite et 9,6% en insécurité alimentaire dont 0,7% en sécurité alimentaire sévère.

Les ménages ruraux sont davantage touchés par l’insécurité alimentaire (12% modéré et 1% sévère) que les ménages urbains (7% modéré) ou vivant à Cotonou (2% modéré).

Les principaux départements les plus touchés par l’insécurité alimentaire sont Atacora (24%) (particulièrement les communes de Boukoumbé, Toucountouna, Natitingou, Materi, Cobly), Couffo (16%) (surtout Lalo) et Collines (15%) (surtout Glazoué, Savè, Ouèssè).

Par rapport à 2013, l’insécurité alimentaire globale a légèrement diminué passant de 11% à 9,6% et cela s’explique par une amélioration globale de la consommation alimentaire.

Les ménages vivant d’activités précaires ou informelles (travail journalier, petit commerce ou commerce informel, artisanat), de l’agriculture vivrière ou de l’aide (transfert d’argent, dons alimentaire) sont plus nombreux (>50%) à être en insécurité alimentaire que les ménages ayant une source de revenu plus importante et plus régulière (fonctionnaire, salarié, grands commerçants, entrepreneurs).

Pour plus de 75% des ménages en insécurité alimentaire sévère et 66% en insécurité alimentaire modérée, le chef de ménage n’a suivi aucun enseignement.

Il y a légèrement plus d’insécurité alimentaire chez les ménages dirigés par une femme (12%) que par un homme (9%) surtout en zone rurale.

Les causes de l’insécurité alimentaire sont la pauvreté et l’accès limitée à l’alimentation, la dégradation de la résilience des ménages, le faible dynamisme des marchés et la chronicité de l’insécurité alimentaire dans certaines régions.

INSAE, PAM, Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, 2014. Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire.

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Analyse du système de production et de distribution des semences de maïs (Zea mays L.) au Sud-Bénin

Les acteurs publics de sous-secteur semencier en 2013 sont le Service des Semences et Plants de la Direction de l’Agriculture, l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, la Société Nationale pour la Promotion Agricole et les Centres Communaux et Régionaux de la Promotion Agricoles.

Les acteurs privés de sous-secteur semencier en 2013 sont la Fédération des Unions des Producteurs, l’Association Nationale des Semenciers du Bénin et les agriculteurs multiplicateurs de semences constitués en coopératives ou particuliers.

D’après la Direction de la Promotion de la Qualité et du Conditionnement des produits agricoles (DPQC) les quantités (en tonnes) de semences de maïs produites, sont passées de 4,5 ; 11,96 ; 212,15 (pré-base, base et certifiées respectivement) en 2007 à 0,57 ; 15,52 ; 3247,01 en 2012.

La production et la distribution des semences de maïs sont influencées par la politique nationale qui n’offre pas un environnement favorable à l’investissement privé dans le sous-secteur.

Le sous-secteur semencier est caractérisé par de faibles interactions entre secteurs public et privé, un manque de visibilité de l’association nationale semencière, une faible connaissance par les acteurs de la législation semencière, un faible niveau de technicité des agriculteurs multiplicateurs et l’absence d’entreprises commerciales semencières.

La vulgarisation des textes sur les semences, la définition d’un plan opérationnel pour la mise en œuvre de la politique de développement des semences, et la promotion des entreprises commerciales semencières contribueraient au renforcement des capacités des acteurs et, par conséquent, au développement du secteur des semences de maïs au Bénin.

Achigan-Dako, E.G., Houdegbe, A.C., Glèlè, M., Nono-Womdim, R., 2014. Analyse du système de production et de distribution des semences de maïs (Zea mays l.) au Sud-bénin. Biotechnology, Agronomy and Society and Environment 18.

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