Contribution à l’élaboration d’un guide alimentaire au Bénin : la programmation linéaire pour l’optimisation des régimes alimentaires locaux

Cinquante-deux aliments sont beaucoup plus consommés au Bénin sur un total de 170 rapportés dans les rappels alimentaire.

Dix-huit modèles LP construit pour inclure des recommandations pour tous les groupes d’âge et de sexe au-dessus de 2 ans, ainsi que pour les femmes enceintes et allaitantes.

Les portions recommandées par groupe d’aliments et par jour sont déterminés à l’aide. le nombre de portions recommandé pour les produits laitiers est légèrement supérieur aux habitudes alimentaires typiques afin de répondre aux besoins d’apport en Ca.

Ajustement du nombre de portions recommandées pour les aliments protéinés. Ainsi, le nombre de portions recommandé pour les femmes comme pour les hommes est de 2-3.

La paume de main ou la phalange du pouce est utilisée comme référence pour les mesures domestiques en convenance avec les partenaires locaux pour illustrer la taille des portions.

Les micronutriments limitants sont Ca, Fe, Zn, la vitamine B12 (si aucune source animale de protéines n’est consommée) et l’acide folique, conformément aux carences alimentaires les plus répandues dans le monde.

Nécessité de tester le guide alimentaire dans son intégralité auprès de la population.

Favoriser l’utilisation appropriée du guide par les agents de santé et de nutrition auprès des groupes et des individus, principalement par une formation appropriée.

Citation :

Levesque, S., Delisle, H., Agueh, V., 2014. Contribution to the development of a food guide in Benin: linear programming for the optimization of local diets. Public Health Nutrition.18(4), 622–631.

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Contribution des produits alimentaires traditionnels (palmier à huile) à la sécurité alimentaire et aux revenus des communautés rurales du sud du Bénin

Dans ce travail, 60 producteurs, 30 transformateurs, 30 commerçants et 120 consommateurs sont enquêtés dans les trois zones cibles.

Quatre acteurs principaux identifiés : les producteurs, les transformateurs, les commerçants et les consommateurs. Les autres acteurs sont la recherche, la vulgarisation, les fournisseurs de plants, de noix pour la production et les agents financiers.

La transformation, la commercialisation et la consommation sont beaucoup plus représentées par les femmes (89%).

La majorité des producteurs sont analphabètes et 2% des producteurs appartiennent à des coopératives ou associations de production.

Les services d’appui financier (services de recherche, de vulgarisation et les ONG) fournissent des crédits au sein de la chaîne par l’intermédiaire des commerçants locaux.

L’accessibilité et la disponibilité de l’huile de palme favorisent sa consommation ainsi que la bonne qualité des noix.

Manque d’informations relatives à la formation sur les méthodes améliorées de la transformation, la qualité de l’huile, le marketing et les ventes.

Nécessité du système d’inspection de la qualité de l’huile vendue par les transformateurs et les négociants.

Renforcement des capacités des acteurs sur les outils de communication est très important.

Les hommes, les femmes et les jeunes sont des acteurs clés de la chaîne. Les femmes sont impliquées dans la transformation et la vente.

L’étude recommande un meilleur accès au marché des produits et la nécessité d’augmenter la valeur ajoutée à chaque segment de la chaîne.

Citation :

Adetonah, S., Coulibaly, O., Ntandou-Bouzitou, G., Padonou, S., Koumassa, L., 2013. Contribution of traditional food products (Oil palm) to food security and income of rural communities in Southern Benin. 4th International Conference of the African Association of Agricultural Economists. Hammamet, Tunisia.

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Contrats agricoles informels et performance de la production vivrière : cas du maïs au sud du Bénin

Soixante-dix ménages sont enquêtés dans la commune de Kétou pour la caractérisation des contrats informels de la production de maïs.

Petits comme grands producteurs sont bien représentés parmi les contractants.

Obtention de crédit pour louer la main d’œuvre et absence de conflits autour de cet arrangement institutionnel.

Le système d’utilisation des terres basé sur des jachères de courte durée avec une tendance à la sédentarisation. Les systèmes de culture est peu intensifs.

Le maïs tient une place importante dans les systèmes de culture et est cultivé en culture pure ou en association avec le pois d’angole ou le manioc.

Le faible rendement du maïs est lié à la faible utilisation des intrants agricoles (engrais minéraux, semences améliorées).

La faible utilisation des intrants, liée au manque de liquidités ou de crédit de campagne.

La production du maïs chez les contractants dépasse celle des non-contractants de 25 % par parcelle, en moyenne.

La promotion des contrats agricoles au profit des cultures vivrières principales, comme le maïs, au Bénin est faisable en partenariat avec les petites exploitations familiales

Soutien financier des petits commerçants de produits vivriers par les programmes publics pour promouvoir des contrats agricoles décentralisés.

Citation :

Gandonou, E.A., Kpènavoun Chogou, S., Adegbidi, A.B.E.A., Fafeh, A.E.K., 2019. Contrats agricoles informels et performance de la production vivrière : cas du maïs au sud du Bénin. Tropicultura. 37 (1), 1–26.

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Contraintes liées au développement de la culture du taro (Colocasia esculenta) au sud-Bénin

128 producteurs de taro sont identifiés dans 4 villages. Ces derniers éprouvent des difficultés face aux exigences de la culture.

L’espèce de taro rencontrée est Colocasia esculenta avec deux cultivars : le cultivar blanc et le cultivar rouge.

Le taro est très exigeant en eau et en matière organique, les producteurs pratiquent beaucoup plus la monoculture, sans rotation. Sa culture continue épuise le sol.

Le manque de connaissance sur la maîtrise des règles de semis et de densité de plantation ainsi que l’itinéraire technique par les producteurs.

Manque de matériel de reproduction de qualité et de structures pour leur en fournir. Ces derniers conduisent au faible rendement obtenu à la fin du cycle cultural (10 à 12 mois).

L’association de la culture de taro est encouragée dans d’autres pays et sa commercialisation se fait sans mévente.

Nécessité d’efforts pour la sélection variétale du taro à haut rendement et à cycle court.

Formation des producteurs sur les techniques culturales et la mise à disposition du matériel de reproduction de qualité.

Citation :  Houngbo, N. E., Abiola, A., Adandonon, A., 2015. Contraintes liées au développement de la culture du taro (Colocasia esculenta) au sud-Bénin. International Journal of Neglected and Underutilized Species. 1, 1-9.

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Contraintes et difficultés de l’élevage de porcs dans les départements de l’Ouémé et du Plateau au Sud-Est-Bénin

400 éleveurs enquêtés, essentiellement des hommes (74%) d’âge moyen égal à 44 ans. Ils sont majoritairement des chrétiens (53%), non instruits (65%) et ne faisaient partie d’aucune association des éleveurs (63%).

Le niveau d’instruction influence la gestion et la conduite des troupeaux des éleveurs.

Le choix de la race porcine est fonction de l’existence d’un marché de vente de porcs, de la résistance de l’animal aux problèmes sanitaires, de l’existence d’une porcherie, des ressources alimentaires et financières disponibles.

La mortalité des porcelets par truie et par mise-bas est plus importante avant le sevrage (1,59±0,53 porcelets) qu’après le sevrage (0,46±0,5 porcelet).

La gestion de la reproduction est basée sur l’emprunt de verrats d’une exploitation à une autre.

Le mode de conduite des porcs diffère dans les zones d’élevage. Toutefois, les porcs de races améliorées sont élevés en stabulation totale sur toute l’année du fait qu’ils sont moins résistants aux maladies et plus exigeants en alimentation que les porcs de race locale.

Le manque de suivi et d’encadrement conduit à une mauvaise prise de décision et à l’échec de l’élevage.

Le manque d’entretien des habitats, l’absence d’entretien des loges entraîne une accumulation des lisiers de porcs et constitue une source d’émergence et de contamination des maladies.

L’inadéquation de l’alimentation par rapport aux besoins des animaux.

Citation :

Dahouda, M., Gbénou, B., Adjolohoun, S., Kiki, P., Séibou Toléba S., Youssao Abdou Karim, I., 2019. Contraintes et difficultés de l’élevage de porcs dans les départements de l’Ouémé et du Plateau au Sud-Est-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin. 61–73.

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Changement climatique et adoption de pratiques de gestion durable des terres dans le bassin du Niger au Bénin

Au total, 396 agriculteurs ont été interrogés, mais les données de 354 ont été choisis aléatoirement, traitées dans 18 villages pour neuf zones ou quartiers.

38% des agriculteurs interrogés viennent de Kandi, 32% de Zè et 30% de Glazoué, 73% des répondants sont des hommes et un tiers sont jeunes (18-35 ans).

La principale culture des agriculteurs (73%) est le maïs et 57,3% des producteurs déclarent que l’agriculture est leur seule source de revenus.

Les utilisateurs potentiels des prévisions climatiques saisonnières utilisent plus d’engrais que les non-utilisateurs potentiels.

Les agriculteurs ont besoin de prévisions climatiques saisonnières précises entre 1 et 2 mois avant le début des pluies.

Les canaux de diffusion souhaitables sont la radio, les anciens locaux, les réunions d’agriculteurs locaux et les agents de vulgarisation. De même, les stratégies agricoles susceptibles d’être utilisées sont les suivantes : changement de date de plantation, de superficie cultivée, de variété de culture et intensification de la production.

Les prévisions climatiques saisonnières sont une source d’amélioration de la performance des agriculteurs et le service doit être intégré dans les programmes de vulgarisation et dans le programme national de développement agricole.

Nécessité des prévisions climatiques saisonnières sur les précipitations et l’intensité de la saison sèche.

conception des programmes visant à améliorer l’accès des agriculteurs aux principaux intrants.

Citation :

Amegnaglo, C.J., Anaman, K. A., Mensah-Bonsu, A., Onumah, E. E., Gero, F. A., 2017. Contingent valuation study of the benefits of seasonal climate forecasts for maize farmers in the Republic of Benin, West Africa. Climate Services. 6, 1–11.

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Connaissance paysanne des insectes foreurs de tiges du riz et leurs dégâts dans différentes zones écologiques du Bénin (Afrique de l’Ouest)

151 producteurs de riz (hommes et femmes) ont été enquêtés par le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) en collaboration avec l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab).

Des visites sont organisées dans les champs paysans afin de vérifier les connaissances des riziculteurs sur le terrain.

Les paysans ont une bonne connaissance des principaux foreurs de tige tels que Sesamia calamistis Hampson, Chilo zacconius Bleszynski, Maliarpha separatella Ragonot et Diopsis spp.

Les paysans reconnaissent les dégâts des foreurs, notamment les cœurs morts et les panicules blanches.

Le foreur le plus reconnu sur l’ensemble des zones de production est la mouche à pédoncule, Diopsis spp., majoritairement par les agriculteurs des bas-fonds et ceux des zones irriguées.

Le foreur rose africain, S. calamistis, est beaucoup plus présent dans les zones écologiques de plateau et de bas-fonds. 66 % des producteurs connaissent le foreur blanc, M. Separatella.

Renforcement de capacités des agriculteurs pour exclure la confusion dans la relation entre le type d’insecte et la nature des dégâts.

Implication des paysans dans les opérations de surveillance régulière et d’alerte précoce des foreurs de tige ainsi que dans les recherches participatives pour une lutte efficace contre ces ravageurs.

Citation :

Togola, A., Nwilene, F. E., Agbaka, A., Anato, F., Agunbiade, T. A., Chougourou, D. C., 2010. Connaissance paysanne des insectes foreurs de tiges du riz et leurs dégâts dans différentes zones écologiques du Bénin (Afrique de l’Ouest). Cah. Agric. 19 (4), 262–266.

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Remplacement complet de la farine de poisson par d’autres sources de protéines animales sur les performances de croissance des alevins de Clarias gariepinus.

La production de vers de terre et d’asticots ainsi que la reproduction artificielle de Clarias gariepinus ont été réalisées à la station d’expérimentation du Laboratoire de Recherche sur les Zones Humides (Université d’Abomey- Calavi, Bénin).

Rinçage des vers de terre et les asticots récoltés dans l’eau, bouillis pendant 20 minutes, pesés et lyophilisés à 7 C pendant 24 h dans un lyophilisateur.

L’expérience a été réalisé pendant 6 semaines dans 15 bassins contenant chacun 0,5 m3 d’eau et 50 alevins de poissons.

Les poissons nourris avec des régimes tests se sont mieux développés que ceux nourris avec le régime témoin.

La survie et l’utilisation des aliments des poissons nourris avec les régimes tests ne sont pas affectées par le rapport entre la farine de vers de terre et la farine d’asticot.

La teneur en lipides dans la carcasse et le filet des poissons nourris avec des régimes tests est plus élevée que ceux nourris avec des régimes témoins.

Les performances de croissance et d’utilisation des aliments des alevins de Clarias gariepinus sont améliorées lorsque le rapport 2:5 entre la farine de vers de terre et la farine d’asticot est utilisé pour remplacer entièrement la farine de poisson et que le rapport lysine/arginine du régime est inférieur à 1.

L’utilisation de sources non conventionnelles de protéines telles que le ver de terre et l’asticot réduit le coût des régimes et améliore la production de C. gariepinus.

Citation :

Djissou, A. S. M., Adjahouinou, D. C.,  Koshio, S., Fiogbe, E. D., 2016. Complete replacement of fish meal by other animal protein sources on growth performance of Clarias gariepinus fingerlings. Int. Aquat. Res. 8, 333–341.

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Complémentarité entre les modèles géographiques et sociaux dans la préservation de la diversité de l’igname (Dioscorea sp.) au nord du Bénin

L’étude consiste à enquêter auprès de 220 ménages sélectionnés au hasard répartis dans huit villages sélectionnés en tenant compte de leur diversité ethnique, leur accessibilité par la route (enclavés ou non) et de la présence d’un marché local.

182 cultivars d’ignames identifiés  dans la région. Cependant, seuls quelques agriculteurs de petite échelle produisent marginalement 50 % de cette richesse.

Les pratiques culturales, les déterminants historiques et socioculturels ont joué un rôle important dans la création et le maintien de la diversité des ignames.

La diversité des ignames résulte des pratiques agricoles ainsi que des dynamiques culturelles, sociales et économiques.

Les groupes ethniques Bariba et Gando possèdent toujours la collection la plus diversifiée de variétés d’ignames.

Les cultivars les plus produits sont ceux qui sont facilement pilés, stockés, multipliés et emmenés sur le marché.

Identification des territoires où les processus sociaux ont abouti au plus haut niveau de gestion de la diversité.

La nécessité de combiner les déterminants sociaux et les modèles géographiques dans la conservation de la diversité agricole au Bénin.

L’échange de cultivars entre les cultures de pays tels que le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo contribue à la dynamique spatiale de la diversité des ignames.

Citation :

Baco, N. M., Biaou, G., Lescure, J-P., 2007. Complementarity between Geographical and Social Patterns in the Preservation of Yam (Dioscorea sp.) Diversity in Northern Benin. Economic Botany. 61(4), 385-393..

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Changement climatique et adoption de pratiques de gestion durable des terres dans le bassin du Niger au Bénin

Deux départements l’Ouémé et du Plateau sont concernés dans cette étude. Les données de performances zootechniques ont été collectées dans 63 porcheries (39 en élevage amélioré et 24 en élevage local). Ces données ont été enregistrées sur deux types génétiques (porcs locaux et porcs améliorés).

La détection des œstrus est principalement basée sur l’observation des signes de modifications vulvaires et du comportement de la truie et ceci à tout moment, sans le verrat.

L’accouplement des truies locales s’effectuent dès la détection des œstrus. Cependant,  les truies améliorées sont accouplées 36 heures après la détection.

La détection de la gestation s’effectuée par le contrôle du retour de l’œstrus, 21 jours après l’accouplement par la majorité (80,6%) des répondants.

La taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et les porcelets sevrés des truies améliorées sont plus élevés que ceux des truies locales.

L’intervalle entre les mises bas est plus long chez les truies locales que chez les truies améliorées.

Le sexe n’influence pas les poids à l’âge standard dans chaque type génétique étudié.

L’augmentation de la taille de la portée, le nombre de porcelets nés vivants et le nombre de porcelets sevrés est synonyme du nombre de parité jusqu’à la quatrième parité.

Quel que soit le type génétique, le diagnostic de gestation est pratiqué 21 jours après l’accouplement par le contrôle du retour de l’œstrus.

Nécessité de connaître les performances des porcs afin de mener des actions propices pour leur amélioration.

Citation :  Dotché, I. O., Bankolé, C. B. O., Dahouda, M., Biobou, R., Bonou, G. A., Antoine-Moussiaux, N., Dehoux, J-P., Thilmant, P., Mensah, G. A., Koutinhouin, B. G., Karim, I. Y. A., 2020. Comparison of reproductive performances of local and improved pigs reared in south Benin. Tropical Animal Health and Production. 52, 687–698.

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