Comparaison de la quantité et de la qualité de l’eau dans trois bassins versants de vallées intérieures avec différents niveaux de développement agricole dans le centre du Bénin.

Cette étude a été réalisée dans le bassin versant du Haut Ouémé, qui couvre environ 14500 km2 au centre du Bénin. Un large éventail de données nécessaire a été utilisé pour préparer Arc-SWAT et SWATgrid pour chacun des bassins versants définis tel que la topographie, l’utilisation des terres, les sols, la météo, l’hydrométrie et la qualité de l’eau.

Perte de 60% de l’eau des précipitations par évapotranspiration dans tous les sites (868 mm à Kounga, 741 mm à Tossahou, et 645 mm à Kpandouga).

La percolation (302 mm) est importante dans le bassin versant de Kpandouga, dominé par la végétation naturelle à 99,7%. Cependant, l’écoulement de surface (105 mm) et l’écoulement latéral (92 mm) sont plus élevés dans le bassin versant de Kounga, la plus grande proportion d’utilisation de terres agricoles (14%).

Le taux de conversion des précipitations en écoulement est plus faible dans le bassin versant de Kpandouga en raison de la dominance de la végétation naturelle et la faible proportion de zones cultivées.

Le modèle calibré peut être utilisé par les chercheurs pour des travaux futurs afin d’étudier les impacts environnementaux des changements climats.

SWAT peut être utilisé avec succès dans la planification spatiale pour un développement agricole durable avec un impact environnemental limité sur les ressources en eau dans les paysages des vallées intérieures.

Nécessité de comprendre le comportement hydrologique des vallées par rapport à leurs bassins versants pour une meilleure intensification durable de l’agriculture dans les vallées intérieures.

Citation :

Danvi, A., Giertz, S., Zwart, S. J., Diekkrüger, B., 2017. Comparing water quantity and quality in three inland valley watersheds with different levels of agricultural development in central Benin. Agricultural Water Management. 192, 257–270.

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Analyse comparative de la rentabilité économique des systèmes de pisciculture améliorés dans la vallée de l’Ouémé, Bénin

Un total de 85 unités piscicoles enquêtées dans les communes de Bonou et Ouinhi. Les pisciculteurs enquêtés sont toutes personnes ou groupes de personnes qui élèvent du poisson marchant suivant des techniques modernes de production.

Echantillonnage aléatoire effectué grâce à la méthode boule de neige pour identifier les pisciculteurs à enquêter.

Quatre types de systèmes de pisciculture améliorés utilisés, tels que la monoculture, la polyculture, l’hyperphagie compensatoire et la co-culture.

Les systèmes piscicoles améliorés les plus rentables sont, par ordre décroissant, l’hyperphagie compensatoire, la co-culture, la polyculture et la monoculture.

Tous les systèmes sont économiquement rentables du point de vue des indicateurs considérés. La co-culture et l’hyperphagie compensatoire sont en cours d’expérimentation.

Les systèmes en expérimentation actuellement sont plus rentables et présentent des solutions aux contraintes d’alimentation.

Promotion ou d’adoption des techniques de nourrissage développées dans la co-culture ou dans l’hyperphagie compensatoire afin d’accroitre la rentabilité de l’activité piscicole.

La croissance compensatoire est recommandée pour l’amélioration des revenus et de la sécurité alimentaire des pisciculteurs de la vallée de l’Ouémé.

Citation :

Elegbe, H. A.,  Tovignan, S. D., Vodouhe, F., Jimmy, P., Imorou Toko, I.,  Koussahoue, S., EGAH, J., 2019. Comparative Analysis of Economic Profitability of Improved Fish Breeding Systems in the Valley of Ouémé, Benin. Journal of Agriculture and Environmental Sciences. 8 (2), 121–131.

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Combinaison de rendements élevés et de résistance à la pyriculariose chez le riz (Oryza spp.) : Un criblage dans des conditions de plateau et de bas-fond au Bénin

15 caractères agronomiques ont été évalués dans deux expériences de terrain (bas-fond et haut-fond) afin de mieux comprendre les performances des accessions résistantes à la pyriculariose sélectionnées ainsi que de certaines variétés actuellement cultivées.

une grande variabilité phénotypique est observée entre les accessions. En outre, des différences ont été observées dans la performance des accessions dans les conditions de bas-fond et de plateau.

La hauteur des plantes et les talles sont en général sensibles aux conditions environnementales.

Rendement élevé des accessions de riz résistant à l’explosion, qu’il s’agisse d’Oryza sativa ou d’O. glaberrima.

Le rendement et la fertilité des épillets dépendent de la durée du cycle de croissance.

Combinaison de grande variabilité phénotypique et des traits intéressants peut aider à développer de nouvelles variétés résistantes.

Influence substantielle des facteurs environnementaux sur la performance différentielle de riz du plateau et du bas-fond.

Le développement de nouvelles variétés de riz résistantes à la pyriculariose pour les conditions de culture au Bénin se rattache au potentiel de la sélection de base identifiée de la collection de germoplasme de riz africain.

Amélioration de la productivité du riz en fonction de la relation génétique entre les caractères agronomiques associés à la résistance de la pyriculariose et la structure génétique des accessions du riz.

Citation :

Yelome, O. I., Kris Audenaert, K., Landschoot, S., Dansi, A., Vanhove, W., Drissa Silue, D., Patrick Van Damme, P. V., Haesaert, G., 2018. Combining High Yields and Blast Resistance in Rice (Oryza spp.): A Screening under Upland and Lowland Conditions in Benin. Sustainability. 10, 1–16.

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Effets combinés de la jachère de Stylosanthes guianensis et de la gestion du travail du sol sur le rendement, les mauvaises herbes et les sols du riz pluvial dans le sud du Bénin

Deux champs moins de 15 m l’un de l’autre ont été utilisés dans cette étude et classifié comme Typique Haplustult selon la taxonomie des sols américaine.

Stylosanthes guianensis (stylo) peut être établi comme une culture relais avec le riz pluvial environ 10 jours après le semis du riz. Réduction  de la biomasse des mauvaises herbes (71 % et 95 %) par la jachère de stylo.

L’augmentation du rendement du riz est en adéquation avec l’augmentation des apports de la biomasse de la jachère due à l’introduction du stylo.

L’augmentation de la biomasse des mauvaises herbes (62 à 202 %) par le sol non-travaillé sans jachère de stylo tandis que la jachère stylo réduit la biomasse des mauvaises herbes de 45 à 83 % et de 11 à 36 %, respectivement dans le cadre de la gestion sans labour et du sol travaillé manuel.

Le rendement du riz est plus élevé avec le travail manuel du sol qu’avec le non-travail du sol, indépendamment des différents traitements de jachères.

La combinaison de la gestion du sol travaillé manuel avec la jachère stylo semble être une stratégie efficace pour améliorer la productivité du riz pluvial et est incluse comme composante des technologies de gestion intégrée des cultures dans les savanes d’Afrique de l’Ouest.

Citation :

Saito, K., Azoma, K., Oikeh, S. O., 2010. Combined effects of Stylosanthes guianensis fallow and tillage management on upland rice yield, weeds and soils in southern Benin. Soil & Tillage Research. 107, 57–63.

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Coexistence du surpoids ou obésité et retard de croissance dans les ménages du Sud-ouest Bénin

357 couples mère-enfants sélectionnés par échantillonnage aléatoire à deux degrés dans la ville de Comè et sa périphérie rurale.

Les données socio-économiques, familiales, de soins de santé et sur la qualité de l’alimentation ont été collectées par questionnaire, observation et exploitation des documents.

la prévalence du DFN/SORCE était de 11,5%dans les ménages.

Parmi les mères, 19,3% sont en surpoids, 5,7% obèses. Chez les enfants, 46% présentent un retard de croissance. La prévalence du DFN/SORCE est de 11,5%. Les facteurs associés sont l’âge de l’enfant, la profession, l’ethnie, le statut social, le niveau d’instruction, l’âge de la mère, le niveau économique, le moyen de déplacement, l’insécurité alimentaire et la taille du ménage.

Les stratégies basées sur les déterminants identifiés permettront de lutter simultanément contre ce double fardeau de la malnutrition dans les ménages de la commune de Comè.

Intégration du paradoxe de la malnutrition d’excès à celle de carence en promouvant une alimentation équilibrée. Introduction progressive de l’exercice physique.

Renforcement de l’instruction de la jeune fille, de leur statut social et la lutte contre la pauvreté pourraient aider à rompre le cercle vicieux de la sous-nutrition et de la surnutrition qui s’alimentent mutuellement.

Citation :

Dembélé,  B., Jérôme, C. S., Saizonou, J., Makoutodé, P. C., Adé, V. M., Capo-Chichi, J. G., Ouendo, M-E. D., 2018. Coexistence du surpoids ou obésité et retard de croissance dans les ménages du Sud-ouest Bénin. Afrique, santé publique & développement. 30, 115 – 124.

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Variabilité climatique et état de la production et de la diversité du sorgho (Sorghum bicolor (L.) Moench) dans la zone aride du nord-ouest du Bénin

Vingt-deux villages sélectionnés au hasard dans les six districts et les différentes zones ethniques pour l’enquête. Les données sont collectées grâce à l’application d’outils et techniques d’évaluation de la recherche participative.

8 contraintes les plus importantes affectant la production de sorgho sont la prolifération du striga, la pauvreté des sols et les effets du changement climatique.

89 variétés de sorgho ont été inventoriées et leur nombre varie de 4 à 17 (7 en moyenne) par village.

Les variétés locales sont menacées avec des taux relativement élevés (16,7-88,2 % ; 40,9 % en moyenne) de perte de cultivars. Menace d’érosion génétique et nécessité de développer des stratégies de conservation.

L’inadaptation des cultivars à la variabilité climatique (39,6 % des variétés abandonnées). Les principales stratégies développées par les agriculteurs pour atténuer les impacts du changement climatique sont la rotation des cultures, la culture de variétés à maturation précoce et/ou tolérantes à la sécheresse, l’établissement de champs dans les basses terres.

L’évaluation participative des variétés existantes a conduit à l’identification de certaines variétés très performantes qui sont résistantes/tolérantes à divers stress abiotiques et biotiques.

les agriculteurs ont adopté plusieurs stratégies pour réduire les risques associés à ces impacts et améliorer la production de sorgho, dont l’utilisation de variétés à maturation précoce et/ou tolérantes et le déplacement vers des terres fertiles relativement humides.

Introduire de nouvelles variétés correspondant aux besoins des agriculteurs et aux critères de préférence.

Citation :

Dossou-Aminon, I., Dansi, A., Ahissou, H., Cissé, N., Vodouhè, R., Sanni, A., 2016. Climate variability and status of the production and diversity of sorghum (Sorghum bicolor (L.) Moench) in the arid zone of northwest Benin. Genet. Resour. Crop. Evol. 63,1181–1201.

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Perceptions du changement climatique et stratégies de réponse au Bénin : le cas des producteurs de maïs

Les données utilisées dans cette étude sont collectées auprès d’un échantillon aléatoire de 200 cultivateurs de maïs dans la municipalité de Zè.

les agriculteurs ont perçu les variables climatiques et sont conscients du changement climatique. Les stratégies d’adaptation utilisées par les producteurs de maïs comprennent l’ajustement de la période de semis, l’utilisation de variétés de cultures améliorées, l’intégration des cultures et du bétail et la plantation d’arbres.

Détermination d’un modèle probit multivarié pour estimer les facteurs affectant l’utilisation des mesures d’adaptation par les agriculteurs.

les principaux déterminants des stratégies d’adaptation au changement climatique sont les variables socio-économiques et institutionnelles telles que l’âge, le sexe, le statut marital, l’éducation, l’expérience dans la production de maïs, le crédit, la distance au marché, la possession d’une télévision et la formation agricole.

La mise en place d’un système d’alerte précoce qui permettrait aux agriculteurs d’être informés d’éventuelles perturbations climatiques.

Amélioration de l’offre de crédit agricole et la formation des agriculteurs couplés avec la nécessité de mesures de soutien institutionnel et technologique pour s’adapter au changement climatique.

Citation :

Soglo, Y. Y., Nonvide, G. M. A., 2019. Climate change perceptions and responsive strategies in Benin: the case of maize farmers. Climatic Change. 155, 245 – 256.

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Impact du changement climatique sur l’efficacité de l’utilisation de l’eau et de l’azote sur les rendements du maïs et du sorgho dans la savane sèche du nord du Bénin, en Afrique de l’Ouest

Trois options de gestion de la fertilité des sols et trois prévisions moyennes d’ensemble corrigées des biais (modèles BNU-ESM, CanESM2 et MPI-ESM-MR) du climat futur (2080-2099) dans le cadre des voies de concentration représentatives (RCP) de 2,6 ; 4,5 et 8,5.

Principaux groupes de sols du bassin versant de l’Ouri-Yori : Plinthosols, Luvisols  et Alisols.

Stimulation des réponses positives de CERES-Maize et de CERES-Sorgho dans l’accumulation de la biomasse aérienne pendant les stades de croissance végétative dans le cadre de ces scénarios climatiques.

L’augmentation prévue de la croissance de la biomasse aérienne sera la plus importante sous RCP8.5 et la plus faible sous RCP 2.6. Cet impact peut être renforcé par une meilleure gestion de la fertilité des sols.

La perte globale la plus importante en termes d’efficacité des ressources et de rendement a été prévue pour le scénario RCP 8.5.

Réduction probablement considérablement les efficacités d’utilisation de l’eau et de l’azote ainsi que les rendements en grains du maïs et du sorgho en raison du changement climatique prévu pour la savane sèche du nord du Bénin.

Mise à jour de la paramétrisation et le code des modèles de culture CERES dans DSSAT afin d’obtenir un effet suffisamment fort du CO2 sur la conductance stomatique et la transpiration pour des évaluations fiables de l’impact du changement climatique sur l’UCE.

Citation :

Amouzou, K. A., Lamers, J. P.A., Naab, J. B., Borgemeister, C., Vlek, P. L. G., Beckerd, M., 2019. Climate change impact on water- and nitrogen-use efficiencies and yields of maize and sorghum in the northern Benin dry savanna, West Africa. Field Crops Research. 235, 104 –117.

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Impact du changement climatique et stratégies d’adaptation potentielles dans le cadre de scénarios climatiques alternatifs pour la production d’ignames dans la zone de savane subhumide d’Afrique de l’Ouest

Le modèle de croissance des cultures EPIC a été utilisé pour évaluer l’impact du changement climatique sur la variété d’igname.

Estimation des baisses substantielles de rendement variant selon le scénario climatique pour le futur. Exploration des avantages de stratégies d’adaptation spécifiques, suggérant des changements de date de semis.

Efficacité des cultivars à maturation tardive pour compenser les impacts négatifs.

Association de l’irrigation et l’application d’engrais à des cultivars à maturation tardive augmente de la productivité de l’igname.

L’analyse préalable du système de culture rend performant de la culture dans une unité de simulation donnée.

Le non pris en compte de certains extrêmes climatiques comme l’impact de la chaleur intense au cours de certains stades de développement, qui peut entraîner une perte totale de la récolte.

Les températures extrêmes conduisent à l’échec complet de certaines cultures céréalières.

L’évaluation  de l’impact de l’augmentation des températures moyennes sur l’activité, la composition des plantes, la composition des populations de parasites et de maladies pourrait avoir une incidence négative sur le rendement des cultures de tubercules et de racines.

Citation :

Srivastava, A.K., Gaiser, T., Ewert, F., 2016. Climate change impact and potential adaptation strategies under alternate climate scenarios for yam production in the sub-humid savannah zone of West Africa. Mitig. Adapt. Strateg. Glob. Change. 21, 955–968.

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Changement climatique et sécurité alimentaire en Afrique occidentale tropicale – une approche de modélisation dynamique et statistique

Dix-neuf cultures différentes sont répertoriées et sont des produits alimentaires pour la population du Bénin.

Augmentation de la productivité pour la plupart des cultures, en particulier pour le manioc, le maïs et les haricots.

Diminution considérable de l’efficacité des systèmes de production alimentaire au Bénin en raison de la saison de mousson d’été plus sèche et plus chaude.

Les relations statistiques entre le climat et la production agricole sont très fortes, s’élevant en partie à plus de 50% de la variance expliquée à l’échelle de temps interannuelle.

Les précipitations de la mousson d’été et l’humidité relative représentent des prédicteurs fiables du rendement des cultures.

Baisse de la production agricole pour la plupart des cultures en raison du climat plus sec et plus chaud de l’Afrique tropicale en 2025.

L’igname et le manioc sont les principales cultures vivrières du Bénin moins sensibles au changement climatique.

Simulations transitoires à plus long terme de modèles avec une résolution spatiale adéquate et des forçages anthropiques.

L’aspect des tendances à long terme par rapport aux variations internes peut être évalué de manière plus appropriée, permettant de mieux comprendre les risques et les potentiels agricoles futurs en Afrique de l’Ouest.

Citation :

Estelle, L., Loko, Y., Orobiyi, A., Agre, P., Dansi, A., Tamò, M., Roisin, Y., 2017. Farmers ’ perception of termites in agriculture production and their indigenous utilization in Northwest Benin. J. Ethnobiol. Ethnomed. 13, 1–12.

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