Apparition naturelle de Fusarium et contamination subséquente par les fumonisines dans le maïs pré-récolte et stocké au Bénin, en Afrique de l’Ouest

L’occurrence naturelle de la contamination par Fusarium et fumonisine a été évaluée dans et le maïs stocké produit par de petits agriculteurs dans quatre zones agroécologiques du Bénin.

Les analyses mycologiques ont révélé une prédominance à la fois de Fusarium et d’Aspergillus dans les échantillons de maïs par rapport aux autres genres.

Les deux espèces de Fusarium les plus communément isolés du maïs étaient Fusarium verticillioides (68 %) et Fusarium proliferatum (31 %).

Des isolats atypiques de F. verticillioides avec quelques caractéristiques de Fusarium andiyazi ont également été trouvés uniquement sur du maïs avant la récolte.

L’étude des souches de F.  verticillioides ont montré la présence de producteurs de fumonisines extrêmement élevés au Bénin avec des niveaux de fumonisines totales allant de 8240 à 16690 mg/kg.

Les niveaux de Fumonisine dans le maïs se sont avérés significativement plus élevés dans les deux zones du sud au cours de toutes les enquêtes.

La présence au Bénin des souches de F. verticillioides, qui sont riches en producteurs de fumonisines, appelle à plus d’attention et suggère que les agriculteurs devraient adopter un système de gestion des procédures post-récolte adéquates afin d’assurer une bonne qualité du maïs stocké.

Il faut une sensibilisation accrue des agriculteurs et des consommateurs du Bénin mais aussi de l’Afrique de l’Ouest sur le danger de contamination par les fumonisines dans le maïs.

Un séchage adéquat avant et pendant le stockage devrait être l’une des mesures importantes à recommander aux agriculteurs pour réduire la contamination avec le Fusarium et la fumonisine.

Fandohan, P., Gnonlonfin, B., Hell, K., Marasas, W.F.O., Wingfield, M.J., 2005. Natural occurrence of Fusarium and subsequent fumonisin contamination in preharvest and stored maize in Benin , West Africa. Int. J. Food Microbiol. 99, 173–183.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Natural occurrence of Fusarium and subsequent fumonisin contamination in preharvest and stored maize in Benin, West Africa»

Lire la suite

Importance et pratiques des cultures d’Egusi (Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, Cucumeropsis mannii Naudin et Lagenaria siceraria (Molina) Standl. cv. ‘Aklamkpa’) dans les zones sociolinguistiques du Bénin

Les légumes traditionnels africains sont considérés comme potentiellement utiles pour contribuer à la sécurité alimentaire et à la génération de revenus au niveau des communautés locales.

La culture de Egusi, importante, persiste dans les systèmes de production de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin avec plusieurs groupes sociolinguistiques.

Classée parmi les dix premières spéculations dans les régions socioculturelles prédominantes mais emblavée sur des superficies assez variées (0,74 – 5 ha) d’une aire à une autre, l’espèce C. lanatus subsp. Mucosospermus est la plus cultivée avec une préférence des agriculteurs de la communauté Adja du Sud Bénin pour L. siceraria cv. ‘ Aklamkpa ’.

Les utilisations associées à la culture de Egusi varient d’un groupe sociolinguistique à un autre et constituent une base essentielle de promotion de la culture.

Les agriculteurs gèrent de différents objectifs pour faire face aux contraintes et répondre aux besoins en revenus et à la demande en ressources alimentaires dans les systèmes de culture Egusi

La culture de Egusi pourrait être répertoriée comme une culture vivrière compte tenu de son intérêt dans la communauté Mahi – Fon.

Nécessité de faire une étude comparative sur l’influence des cultures Egusi sur les

moyens de subsistance des ménages et/ou des communautés afin de mieux justifier son importance dans l’aspect socioculturel pour une véritable promotion de cette espèce.

L’utilisation des cultures Egusi dans la gestion de la fertilité des sols constitue un socle sur lequel la gestion durable des ressources génétiques des espèces d’Egusi pourra être construite.

Achigan-Dako, E.G., Fagbemissi, R., Avohou, H.T., Vodouhe, R.S., Coulibaly, O., Ahanchede, A., 2014. Importance and practices of Egusi crops ( Citrullus lanatus ( Thunb .) Matsum . & Nakai , Cucumeropsis mannii Naudin in sociolinguistic areas in Benin. Biotechnol.Agron.Soc.Environ 12, 393–403.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre « Importance and practices of Egusi crops (Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, Cucumeropsis mannii Naudin and Lagenaria siceraria (Molina) Standl. cv. ‘ Aklamkpa ’) in sociolinguistic areas in Benin»

Lire la suite

Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin (West Africa)»

Lire la suite

Contamination microbienne des légumes-feuilles à Porto-Novo, République du Bénin

Les légumes et les fruits sont des composants importants de l’alimentation saine humaine et fournir des fibres, des minéraux et des vitamines qui aident à prévenir certains troubles et la malnutrition.

Néanmoins, les légumes contaminés peuvent causer des problèmes de santé en raison de leur charge microbienne.

Au total, le nombre de bactéries mésophiles aérobies dans les légumes à feuilles variait de 4,42 × 105 à 1,08 × 106 Unité Formant Colonie (UFC)/g.

Le total le plus élevé et le plus bas des charges de coliformes ont été trouvées dans les laitues (3,21 × 103 UFC/g) et les morelles (1,78 × 102 UFC/g).

La charge de streptocoques fécaux variait de 1,01×103 à 3,18×103 UFC/g et était plus élevé chez les amarantes que chez les laitues et solanacées.

C. perfringens variait de 0,633 × 101 à 1,18 × 101 CFU/g mais Salmonella spp. était absent de tous les légumes.

Il est nécessaire d’améliorer la qualité microbienne de légumes-feuilles cultivés à Porto-Novo pour la réduction des risques pour la santé des consommateurs.

Besoin de recherches approfondies sur la qualité microbienne des feuilles légumes, des pratiques agricoles appropriées, ainsi que l’éducation/la formation des jardiniers urbains

Houngla, E.J.H., Gbankoto, A., Hinson, C.D.T., 2019. Microbial Contamination of Leafy Vegetables in Porto-Novo , Republic of Benin. J. Food Qual. Hazards Control 6, 168–173.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Microbial Contamination of Leafy Vegetables in Porto-Novo, Republic of Benin»

Lire la suite

Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin

La filière ananas est l’une des 13 filières agricoles prioritaires que le gouvernement du Bénin cherche à développer avec le soutien des partenaires techniques et financiers du pays. Sa croissance favorise l’amélioration des revenus de la population active rurale.

Dans l’ensemble, les producteurs d’ananas ne sont pas efficaces techniquement.

Le niveau moyen d’efficacité est de 67 %, montrant ainsi qu’il existe des possibilités d’amélioration de la production en utilisant les mêmes quantités de ressources que celles disponibles actuellement.

Les producteurs les plus efficaces se trouvent parmi les producteurs qui respectent l’itinéraire technique recommandé.

La vulgarisation de l’information technique doit être complétée par des appuis pouvant amener les producteurs à mettre en œuvre convenablement l’itinéraire technique recommandé, notamment l’accès aux intrants de bonne qualité.

Les erreurs techniques sont à l’origine de la faible productivité de l’ananas au Bénin.

Le score moyen d’efficacité est estimé à 67 %, ce qui montre que la production pourrait être nettement améliorée avec les mêmes quantités de ressources productives que celles utilisées actuellement.

L’effectif des producteurs qui appliquent complètement l’itinéraire technique recommandé est faible, mais leur score d’efficacité est plus élevé que celui des autres.

Les appuis visant à accroître les aptitudes techniques des producteurs méritent d’être renforcés, surtout en ce qui concerne l’application de l’engrais avec le respect du rapport K/N. Toutefois, ces appuis devraient probablement être complétés par d’autres mesures, par exemple l’approvisionnement des producteurs en rejets et en engrais minéraux de bonne qualité.

Besoin d’identification de façon plus systématique l’ensemble des facteurs importants dans l’amélioration de l’efficacité des producteurs d’ananas du Bénin.

Kpenavoun Chogou, S., Gandonou, E., Fiogbé, N., 2017. Mesure de l’efficacité technique des petits producteurs d’ananas au Bénin. Cah. Agric. 26, 1–6.

Lire la suite

État nutritionnel de la mère et de l’enfant dans les communautés rurales du district de Kalalé, au Bénin : la relation et les facteurs de risque

Le double fardeau de la malnutrition (DBM) est un problème de santé publique émergent en milieu urbain Bénin. Cependant, la compréhension des phénomènes dans les zones rurales du pays fait défaut.

Dans l’ensemble, 37,6 % des enfants présentaient un retard de croissance, 10,1 % une émaciation et 22,8 % une insuffisance pondérale, tandis que le taux de mères en surpoids/obèses était de 15,5 %.

Le DBM était présent dans 6,1% des ménages. Les ménages de mères en surpoids/obèses avaient un meilleur statut socioéconomique (SSE), éducation, moins d’insécurité alimentaire et une alimentation plus diversifiée, contrairement aux enfants sous-alimentés ménages.

Les ménages DBM partageaient plusieurs caractéristiques avec les ménages d’enfants sous-alimentés, à l’exception d’un SSE plus élevé (non significatif), mais avait le score de diversité alimentaire (DDS) le plus faible.

Un SSE élevé, un enfant plus âgé, le DDS, l’éducation de la mère et l’origine ethnique étaient associés à la DBM.

Il est important d’aborder le DBM au niveau communautaire dans le milieu rural au Bénin. Cependant, des études multicentriques dans diverses régions rurales du pays sont nécessaires pour justifier les résultats actuels, afin que des stratégies appropriées pour réduire le DBM puissent être planifiées.

Bien que la présente étude fournisse des données utiles sur la prévalence des indices nutritionnels en lien alimentaires, socio-économiques et facteurs démographiques dans les populations vulnérables, il a des limites.

Alaofè, H., Asaolu, I., 2019. Maternal and Child Nutrition Status in Rural Communities of kalalé District , Benin: The Relationship and Risk Factors. Food Nutr. Bull. 40, 56–70.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Maternal and Child Nutrition Status in Rural Communities of Kalalé District, Benin : The Relationship and Risk Factors »

Lire la suite

Gérer le calendrier agricole comme mécanisme d’adaptation à la variabilité climatique : Une étude de cas de la culture du maïs dans le nord du Bénin, Afrique de l’Ouest

De nos jours, la variabilité et le changement climatiques sont parmi les menaces les plus importantes pour développement durable, avec des conséquences potentiellement graves sur l’agriculture dans les pays en développement des pays.

En règle générale, la durée de la campagne agricole dans le nord du Bénin s’allonge avec de légères différences entre et dans les zones agro-écologiques, ce qui implique un risque plus élevé de fonctionner dans des conditions.

Les agriculteurs reçoivent un soutien très limité des services de vulgarisation agricole et conçoivent donc leur calendrier agricole sur la base de leur expérience personnelle.

Les caractéristiques socio-économiques, les caractéristiques de la culture du maïs ainsi que l’emplacement de l’exploitation déterminent la décision d’adapter le calendrier agricole.

Il faut offrir aux agriculteurs les informations liées au climat pour assurer une gestion rationnelle et efficace du temps calendrier agricole.

Il est nécessaire d’établir et de vulgariser des calendriers agricoles clairs en tenant compte des moteurs des comportements vers l’ajustement des pratiques agricoles en tant que réponse à la variabilité du climat.

Yegbemey, R.N., Kabir, H., Awoye, O.H.R., Yabi, J.A., Paraïso, A.A., 2014. Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability : A case study of maize farming in northern. Clim. Risk Manag. 3, 13–23.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability: A case study of maize farming in northern Benin, West Africa»

Lire la suite

Inefficacité des systèmes agricoles de bas-fond au Bénin (Afrique de l’Ouest) : fonction de distance directionnelle et approche bootstrap tronquée

À court terme, l’échelle d’inefficacité de l’allocation et de la production se sont avérées être les principales sources d’inefficacité.

On constate de preuves d’importantes inefficacités techniques, d’allocation et d’échelle parmi les producteurs dont l’inefficacité d’échelle, l’inefficacité allocative et l’inefficacité de la production qui demeurent les principales sources d’inefficacité.

Il est possible pour les producteurs d’augmenter le gain de profit de la production de riz et de légumes en supprimant ces inefficacités.

La maîtrise de l’eau, la taille de la main-d’œuvre familiale, les années d’expérience en gestion dans les plaines et la taille de l’exploitation agricole des hautes terres détenue par les ménages étaient aussi des facteurs influençant l’inefficacité des agriculteurs dans des régions de terres basses.

L’inefficacité d’entrée renseigne que les intrants variables (semences et engrais) n’étaient pas utilisés au niveau optimal, reflétant un accès limité à la qualité et la quantité de semences et d’engrais pour la plupart des exploitations.

Sur la base des résultats d’inefficacité, l’inefficacité des systèmes d’exploitation des bas-fonds est plus diversifiée.

Par rapport à un système maraîcher, l’inefficacité de la technique est nettement plus élevée si les agriculteurs passent à un système de riziculture.

Un gain économique et de sécurité alimentaire existe dans la promotion de stratégies de développement des bas-fonds avec des systèmes de culture riz-légumes.

L’inefficacité des entrées montre la difficulté auxquels les producteurs sont confrontés pour ajuster la qualité et la quantité de semences et d’engrais.

Besoin d’obtenir de données empiriques en soutien aux efforts de promotion d’une filière riz-légume intégrée au système agricole dans les basses terres d’Afrique de l’Ouest pour contribuer à la sécurité alimentaire.

Singbo, A.G., Lansink, A.O., 2010. Lowland farming system inefficiency in Benin (West Africa): directional distance function and truncated bootstrap approach. Food Secur. 2, 367–382.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Lowland farming system inefficiency in Benin (West Africa): directional distance function and truncated bootstrap approach»

Lire la suite

Les savoirs paysans traditionnels conservent-ils encore lʼagrobiodiversité au Bénin ?

Lʼagrobiodiversité ou diversité des plantes cultivées, élément essentiel de la sécurité alimentaire, paraît aujourdʼhui menacée par les mutations contemporaines mondiales, régionales et locales de lʼagriculture.

Quatre grandes menaces pèsent sur lʼagriculture béninoise dont la plus importante est lʼinexistence de schéma clair de diffusion semencière.

Seuls des savoirs paysans tels que le marquage culturel de certaines variétés et des pratiques fondées sur des déterminants anthropo-économiques ont permis de conserver cette diversité.

Face à lʼampleur de plus en plus importante des défis liés à la modernité, ces patrimoines deviennent insuffisants et aléatoires pour conserver lʼagrobiodiversité malgré la timide implication des encadreurs agricoles.

Nécessité de politiques claires soutenant des actions concertées entre différents acteurs pour garantir une gestion dynamique de la diversité agricole, gage de sécurité alimentaire.

L’agriculture béninoise est lourdement handicapée par des contraintes dont les plus importantes sont l’absence d’un schéma clair pour les systèmes semenciers, la « dictature » des cultures industrielles, l’abandon et la disparition des pratiques et savoirs locaux, les flux migratoires inter-régions et transfrontaliers, la forte empreinte du marché dans la définition des nouveaux objectifs de production des producteurs

Nécessité de mener et de renforcer les actions d’accompagnement et les mesures compensatoires pour freiner les impacts négatifs de certaines mutations.

Il urge de définir une politique semencière fiable avec une nécessité d’actions concertées entre les différents acteurs (recherche, ONG, projets de développement, paysans, institutions financières et décideurs) pour rendre durable l’agriculture béninoise et assurer la sécurité alimentaire des ménages ruraux pauvres.

Baco, M.N., Biaou, G., Pinton, F., Lescure, J.P., 2007. Les savoirs paysans traditionnels conservent-ils encore lʼagrobiodiversité au Bénin ? Biotechnol.Agron.Soc.Environ 11, 201–210.

Lire la suite

Apprentissage de la gestion des pêches : Evaluation d’une approche contextualisée d’évaluation réactive

Depuis longtemps, les pêcheurs de Grand-Popo sont confrontés à la rareté des ressources halieutiques et la dégradation des moyens de subsistance. Les interventions des générations sont restées inefficaces bien que les interventionnistes aient exprimé leur volonté de résoudre ces problèmes

Elle était également caractérisée par de grands écarts (inadéquations) entre les plans des interventionnistes et actions, malgré des générations d’interventions et d’évaluations de leur efficacité.

L’approche d’évaluation réactive (RE) vise à faciliter les interactions entre les intervenants et les pêcheurs pour stimuler l’apprentissage et donc réduire l’ambiguïté et les décalages dans une démarche de recherche-action.

Dans l’interaction, un certain apprentissage se produit avec les pêcheurs qui apprennent entre autres que les limites des moyens d’intervention avec un besoin d’organisation pour faire pression et surveiller les interventions pour résoudre leurs problèmes.

Le partage de connaissances des interventionnistes sur leurs rôles et leurs ressources limitées avec les pêcheurs est nécessaire afin qu’ils expriment au mieux leurs besoins financiers.

Il existe le manque d’adoption de pratiques durables par les pêcheurs suivis de l’absence d’apprentissage, par les interventionnistes, des capacités de mobilisation des ressources financières au niveau des politiciens et partenaires financiers.

Les deux catégories de parties prenantes ont développé des idées sur la façon de collaborer pour améliorer la gestion des pêches. Le processus RE a contribué à autonomiser les pêcheurs et a diminué l’ambiguïté et l’inadéquation entre les théories de l’action dans une certaine mesure.

Des limites apparaissent dans l’apprentissage et démontrent qu’il est difficile de stimuler l’apprentissage en Gestion des Ressources Naturelles avec le RE.

Le domaine de la GRN met généralement l’accent sur l’apprentissage social, qui est globalement considéré comme un apprentissage résultant des interactions sociales parmi les gens.

Kouévi, T.A., van Mierlo, B., Leeuwis, C., 2013. Learning about fishery management: Evaluation of a contextualized responsive evaluation approach. Eval. Program Plann. 41, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Learning about fishery management : Evaluation of a contextualized responsive evaluation approach »

Lire la suite