Bouturage de racines et de tiges du prunier des savanes (Vitex donania Sweet) dans les conditions écologiques du Sud-Bénin

Le prunier des savanes est un arbre à usages multiples bien connu des populations rurales et urbaines d’Afrique tropicale.

Pour assurer la propagation de cette espèce à partir d’autres organes que les graines, le bouturage à partir de fragments de tige et de racine dans des substrats comme la terre de surface du lieu de l’implantation (sable) mélangée à la fiente de volaille et le terreau de sous-bois prélevé dans la forêt de la station de recherche sur le palmier à huile de Pobé ont été utilisés.

Il est possible d’obtenir non seulement des plants à partir de tiges (46,62% de reprise) mais surtout à partir de racines (96,25% de reprise).

Un an après le repiquage, le substrat composé en volume de 2/3 de sable et de 1/3 de fiente de volaille a assuré la meilleure croissance des plants issus du bouturage.

La technique de coupe des racines est efficace et peut être utilisé pour des opérations rapides et à grande échelle de propagation de V. doniana.

Le meilleur taux de récupération est obtenu à partir de boutures de racines plantées dans des substrats contenant le fumier de volaille.

Le développement d’une méthode de propagation efficace pour les pruniers noirs représente la première étape vitale, en termes de promotion de la culture de cette plante comme source de légumes à feuilles.

Il est nécessaire d’effectuer des études supplémentaires afin de déterminer le plus approprié des pratiques culturales pour cette nouvelle culture (densité de plantation, fréquence et hauteur de coupe, réponse à l’application d’engrais organiques et minéraux).

Sanoussi, A., Ahoton, L.E., Odjo, T., 2012. Propagation of Black Plum (Vitex donania Sweet ) Using Stem and Root Cuttings in the Ecological Conditions of South Benin. TROPICULTURA 30, 107–112.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Propagation of Black Plum (Vitex donania Sweet) Using Stem and Root Cuttings in the Ecological Conditions of South Benin»

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Productivité et efficacité d’utilisation des nutriments du maïs, du sorgho et du coton dans la savane sèche d’Afrique de l’Ouest

Des pratiques agricoles durables sont nécessaires pour améliorer la sécurité alimentaire et soutenir les moyens de subsistance dans les Afrique de l’Ouest, où les carences en éléments nutritifs du sol et les systèmes de production pluviaux prédominent.

L’accumulation de la biomasse aérienne ne différait pas significativement entre les témoins, la pratique de la gestion intégrée sol-culture et l’utilisation élevée d’engrais minéraux jusqu’à 30, 50 et 60 jours après la plantation pour le maïs, le coton, et le sorgho, respectivement.

Les différences de croissance étaient substantielles pour chaque culture avec la biomasse la plus élevée surveillée avec une utilisation élevée d’engrais minéraux et la plus faible avec le témoin.

La biomasse et les rendements économiques à la récolte étaient les plus élevés sous une forte utilisation d’engrais minéraux et de pratique de gestion intégrée des sols et des cultures, même si l’ampleur était spécifique à la culture.

L’absorption de N et P par toutes cultures était plus élevé que dans les conditions de sol non amendées.

Il existe des variations intersaisonnières de l’absorption d’azote plus élevées pour le sorgho et le coton, mais plus faibles pour le maïs.

La stratégie de gestion du sol-culture intégré a donné les rendements les plus élevés et a considérablement amélioré l’efficacité d’utilisation de l’azote et du phosphore.

La pratique de gestion intégrée sol-culture conduit à l’amélioration des rendements et à l’utilisation des éléments nutritifs plus efficacement, et peut ainsi mieux soutenir les réponses de la culture sous la variabilité continue du climat.

Ces résultats peuvent contribuer à la formulation de recommandations spécifiques au site et à la culture pour pratiques agricoles dans la zone de savane sèche de l’Afrique de l’Ouest.

Amouzou, K.A., Naab, J.B., Lamers, J.P.A., Becker, M., 2018. Productivity and nutrient use efficiency of maize , sorghum , and cotton in the West African Dry Savanna. J. Plant Nutr. Soil Sci. 181, 261–274.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Productivity and nutrient use efficiency of maize, sorghum, and cotton in the West African Dry Savanna»

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Risque de prix et décisions des agriculteurs : une étude de cas du Bénin

Les agriculteurs sont confrontés à deux principaux types de risques : le risque de production et le risque de prix.

Le risque de production, ou risque de retour, concerne des événements d’origine fortuite, liés à la nature, auxquels les producteurs sont exposés. Ces chocs sont liés entre autres soit aux variations pluviométriques et climatiques, soit aux invasions d’insectes, soit à l’apparition de maladies.

Le risque de rendement est particulièrement important pour le producteur individuel. Cependant, le risque de rendement peut se refléter dans le risque de prix.

Le risque de prix dû à la volatilité des prix fait référence à des fluctuations de prix inattendues qui sont si importantes et rapides qu’il devient impossible de faire des anticipations.

L’incertitude des prix représente une menace sérieuse pour les agriculteurs, en particulier dans les pays en développement. La menace est d’autant plus grave que la proportion de ménages pauvres dans ces pays reste élevée et que la part du budget consacrée à l’alimentation ne cesse d’augmenter.

Les résultats mettent en évidence l’importance de la volatilité des prix dans les choix en amont des producteurs dans le processus de production et montrent que les producteurs ne sont pas neutres vis-à-vis du risque de prix. Ce qui suggère, pour les décideurs, une approche différente pour la gestion du risque de prix.

Il faut mener une politique de stabilisation visant à réguler les flux de marché en cas d’excédent abondant.

Il est indispensable de mettre en œuvre d’une politique nationale de gestion des stocks et de régulation des flux céréaliers destinés au marché en fonction des prévisions.

Assouto, B.A., Houensou Acclassato, D., Semedo, G., 2020. Price risk and farmers ’ decisions : A case study from Benin. Sci. African 8, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Price risk and farmers’ decisions: A case study from Benin »

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Influence du mode de cuisson sur la valeur nutritionnelle de Solanum macrocarpum, Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum, trois légumes feuilles traditionnels acclimatés au Bénin

Les légumes-feuilles, avec un apport non négligeable, constituent d’importantes sources de vitamines (surtout les vitamines A, B et C), de minéraux, d’oligo-éléments, de protéines, de fibres et de glucides. De ce fait, ils contribuent à l’amélioration de l’état nutritionnel des populations aussi bien dans les zones rurales et péri-urbaines que dans les zones urbaines.

La cuisson à l’eau bouillante augmentait les teneurs en protéines (35,71%) et en lipides (97,26%) de Amaranthus hybridus, celles en lipides (288,05%) de Solanum macrocarpum et celles en protéines (0,54%) de Ocimum gratissimum.

La cuisson à la vapeur augmentait la teneur en protéines (2,02%) de Solanum macrocarpum et une diminution de celles en protéines (-38,04%) et en lipides (-6,05%) de Ocimum gratissimum.

La cuisson à l’eau bouillante entraînait des pertes plus élevées en Calcium de -23,72%, -34,89% et -20,65% et en potassium de -61,77%, -55,04% et -44,34% respectivement pour Solanum macrocarpum, Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum que celle à la vapeur en Calcium de -1,13%, -25,09% et -10,53% et en potassium de -31,33%, -9,76% et -1,15% respectivement pour Solanum macrocarpum, Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum.

La cuisson à la vapeur augmentait des teneurs en magnésium (37,25%) et en fer (6,74%) de Solanum macrocarpum comparativement aux 35,41% et 1,40% obtenus avec la cuisson à l’eau bouillante.

La cuisson à l’eau bouillante préserve mieux les macronutriments tandis que la cuisson à la vapeur préserve mieux les minéraux.

Vodouhe, S., Dovoedo, A., Anihouvi, V.B., Tossou, R.C., Soumanou, M.M., 2012. Influence du mode de cuisson sur la valeur nutritionnelle de Solanum macrocarpum , Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum , trois légumes- feuilles traditionnels acclimatés au Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 6, 1926–1937.

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Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014

Depuis quelques années, le riz fait partie des céréales les plus consommées au Bénin.

La filière riz est réellement une filière porteuse pour le Bénin et contribue à la sécurité alimentaire du pays, mais elle est aussi pourvoyeuse de revenus pour les différents acteurs qui s’y sont engagés.

Depuis la crise alimentaire de 2007-2008, aussi bien le Gouvernement, les Partenaires techniques et Financiers et les acteurs directs de la filière (producteurs, transformateurs et commerçants) ont engagé des efforts qui ont hissé la filière riz à un niveau assez élevé en lui donnant un véritable élan.

Le maillon de la production est le plus dynamique étant donné l’engouement est l’organisation des acteurs, les productions obtenus et les différents appuis.

Le maillon des intrants spécifiques et des équipements présente différents visages. Si les intrants comme les semences certifiées de riz sont de plus en plus présents, les engrais spécifiques ne sont pas toujours disponibles. Les engrais vivriers et coton qui sont utilisés ne sont pas mis en place à temps, compromettant souvent le travail des producteurs.

Concernant les maillons transformation et commercialisation, ils connaissent aussi des évolutions même s’ils sont encore timides.

Le riz local est très peu présente/visible sur les marchés urbains ; ce qui se traduit par la forte consommation de riz dans les zones de production.

De façon générale, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. De nombreuses difficultés et contraintes minent toujours le développement de la filière riz.

Konnon, D.-D., Sotondji, C.S., Adidehou, Y.A., 2014. Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014.

 

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Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin

Le maïs (Zea mays) est une céréale de grande importance alimentaire pour de nombreuses populations en Afrique de l’Ouest, principalement au Bénin où il constitue la base du régime alimentaire des populations du Sud et du Centre du Pays.

L’épi de maïs frais bouilli est l’un des aliments obtenus de la transformation du maïs.

La production des épis de maïs frais bouillis est une activité féminine prédominante en période de disponibilité.

La technologie de préparation des épis de maïs frais bouillis diffère d’une région à une autre. Ainsi, à Parakou, l’épi de maïs frais est bouilli avec les spathes alors qu’il est bouilli sans les spathes à Cotonou.

Selon les consommateurs, la date post-récolte affecte le goût et la texture des maïs bouillis. Pour les transformatrices-vendeuses et les consommateurs, un bon maïs frais bouilli doit avoir une texture moins dure et un goût succulent.

Les caractéristiques nutritionnelles du maïs frais bouilli révèlent une richesse en glucides totaux (63,4 à 64,6% matière sèche), en protéines (12,5% matière sèche), en minéraux (1,6% matière sèche) et composés phénoliques (5,5 à 6,1% matière sèche).

Une bonne compréhension des relations existant entre les caractéristiques nutritionnelles, les propriétés technologiques et organoleptiques des variétés de maïs devrait permettre aux sélectionneurs de mieux orienter leurs programmes d’amélioration variétale d’une part, et aux utilisateurs de choisir les variétés en fonction de leur qualité technologique et nutritionnelle d’autre part.

Hongbete, F., Kindossi, J.M., Hounhouigan, J.D., Nago, M.C., 2017. Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 11, 2378–2392.

 

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Connaissances autochtones sur les races locales et les aliments à base de fonio au Bénin

La production nationale de fonio au Bénin demeure faible avec une régression continue variant de 4 164 tonnes en 1991 à 947 tonnes en 2010 (MAEP 2010). Ceci peut être due à la réduction de la superficie cultivée au profit d’autres cultures, principalement le maïs, facile à produire avec un rendement plus élevé.

Le fonio est une céréale traditionnelle très importante pour la plupart des agriculteurs qui sont souvent les gardiens d’une riche diversité de races locales ou de variétés traditionnelles. Cependant, les méthodes de production et de traitement post-récolte ont été encore traditionnelle au Bénin.

Une diversité de races locales de fonio (35 espèces) a été inventoriée avec certaines variétés locales présentant de bonnes caractéristiques agronomiques, technologiques et culinaires.

Les races locales Ipormoa, Namba, Icantoni ou Kopognakè ou Icantoga et Iporhouwan étaient bons pour cuisiner la pâte et le couscous et faciles à décortiquer

La disponibilité et l’accessibilité des aliments à base de fonio aux ménages pourraient contribuer à atténuer l’insécurité alimentaire.

Les communautés des pays en développement dépendent fortement des ressources naturelles qui non seulement agissent comme des tampons contre la faim et la pauvreté, mais aussi assure la diversité des régimes alimentaires des ménages.

Besoin de travaux supplémentaires sur les caractéristiques physico-chimiques et technologiques des différentes cultures de variétés locales de fonio au Bénin pour s’assurer de la valeur ajoutée diversifiée des aliments à base de fonio.

Ballogou, V.Y., Soumanou, M.M., Toukourou, F., Hounhouigan, D., 2014. Indigenous Knowledge on Landraces and Fonio- Based Food in Benin Indigenous Knowledge on Landraces and Fonio-Based Food in Benin. Ecol. Food Nutr. 53, 390–409.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Indigenous Knowledge on Landraces and Fonio-Based Food in Benin »

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Perception des consommateurs sur la qualité nutritionnelle et sanitaire de quelques légumes feuilles locaux produits dans la zone côtière du Sud-Bénin

La consommation des légumes feuilles locaux est une pratique ancrée dans les habitudes alimentaires des Béninois en général et des populations du Sud-Bénin en particulier.

Solanum macrocarpum L, Vernonia amygdalina Del et Amaranthus hybridus L étaient respectivement les trois principaux légumes feuilles locaux consommés au Sud-Bénin.

La valeur nutritive et la disponibilité étaient les critères de choix des légumes feuilles locaux consommés.

La perception des consommateurs sur les conditions de production et de commercialisation des légumes feuilles locaux était globalement positive.

L’état physiologique, l’absence de chenilles sur les feuilles, la couleur, le taux d’humidité et l’état hygiénique étaient les critères d’évaluation de la valeur nutritive des légumes feuilles locaux par les consommateurs.

Concernant ces critères, les attentes des consommateurs étaient globalement satisfaites. Selon les consommateurs ciblés,

La consommation des légumes feuilles locaux apporte généralement à l’organisme des sels minéraux, des vitamines A, B, D et E.

Des légumes feuilles locaux ont des vertus thérapeutiques comme les propriétés antibiotiques, de facilitation de la digestion et d’aliments énergétiques.

Des légumes feuilles locaux sont utilisés pour guérir l’ulcère gastrique, l’anémie, les maux de ventre et le diabète.

Nécessité d’opérer un réajustement au niveau des engrais chimiques et organiques mais aussi au niveau des pesticides chimiques et de l’eau d’irrigation.

Il faut maintenir l’hygiène lors du tri, du rinçage et du transport des légumes feuilles locaux puis l’assainissement des lieux de vente et d’exposition des légumes feuilles locaux (à l’ombre) afin de s’assurer de leur qualité sanitaire et nutritive.

Vodouhe, S.E., Tossou, R.C., Soumanou, M.M., 2012. Perception des consommateurs sur la qualité nutritionnelle et sanitaire de quelques légumes feuilles locaux produits dans la zone côtière du Sud-Bénin. Bull. la Rech. Agron. du Bénin 13–23.

 

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Valeur nutritionnelle et composition physico-chimique du mil (Pennisetum glaucum) produit au Bénin

Les prix élevés des aliments d’origine animale et les revenus limités gagnés dans les pays en développement ont entraîné leur dépendance à l’égard des préparations à base de céréales comme aliment de base.

Les céréales telles que le maïs, le sorgho ou le mil sont souvent utilisées dans la production de divers aliments et boissons traditionnels dans de nombreux pays africains, dont le Bénin.

Les concentrations de nutriments majeurs et mineurs comme les glucides, les protéines, les sucres ainsi que les minéraux variaient considérablement.

Certains cultivars de mil étant particulièrement enrichis en fer et en magnésium avec une grande corrélation entre l’amidon et l’amylose.

Quatre groupes de mil chandelle ont été distingués : les mils riches en fer (groupe G1), les mils riches en glucides (groupe G2) et deux mils moins nutritifs (groupes G3 et G4).

Aucune variété « tout-en-un » capable de fournir tous les avantages potentiels pour la santé attribués au mil mais les variations des niveaux de ces nutriments dépendaient à la fois de la variété de mil et du site de production.

Le mil pourrait être recommandé pour prévenir la malnutrition ou les carences alimentaires dans les populations utilisant le mil comme aliment de base, en particulier les enfants et les communautés agricoles rurales.

Nouvelles voies pour l’enrichissement du mil et opportunité de sensibiliser les agriculteurs à la sélection de variétés de mil chandelles pour réduire la malnutrition.

Adéoti, K., Kouhoundé, S.H.S., Noumavo, P.A., Baba-moussa, F., Toukourou, F., 2017. Nutritional value and physicochemical composition of pearl millet (Pennisetum glaucum ) produced in benin. J. Microbiol. Biotechnol. Food Sci. 7, 92–96.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Nutritional value and physicochemical composition of pearl millet (Pennisetum glaucum) produced in benin »

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Évaluation des propriétés nutritionnelles des variétés endogènes et améliorées de maïs (Zea mays L.) cultivées dans le sud du Bénin

Une large gamme de variétés de maïs est utilisée au Bénin mais les informations sur les caractéristiques nutritionnelles de ces variétés ne sont pas bien connues.

30 variétés de maïs ont été classées en 5 grappes en fonction de leur composition en macronutriments et en 4 grappes en fonction de leur teneur en sucres et acides organiques.

Parmi ces variétés de maïs, seulement 9 étaient d’une bonne source de protéines alors que tous étaient de bonnes sources d’énergie en raison de leur teneur totale en glucides

Les variétés du groupe 5 étaient très riches en protéines (14,34 g/100 g), tandis que la teneur en matières grasses la plus élevée (7,22 g/100 g) a été observée pour les variétés du groupe 2.

Les teneurs en glucides les plus élevées obtenues étaient de 80,64 g/100 g, 80,11 g/100 g et 79,15 g/100 g pour les variétés des groupes 1, 4 et 5 respectivement.

Les variétés des groupes 2, 3 et 4 avaient presque les mêmes teneurs en fructose comprises entre 0,04 et 0,06 % ; les variétés du groupe 1 contenaient les teneurs les plus élevées en raffinose, saccharose et glucose; ceux du groupe 2 étaient très riches en propionate et en fructose.

Certaines variétés de maïs ont un niveau élevé de protéines avec l’acide glutamique prédominant contrairement à la méthionine.

Ces variétés, en raison de leur teneur en protéines et en acides aminés, pourraient avoir de nombreux avantages en fournissant des constituants vitaux à l’organisme.

Nécessité de recherche sur les techniques de traitement qui peuvent préserver la valeur nutritionnelle de ces variétés de maïs pour garantir sécurité alimentaire au Bénin et dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest.

Semassa, A.J., Anihouvi, B.V., Padonou, W.S., Adjanohoun, A., Aly, D., Gbenou, J., Baba-Moussa, L., 2017. Nutritional Properties Assessment of Endogenous and Improved Varieties of Maize ( Zea mays L .) Grown in Southern Benin. Pakistan J. Biol. Sci. 20, 267–277.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Nutritional Properties Assessment of Endogenous and Improved Varieties of Maize (Zea mays L.) Grown in Southern Benin »

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