Une étude de diagnostic participatif du système semencier du palmier à huile (Elaeis guineensis) au Bénin

Les deux composantes du Système de semences de Palmier à Huile (SSPH) sont les systèmes de semences informels et formels.

Les systèmes de semences informels sont composés des jeunes repousses collectés dans les plantations locales de palmiers à huile et dans les plantations hybrides de palmiers à huile existantes, ainsi que de sources d’approvisionnement non autorisées, à savoir les fournisseurs non autorisés de graines de palmiers à huile germées, les détenteurs de pépinières non autorisées et les cultivateurs de palmiers à huile qui dépendent de pépinières non autorisées.

Le système formel de semences comprend le centre de recherche national sur le palmier à huile CRAPP (Centre de Recherche Agricole Plantes Pérennes), les pépiniéristes agréés, les coopératives d’État de palmiers à huile, les services de vulgarisation, les organisations de producteurs de palmiers à huile, les producteurs de palmiers à huile.

Les agriculteurs ont indiqué que le SSPH actuel n’est pas performant. Les principales contraintes sont la mauvaise répartition géographique des pépinières agrés, la mauvaise qualité génétique du matériel dans les plantations, le coût élevé du matériel de plantation hybride et le mauvais entretien des semis dans les pépinières, ce qui entraîne une mauvaise qualité physiologique.

Les pistes pour des interventions institutionnelles sont la redéfinition de la procédure d’établissement des pépinières de palmiers à huile agrées, la formalisation des pépinières actuellement non homologuées, la certification ISO des pépinières agrées et la communication sociale.

Akpo, E., Vissoh, P. v., Tossou, R.C., Crane, T., Kossou, D.K., Richards, P., Stomph, T.J., Struik, P.C., 2012. A participatory diagnostic study of the oil palm (Elaeis guineensis) seed system in Benin. NJAS – Wageningen Journal of Life Sciences 60–63.

 

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Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin.

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

NB: Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin.»

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Effet du colostrum de vache sur les performances et le taux de survie des porcelets nouveau-nés locaux en République du Bénin.

Les performances de croissance du porcelet de race locale dans les élevages traditionnels en Afrique en général et au Bénin en particulier sont médiocres, allant de 12 à 34 g/jour

Le taux de mortalité signalé se situe entre 18 et 32 % de la naissance au sevrage.

La seule alimentation du porcelet est le colostrum dans les premières heures de vie et le lait ensuite.

Le tiers des truies ne semblent pas produire suffisamment de colostrum pour répondre aux besoins des porcelets, ce qui explique la plupart des décès survenant dans les premiers jours de vie.

L’effet du colostrum bovin, sur la survie et les performances de croissance des porcelets de race locale élevés par leur mère, au Bénin, a été évalué sur un essai de 49 jours.

Au 21e jour, presque tous les porcelets du groupe ayant reçu du colostrum chauffé sont morts.

Le gain de poids quotidien le plus élevé a été obtenu dans le groupe qui a reçu du colostrum bovin décongelé (56 g/jour), suivi par le groupe laissé avec la mère (34 g/jour).

Le colostrum bovin décongelé a amélioré les performances de croissance et la survie des porcelets, probablement grâce aux composants thermolabiles.

Le colostrum bovin décongelé peut être utilisé dans nos fermes afin de réduire la mortalité avant sevrage, d’améliorer la rentabilité des éleveurs et d’assurer la survie des fermes traditionnelles.

Son utilisation pourrait être facilitée par une collaboration entre éleveurs de porcs et de bovins ou par la création d’une banque de colostrum.

Agbokounou, A.M., Ahounou, G.S., Youssao Abdou Karim, I., Mensah, G.A., Koutinhouin, B., Hornick, J.-L., 2016. Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic. Tropical Animal Health and Production 2016 49:2 49, 287–294.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic»

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Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique.

Au Bénin, L’igname est considérée comme l’un des produits stratégiques pour la sécurité alimentaire.

En 2017, au Bénin, la production moyenne annuelle d’igname sur les dix dernières campagnes est de 2 730 000 tonnes

Au cours de 2016–2017, le Bénin était le quatrième producteur mondial d’igname (5% de la production mondiale) derrière le Nigéria, la Cote d’Ivoire et le Ghana.

La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800mm.

Les départements favorables à sa production sont les Collines, le Borgou, la Donga, l’Atacora, l’Alibori, le Zou et le Plateau

Les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames.

Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées sont : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies et rituels.

L’accroissement de la production s’explique pour plus des trois quarts par l’augmentation des surfaces avec pour conséquence le déboisement de milliers d’hectares de formations végétales chaque année.

Il devient indispensable de développer de nouvelles technologies de production qui concilient la gestion durable des terres, la préservation de la biodiversité et une agriculture résiliente aux dérèglements climatiques.

Adifon, F.H., Yabi, I., Vissoh, P., Balogoun, I., Dossou, J., Saïdou, A., 2019. Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique. Cahiers Agricultures 28, 22.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Ecology, cropping systems and food uses of yams in tropical Africa: a literature review»

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Diversité des vergers d’agrumes des petits exploitants et goulots d’étranglement de la culture : pistes de recherche pour une production améliorée au Bénin, Afrique de l’Ouest.

La production et la consommation de fruits en Afrique subsaharienne au cours des deux dernières décennies, pour réduire la malnutrition et les maladies chroniques restent faibles et ont reçu moins d’attention

La connaissance de la situation actuelle de la production et des options d’amélioration est encore limitée.

Quatre catégories d’exploitations agrumicoles basées sur les ressources biophysiques, les ressources socio-économiques et les pratiques de gestion du système ont été identifiées.

Les catégories 1 et 2 comprennent les exploitations caractérisées par des systèmes de culture moins diversifiés avec des pratiques de gestion non recommandées.

Les catégories de vergers 3 et 4 comprennent des fermes avec une grande diversité variétale et des pratiques de gestion améliorées à la différence que les agriculteurs de la catégorie 4 négligent les pratiques de tuteurage et de déterrage.

La formation a un impact positif sur les pratiques de gestion des vergers et le rendement.

Les cinq goulots d’étranglement les plus cités entravant la production d’agrumes au Bénin étaient liés aux défis de la gestion des parasites et des maladies, à l’accès aux engrais et aux pesticides, à la variabilité climatique, au manque de connaissances techniques et à la fluctuation des marchés/prix.

Les interventions visant à augmenter la production doivent être spécifiques, avec des programmes de formation adaptés sur les pratiques de gestion des vergers d’agrumes, l’évaluation de la qualité des plants, les stratégies de lutte intégrée contre les parasites et la conservation des ressources génétiques des agrumes.

Akohoue, F., Segnon, A.C., Achigan-Dako, E.G., 2018. Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa. Experimental Agriculture 54, 641–654.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa.»

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Diversité, distribution et importance ethnobotanique de l’igname trifoliée africaine sauvage [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] cultivée au Bénin.

Dioscorea dumetorum est une importante culture de tubercules indigènes communément cultivée en Afrique de l’Ouest.

Les agriculteurs locaux ont développé des connaissances importantes sur la production et les utilisations de ce tubercule indigène.

25 variétés locales nommées par les agriculteurs, regroupées en trois morphotypes principaux (chaire de couleur blanche, jaune pâle, jaune foncé), ont été enregistrées.

Les agro-écologies du sud et du centre présentent la plus grande diversité de cultivars, tandis que les agro-écologies du nord sont moins diversifiées.

Les cultivars jaune pur étaient le morphotype le plus populaire.

Les critères de préférence des agriculteurs dans la sélection des cultivars reposaient essentiellement sur les attributs des plantes et l’adaptation au stress environnemental.

Le système de gestion des semences est resté traditionnel.

La culture est principalement destinée à l’alimentation et au commerce, mais elle est également utilisée dans la médecine traditionnelle et les rituels magico-mystiques.

Les tubercules sont le plus souvent consommés sous la forme bouillie.

Les maladies les plus importantes traitées par les communautés locales à l’aide de D. dumetorum concernaient les troubles du système digestif (vomissements, coliques), suivis par les infections (malaria, hédonisme), les troubles du système circulatoire et du métabolisme (hypertension artérielle, diabète).

Malgré son statut négligé, D. dumetorum est bien apprécié, ce qui indique que son potentiel peut être valorisé économiquement pour répondre aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin et ailleurs.

Des stratégies intégrées pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques de D. dumetorum doivent être développées.

Adigoun-Akotegnon, F.A., Adoukonou-Sagbadja, H., Fadinan, C., Tchougourou, A., Agassounon-Tchibozo, M., Ahanhanzo, C., 2019. Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2019 66:3 66, 659–683.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin»

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Analyse participative de l’innovation le long des chaînes de valeur de l’élevage : cas de la chaîne de valeur du porc au Bénin

La pauvreté rurale en Afrique subsaharienne reste un énorme défi malgré le développement agricole successif des politiques, dont la plupart n’ont pas réussi à impliquer activement les parties prenantes. La hausse actuelle de la demande de porc au Bénin appelle à une évaluation de la chaîne de valeur porcine (CV) pour envisager son développement.

Une approche participative se joignant à une stimulation de l’innovation chez les parties prenantes a permis de retenir trois profils d’innovation pour chaque catégorie, ce qui peut être compris comme couvrant 2 profils d’innovateur distincts (éleveurs porcins, charcutiers) et un profil de non-innovateur (fournisseurs d’intrants).

Les profils qualifiés d’« innovateurs » représentaient 82 %, 84 % et 76 % respectivement chez les éleveurs, les charcutiers et les fournisseurs d’intrants.

Le manque de professionnalisation apparaissait aux acteurs comme la principale contrainte.

Les charcutiers ont gagné la plus grande partie de la valeur ajoutée, suivis des fournisseurs d’intrants.

Il est préconisé que la méthode participative actuelle, tout en caractérisant les chaînes de valeur de manière rapide, jette en outre les bases du dialogue entre les acteurs et de la stimulation de l’innovation le long de la chaine de valeur du porc, qui peut être davantage soutenu par une plate-forme d’échange.

Il est nécessaire d’installer une plateforme d’innovation pour aider à combler le fossé entre les initiatives ascendantes et les initiatives précédemment mises en œuvre par les politiques descendantes.

Govoeyi, B., Ahounou, S.G., Agbokounou, A.M., Salifou, C.F.A., Dotche, I.O., Kiki, P.S., Youssao, I., Karim, A., Antoine-moussiaux, N., 2019. Participatory innovation analysis along livestock value chains : Case of swine value chain in Benin. Agric. Syst. 174, 11–22.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Participatory innovation analysis along livestock value chains: Case of swine value chain in Benin»

 

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Évaluation participative de races locales de l’igname de Guinée (complexe Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir.) du Bénin et caractérisation agro-morphologique de cultivars tolérants à la sécheresse, à l’humidité élevée du sol et aux copeaux de stockage d’insectes

L’igname de Guinée (complexe Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir.) est une importante culture de tubercules qui contribue fortement à la sécurité alimentaire et à la pauvreté allégement au Bénin.

Il existe au Bénin, de nombreux cultivars d’igname avec de bonnes qualités agronomiques et de performances culinaires bien que ceux résistants ou tolérants à divers facteurs biotiques et abiotiques affectent la production d’igname sont peu nombreux.

Ces pools de cultivars pourraient servir dans le programme de sélection ou être directement utilisé dans les échanges variétaux vers les zones d’intérêts.

La caractérisation agromorphologique menée par pool de cultivars performants révèle l’existence de nombreux doublons qui devraient être clarifié avec l’utilisation de marqueurs moléculaires.

La floraison, le sexe et l’intensité de floraison de différents cultivars ont été analysés et ont révélé un faible taux (11,68 %) de plantes non florifères, un taux élevé (61,03 %) de plantes à faible intensité de floraison et cinq types d’inflorescences mâles indiquant une évolution hypothétique vers la suppression de floraison avec les ignames cultivées.

Les pools de cultivars les plus performants identifiés peuvent servir de sources de gènes pour la sélection des programmes et être directement exploitée par le

développement de programmes et projets à travers des échanges variétaux.

Pour une meilleure conservation et utilisation, la caractérisation moléculaire des cultivars tolérants à la sécheresse, à l’humidité élevée du sol et aux copeaux le stockage des insectes est recommandé.

Loko, Y.L., Adjatin, A., Dansi, A., Vodouhe, R., Sanni, A., 2015. Participatory evaluation of Guinea yam ( Dioscorea cayenensis Lam .– D . rotundata Poir . complex ) landraces from Benin and agro-morphological characterization of cultivars tolerant to drought , high soil moisture and chips storage insects. Genet. Resour. Crop Evol. 62, 1181–1192.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Participatory evaluation of Guinea yam (Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir. complex) landraces from Benin and agro-morphological characterization of cultivars tolerant to drought, high soil moisture and chips storage insects»

 

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Gestion à la ferme et évaluation participative de la diversité du pois cajan (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) à travers les zones agroécologiques de la République du Bénin

Le pois cajan est une légumineuse vivrière à usages multiples qui contribue à la sécurité alimentaire dans la République de Bénin.

La nomenclature et la taxonomie folkloriques étaient principalement basées sur la couleur et la taille du tégument.

Le système de semences de pois cajan est informel. Sur la base des caractéristiques des graines, quinze variétés locales ont été enregistrées dont sept nouvelles races locales.

La zone soudano-guinéenne, en nette augmentation de production, contenait le plus grand nombre (11) de races locales.

Dix contraintes sont connues pour affecter la production de pois cajan au Bénin, avec des ravageurs et des maladies comme le plus critique dans toutes les zones agro-écologiques.

Les variétés à produire doivent être sélectionnées sur la base de 11 critères dont la précocité, la résistance aux ravageurs et aux maladies dans les trois zones écologiques et l’adaptabilité à tout type de sol dans la zone soudanienne.

Mettre en œuvre un programme de conservation génétique du pois cajan au Bénin en tenant compte de la diversité, des contraintes de production et des préférences variétales, qui varient selon les zones agro-écologiques.

Promouvoir des stratégies de conservation in situ et ex situ pour préserver les variétés locales de pois cajan.

Recommandation sur les caractérisations morphologiques et moléculaires des cultivars identifiés pour aider à sélectionner les variétés adaptées aux programmes de sélection.

Kinhoégbè, G., Djèdatin, G., Loko, Y.E.L., Favi, A.G., Adomou, A., Agbangla, C., Dansi, A., 2020. On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea ( Cajanus cajan [ L .] Millspaugh ) diversity across the agro- ecological zones of the Republic of Benin. J. Ethnobiol. Ethnomed. 1–21.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) diversity across the agroecological zones of the Republic of Benin »

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Réduire les émissions de CO2 du sol et améliorer le rendement du riz pluvial avec le non-labour, le paillis de paille et la fertilisation azotée dans le nord du Bénin

Pour explorer des moyens efficaces de réduire les émissions de CO2 du sol et d’augmenter le rendement en grains, des expériences sur le terrain ont été menée sur deux sols de riz pluvial (Lixisols et Luvisols gleyiques) au nord du Bénin en Afrique de l’Ouest.

L’humidité du sol était le principal facteur expliquant la saisonnalité et la variabilité des émissions de CO2 du sol avec des émissions beaucoup plus importantes en saison des pluies qu’en saison sèche.

Le non-travail du sol a considérablement réduit les émissions de CO2 du sol par rapport au travail du sol manuel.

Les émissions de CO2 du sol plus élevées ont été enregistrés dans les traitements paillis de même que dans les traitements fertilisés que ceux non fertilisés.

La biomasse et le rendement du riz ont considérablement augmenté avec l’application de paillis de paille de riz et l’engrais azoté.

L’émission de CO2 du sol par unité de rendement en grains était plus faible dans le cas du non-labour, du paillis de paille de riz et des traitements aux engrais azotés.

La riziculture continue sous travail manuel du sol et l’enlèvement/brûlage des résidus de culture est préjudiciable au sol et aussi négatif pour l’environnement et la qualité du rendement des cultures.

L’adoption de méthodes de travail du sol appropriées, l’application de résidus de culture et une bonne fertilisation sont bénéfiques pour le sol, l’environnement, la qualité du rendement des cultures et même pour les agriculteurs pauvres en ressources.

Il faut confirmer par des études, les effets de ces pratiques de gestion sur les cultures qualité, leurs interactions avec les variétés, la pertinence des interactions entre la fertilisation azotée et le site, le sol et pratiques de travail du sol.

Dossou-yovo, E.R., Brüggemann, N., Jesse, N., Huat, J., Ago, E.E., Euloge, A.K., 2016. Reducing soil CO2 emission and improving upland rice yield with no-tillage , straw mulch and nitrogen fertilization in northern Benin. Soil Tillage Res. 156, 44–53.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre Reducing soil CO2 emission and improving upland rice yield with no-tillage, straw mulch and nitrogen fertilization in northern Benin »

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