Évaluation participative de races locales de l’igname de Guinée (complexe Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir.) du Bénin et caractérisation agro-morphologique de cultivars tolérants à la sécheresse, à l’humidité élevée du sol et aux copeaux de stockage d’insectes

L’igname de Guinée (complexe Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir.) est une importante culture de tubercules qui contribue fortement à la sécurité alimentaire et à la pauvreté allégement au Bénin.

Il existe au Bénin, de nombreux cultivars d’igname avec de bonnes qualités agronomiques et de performances culinaires bien que ceux résistants ou tolérants à divers facteurs biotiques et abiotiques affectent la production d’igname sont peu nombreux.

Ces pools de cultivars pourraient servir dans le programme de sélection ou être directement utilisé dans les échanges variétaux vers les zones d’intérêts.

La caractérisation agromorphologique menée par pool de cultivars performants révèle l’existence de nombreux doublons qui devraient être clarifié avec l’utilisation de marqueurs moléculaires.

La floraison, le sexe et l’intensité de floraison de différents cultivars ont été analysés et ont révélé un faible taux (11,68 %) de plantes non florifères, un taux élevé (61,03 %) de plantes à faible intensité de floraison et cinq types d’inflorescences mâles indiquant une évolution hypothétique vers la suppression de floraison avec les ignames cultivées.

Les pools de cultivars les plus performants identifiés peuvent servir de sources de gènes pour la sélection des programmes et être directement exploitée par le

développement de programmes et projets à travers des échanges variétaux.

Pour une meilleure conservation et utilisation, la caractérisation moléculaire des cultivars tolérants à la sécheresse, à l’humidité élevée du sol et aux copeaux le stockage des insectes est recommandé.

Loko, Y.L., Adjatin, A., Dansi, A., Vodouhe, R., Sanni, A., 2015. Participatory evaluation of Guinea yam ( Dioscorea cayenensis Lam .– D . rotundata Poir . complex ) landraces from Benin and agro-morphological characterization of cultivars tolerant to drought , high soil moisture and chips storage insects. Genet. Resour. Crop Evol. 62, 1181–1192.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Participatory evaluation of Guinea yam (Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir. complex) landraces from Benin and agro-morphological characterization of cultivars tolerant to drought, high soil moisture and chips storage insects»

 

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Pratiques de conservation et perception de la qualité des crevettes tout au long de la chaîne de commercialisation locale au Bénin

Les produits de la pêche sont des denrées alimentaires importantes pour des millions de personnes les gens en Afrique ; il constitue une source importante d’animaux des protéines, accessibles aux ménages à faibles revenus, surtout dans les régions où le prix de la viande est hors de la portée d’un consommateur moyen.

Au Bénin, la pêche à la crevette joue un rôle socio-économique important, puisque les crevettes fraîches sont l’un des produits d’exportation les plus importants du pays.

La transformation et la commercialisation des crevettes sont des activités féminines de divers groupes socioculturels dont : Pédah (35%), Sahouè (9%), Xwla (20%), Aïzo (20%), Goun (16%) et Kotafon (1%).

Sur les marchés locaux, l’offre de crevettes est constituée de poudre de crevettes fumées (40%), crevettes entières fumées (32,6%), crevettes fraîches (26,6%) et crevettes frites (0,7%).

La qualité des crevettes fraîches s’apprécie à travers la couleur, l’odeur et la taille tandis que les fumés sont appréciés par la couleur, l’intégrité, la fermeté, la taille et le goût. L’importance de chacun de ces critères change selon les acteurs de la chaîne de marchandisage locale.

Les principales méthodes de conservation des crevettes fraîches utilisées dans les zones d’enquête sont le fumage et le refroidissement.

On note un manque d’hygiène et de standardisation des techniques de transformation, d’utilisation de matériaux d’emballage inadéquats et la nature instable

des crevettes fumées pendant le stockage.

Des investigations futures doivent être entreprises pour caractériser les crevettes fraîches et leurs sous-produits commercialisés dans la chaîne de commercialisation locale sur les aspects microbiologiques et physico-chimiques

Kpoclou, E.Y., Anihouvi, V.B., Scippo, M.L., Hounhouigan, J.D., 2013. Preservation practices and quality perception of shrimps along the local merchandising chain in Benin. African J. Agric. Res. 8, 3405–3414.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Preservation practices and quality perception of shrimps along the local merchandising chain in Benin »

 

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Profil physico-chimique du malt produit à partir de deux variétés de sorgho utilisées pour la production locale de bière (Tchakpalo) au Bénin

Le malt détermine le goût et la qualité du tchakpalo. La valeur brassicole du malt est principalement déterminée par son pouvoir diastatique et son extrait hydrosoluble.

Pour y parvenir, la caractérisation physico-chimique des échantillons de variétés blanches et rouges de malt de sorgho par rapport à une variété importée du Nigeria nommée Farafara et sélectionnée pour ses propriétés brassicoles a été effectuée.

La matière sèche des échantillons de variétés de sorgho blanc et rouge était respectivement de 89,44 ± 0,21 % et 90,15±0,20 %. Les mille poids de grains étaient respectivement de 34,66±0,33g et 31,79±0,35g et les taux de germination étaient de 97,66 ± 1,2 % et 75,33 ± 1,5 %.

La teneur en protéines des variétés blanches et rouges du Bénin et importées varie de 9,75 ± 0,7 % à 12,21 ± 0,1 % tandis que la teneur en cendres variait de 1,25 ± 0,02 à 1,4 ± 0,04 %.

Les tests de broyage ont montré que le moulin à maïs n’était pas adapté au broyage du malt de sorgho.

Les variétés de sorgho du Bénin pourraient présenter des caractéristiques physico-chimiques qui les prédisposent pour le maltage.

Il est recommandé aux producteurs de constituer des coopératives pour acquérir des moulins spécialisés ce qui pourrait leur permettre d’obtenir des gruaux pour une bonne extraction lors du brassage.

La caractérisation biochimique d’échantillons de malt de sorgho béninois pouvant

mettre en évidence leur pouvoir diastatique pourrait être très intéressante pour le futur.

Il est donc important pour la recherche scientifique de finaliser un modèle de broyeur adapté au broyage du malt de sorgho.

Konfo, T.R.C., Adjou, E.S., Ahoussi-dahouenon, E., Mohamed, S., Sohounhloue, D.C., 2014. Physico-chemical profile of malt produced from two sorghum varieties used for local beer ( Tchakpalo ) production in Benin. Int. J. Biosci. 5, 217–225.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Physico-chemical profile of malt produced from two sorghum varieties used for local beer (Tchakpalo) production in Benin»

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Pratiques à la ferme, cartographie et utilisations des ressources génétiques de l’arachide de Kersting [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] à travers les zones écologiques du Bénin et du Togo

Améliorer la productivité de la culture d’arachide dans les pays en voie de développement est d’une importance capitale pour fournir des régimes alimentaires de qualité à la population croissante ainsi que des options de résilience pour les petits agriculteurs afin de s’adapter au changement climatique.

Au total, 308 accessions d’arachide de Kersting ont été collectés selon les critères des agriculteurs tels que la couleur du grain, taille des grains, temps de maturité, potentiel de rendement, médicinal propriétés et commercialisation.

Selon les accessions des agriculteurs, cinq races locales basées uniquement sur la couleur du grain ont été regroupé.

On note la culture de toutes les races locales dans la zone soudanienne alors que seulement trois d’entre elles sont cultivées dans les zones guinéenne et soudano-guinéenne.

Le choix des variétés locales pour la production est fonction de l’intention locale de production et de différentes catégories d’utilisation selon les zones écologiques.

Il faut proposer des actions adaptées y compris efficaces in situ et les stratégies de conservation ex situ, la collection de matériel génétique et la caractérisation dans d’autres pays où la récolte est produite.

Il est important de développer de nouveaux cultivars avec les caractéristiques préférées des agriculteurs et l’amélioration de la base génétique de l’espèce.

Akohoué, F., Sibiya, J., Achigan-dako, E.G., 2019. On-farm practices , mapping , and uses of genetic resources of Kersting ’ s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms ) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo. Genet. Resour. Crop Evol. 66, 195–214.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm practices, mapping, and uses of genetic resources of Kersting’s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo »

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Gestion des déchets organiques pour la production d’asticots utilisés comme source de protéines dans l’alimentation animale : une revue

La farine de poisson est le principal composant de l’alimentation en aquaculture et représente 40 à 60% des protéines totales dans l’aquaculture et les aliments monogastriques.

Les ressources alimentaires alternatives des insectes et autres invertébrés comestibles constituent une solution durable pour l’alimentation animale mais sont classées dans des sources peu connues.

En l’absence d’une concurrence alimentaire avec la nutrition humaine, les larves de mouches ou asticots en raison de la facilité de production, de la durée du cycle de production et de l’importance de leur biomasse figurent parmi les invertébrés les plus ciblés.

La farine d’asticots a des qualités nutritionnelles comparables à la farine de poisson, de soja et contient de nombreuses autres matières azotées conventionnelles.

La composition chimique des insectes comestibles en général et des asticots en particulier est similaire voire meilleure que celle des ingrédients alimentaires conventionnels et leur utilisation dans l’alimentation des poissons induit de bonnes performances zootechniques.

Les conséquences de ce mode alternatif d’alimentation animale sont minimes et peuvent être atténuées par le choix raisonné des substrats de production, de l’environnement de leur production et des procédés de pré-transformation en ingrédients alimentaires comparables au poisson.

Sa production permet de recycler les déchets organiques et par conséquent la gestion de l’environnement.

Recommandation d’insérer les asticots dans l’alimentation des poissons.

Odjo, I.N., Djihinto, G.A., Vodounnou, D.S.J. V, Djissou, A.S.M., Bonou, C., Mensah, G.A., Fiogbé, E.D., 2019. Organic waste management for the maggots production used as source of protein in animal feed : A review. Int. J. Fish. Aquat. Stud. 7, 122–128.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Organic waste management for the maggots production used as source of protein in animal feed: A review »

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Pratiques à la ferme, cartographie et utilisations des ressources génétiques de l’arachide de Kersting [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] à travers les zones écologiques du Bénin et du Togo

Améliorer la productivité de la culture d’arachide dans les pays en voie de développement est d’une importance capitale pour fournir des régimes alimentaires de qualité à la population croissante ainsi que des options de résilience pour les petits agriculteurs afin de s’adapter au changement climatique.

Au total, 308 accessions d’arachide de Kersting ont été collectés selon les critères des agriculteurs tels que la couleur du grain, taille des grains, temps de maturité, potentiel de rendement, médicinal propriétés et commercialisation.

Selon les accessions des agriculteurs, cinq races locales basées uniquement sur la couleur du grain ont été regroupé.

On note la culture de toutes les races locales dans la zone soudanienne alors que seulement trois d’entre elles sont cultivées dans les zones guinéenne et soudano-guinéenne.

Le choix des variétés locales pour la production est fonction de l’intention locale de production et de différentes catégories d’utilisation selon les zones écologiques.

Il faut proposer des actions adaptées y compris efficaces in situ et les stratégies de conservation ex situ, la collection de matériel génétique et la caractérisation dans d’autres pays où la récolte est produite.

Il est important de développer de nouveaux cultivars avec les caractéristiques préférées des agriculteurs et l’amélioration de la base génétique de l’espèce.

Akohoué, F., Sibiya, J., Achigan-dako, E.G., 2019. On-farm practices , mapping , and uses of genetic resources of Kersting ’ s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms ) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo. Genet. Resour. Crop Evol. 66, 195–214.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm practices, mapping, and uses of genetic resources of Kersting’s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo »

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Production d’oignons (Allium Cepa) en zones urbaines et périurbaines : performance financière et importance de cette activité pour les maraîchers du sud Bénin

La sécurité alimentaire a toujours été et continue d’être une préoccupation majeure pour tous les pays du monde. Cette préoccupation est d’autant plus pérenne dans les pays en développement comme le Bénin avec un faible niveau économique et une agriculture encore rudimentaire et extensive.

Le maraîchage, pratiqué en zone urbaine et périurbaine, permet de réduire l’insuffisance alimentaire.

La production d’oignons est un secteur très important qui peut être considéré non seulement pour assurer la sécurité alimentaire des populations urbaines mais aussi pour améliorer les conditions de vie des producteurs.

Des analyses effectuées, il ressort que la production d’oignons est rentable d’un point de vue financier.

Cette performance est renforcée par des facteurs tels que l’âge, l’expérience et l’appartenance à un groupement de producteurs.

L’oignon occupe une place particulière sur le marché production maraîchère selon la majorité des producteurs.

Cette production améliore leur situation socio-économique et alimentaire. En plus de sa performance financière, il impacte la vie des producteurs du point de vue sanitaire, nutritionnel et environnemental.

Plusieurs contraintes minent la production d’oignons et donc constituent des préoccupations importantes des producteurs. Elles sont d’ordre financière, institutionnelle, organisationnelle, immobilière et celles directement liées à la production.

Nécessité d’améliorer les politiques agricoles pour limiter les contraintes de cette production dans le sud du Bénin et permettre le développement de ce secteur.

Miassi, Y., Dossa, F., Banzou, K., 2018. Onion ( Allium Cepa ) Production in Urban and Peri-Urban Areas : Financial Performance and Importance of This Activity for Market Gardeners in Southern Benin. Curr. Investig. Agric. Curr. Res. 3, 1–13.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Onion (Allium Cepa) Production in Urban and Peri-Urban Areas: Financial Performance and Importance of This Activity for Market Gardenersin Southern Benin »

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Gestion à la ferme et évaluation participative de la diversité du pois cajan (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) à travers les zones agroécologiques de la République du Bénin

Le pois cajan est une légumineuse vivrière à usages multiples qui contribue à la sécurité alimentaire dans la République de Bénin.

La nomenclature et la taxonomie folkloriques étaient principalement basées sur la couleur et la taille du tégument.

Le système de semences de pois cajan est informel. Sur la base des caractéristiques des graines, quinze variétés locales ont été enregistrées dont sept nouvelles races locales.

La zone soudano-guinéenne, en nette augmentation de production, contenait le plus grand nombre (11) de races locales.

Dix contraintes sont connues pour affecter la production de pois cajan au Bénin, avec des ravageurs et des maladies comme le plus critique dans toutes les zones agro-écologiques.

Les variétés à produire doivent être sélectionnées sur la base de 11 critères dont la précocité, la résistance aux ravageurs et aux maladies dans les trois zones écologiques et l’adaptabilité à tout type de sol dans la zone soudanienne.

Mettre en œuvre un programme de conservation génétique du pois cajan au Bénin en tenant compte de la diversité, des contraintes de production et des préférences variétales, qui varient selon les zones agro-écologiques.

Promouvoir des stratégies de conservation in situ et ex situ pour préserver les variétés locales de pois cajan.

Recommandation sur les caractérisations morphologiques et moléculaires des cultivars identifiés pour aider à sélectionner les variétés adaptées aux programmes de sélection.

Kinhoégbè, G., Djèdatin, G., Loko, Y.E.L., Favi, A.G., Adomou, A., Agbangla, C., Dansi, A., 2020. On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea ( Cajanus cajan [ L .] Millspaugh ) diversity across the agro- ecological zones of the Republic of Benin. J. Ethnobiol. Ethnomed. 1–21.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) diversity across the agroecological zones of the Republic of Benin »

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Réduire les émissions de CO2 du sol et améliorer le rendement du riz pluvial avec le non-labour, le paillis de paille et la fertilisation azotée dans le nord du Bénin

Pour explorer des moyens efficaces de réduire les émissions de CO2 du sol et d’augmenter le rendement en grains, des expériences sur le terrain ont été menée sur deux sols de riz pluvial (Lixisols et Luvisols gleyiques) au nord du Bénin en Afrique de l’Ouest.

L’humidité du sol était le principal facteur expliquant la saisonnalité et la variabilité des émissions de CO2 du sol avec des émissions beaucoup plus importantes en saison des pluies qu’en saison sèche.

Le non-travail du sol a considérablement réduit les émissions de CO2 du sol par rapport au travail du sol manuel.

Les émissions de CO2 du sol plus élevées ont été enregistrés dans les traitements paillis de même que dans les traitements fertilisés que ceux non fertilisés.

La biomasse et le rendement du riz ont considérablement augmenté avec l’application de paillis de paille de riz et l’engrais azoté.

L’émission de CO2 du sol par unité de rendement en grains était plus faible dans le cas du non-labour, du paillis de paille de riz et des traitements aux engrais azotés.

La riziculture continue sous travail manuel du sol et l’enlèvement/brûlage des résidus de culture est préjudiciable au sol et aussi négatif pour l’environnement et la qualité du rendement des cultures.

L’adoption de méthodes de travail du sol appropriées, l’application de résidus de culture et une bonne fertilisation sont bénéfiques pour le sol, l’environnement, la qualité du rendement des cultures et même pour les agriculteurs pauvres en ressources.

Il faut confirmer par des études, les effets de ces pratiques de gestion sur les cultures qualité, leurs interactions avec les variétés, la pertinence des interactions entre la fertilisation azotée et le site, le sol et pratiques de travail du sol.

Dossou-yovo, E.R., Brüggemann, N., Jesse, N., Huat, J., Ago, E.E., Euloge, A.K., 2016. Reducing soil CO2 emission and improving upland rice yield with no-tillage , straw mulch and nitrogen fertilization in northern Benin. Soil Tillage Res. 156, 44–53.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre Reducing soil CO2 emission and improving upland rice yield with no-tillage, straw mulch and nitrogen fertilization in northern Benin »

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Quantification des compromis entre les niveaux de rendement futurs, la disponibilité alimentaire et la conservation des forêts et des terres boisées au Bénin

Répondre au double objectif de sécurité alimentaire et de protection des écosystèmes est un enjeu majeur en Afrique subsaharienne (ASS).

Dans la plupart des scénarios, les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement requis pour maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire peuvent être atteint d’ici 2050 en maintenant le taux moyen d’augmentation des rendements enregistré au cours des deux dernières décennies et demie en plus de l’intensité de culture actuelle.

Cependant, les rendements devront augmenter à un rythme plus rapide qu’auparavant afin d’atteindre les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement d’ici 2100.

Sans les niveaux déclarés de fermeture des écarts de rendement, les superficies emblavées pour la culture du maïs, manioc et igname devront augmenter de 95%, 102% et 250% respectivement afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant.

La sécurité alimentaire dans les décennies à venir sera un défi majeur en ASS et les efforts pour y remédier seront encore plus compromis par le changement climatique, la croissance démographique rapide et la nécessité de protéger les écosystèmes naturels tels que les forêts et les terres boisées.

La production agricole sur les terres cultivées existantes devra augmenter afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant en raison de la croissance démographique rapide, le changement climatique réduira les rendements maximaux pouvant être atteints dans les systèmes de production pluviaux existants.

Les résultats de la sécurité alimentaire et les objectifs de conservation des forêts et des terres boisées au Bénin et probablement dans la région de l’ASS sont inextricablement liés et nécessitent des stratégies de gestion holistiques qui prennent en compte les compromis et les co-bénéficiaires.

Duku, C., Zwart, S.J., van Bussel, L.G.J., Hein, L., 2018. Quantifying trade-offs between future yield levels , food availability and forest and woodland conservation in Benin. Sci. Total Environ. 610–611, 1581–1589.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Quantifying trade-offs between future yield levels, food availability and forest and woodland conservation in Benin»

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