Productivité des systèmes à base d’igname avec des légumes herbacés et des jachères courtes dans la zone de transition Guinéo-Soudanaise du Bénin

Le principal moteur de la recherche dans l’agriculture est d’augmenter le rendement des cultures vivrières. En agriculture, pour rester productif, il faudra reconstituer les nutriments enlevés ou perdus du sol.

Des comparaisons ont été effectuées entre les petits exploitants de systèmes traditionnels (jachère d’un an d’Andropogonon gayanus -rotation de l’igname ; rotation maïs-igname) avec des systèmes avec légumineuses (Aeschynomene histrix en culture intercalaire avec rotation maïs-igname ; Mucuna pruriens en culture intercalaire avec rotation maïs-igname).

La production de matière sèche (tubercules, pousses), nutriments éliminés ou recyclés, et les propriétés du sol ont été considérablement améliorées sur systèmes à base d’igname avec des légumineuses en comparaison avec les systèmes traditionnels.

La quantité de nutriments recyclés ou éliminés dépendait de la production de matière sèche qui, en tour, dépendait de la fertilité du sol et des effets des précipitations.

Les systèmes à base d’igname avec des légumineuses ont apporté une valeur actuelle plus élevée que les systèmes traditionnels dans les quatre premières années et semblait attrayant pour la terre, la main-d’œuvre et rentabilité financière.

Les petits agriculteurs qui pratiquent Mucuna pruriens var utilis ou Aeschynomene histrix dans les systèmes de culture à base d’igname peuvent répondre à leurs besoins de sécurité alimentaire immédiate et de liquidités tout en maintenant la fertilité des sols.

Maliki, R., Toukourou, M., Sinsin, B., Vernier, P., 2012. Productivity of yam-based systems with herbaceous legumes and short fallows in the Guinea-Sudan transition zone of Benin. Nutr Cycl Agroecosyst 92, 9–19.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Productivity of yam-based systems with herbaceous légumes and short fallows in the Guinea-Sudan transition zone of Benin»

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Productivité et efficacité d’utilisation des nutriments du maïs, du sorgho et du coton dans la savane sèche d’Afrique de l’Ouest

Des pratiques agricoles durables sont nécessaires pour améliorer la sécurité alimentaire et soutenir les moyens de subsistance dans les Afrique de l’Ouest, où les carences en éléments nutritifs du sol et les systèmes de production pluviaux prédominent.

L’accumulation de la biomasse aérienne ne différait pas significativement entre les témoins, la pratique de la gestion intégrée sol-culture et l’utilisation élevée d’engrais minéraux jusqu’à 30, 50 et 60 jours après la plantation pour le maïs, le coton, et le sorgho, respectivement.

Les différences de croissance étaient substantielles pour chaque culture avec la biomasse la plus élevée surveillée avec une utilisation élevée d’engrais minéraux et la plus faible avec le témoin.

La biomasse et les rendements économiques à la récolte étaient les plus élevés sous une forte utilisation d’engrais minéraux et de pratique de gestion intégrée des sols et des cultures, même si l’ampleur était spécifique à la culture.

L’absorption de N et P par toutes cultures était plus élevé que dans les conditions de sol non amendées.

Il existe des variations intersaisonnières de l’absorption d’azote plus élevées pour le sorgho et le coton, mais plus faibles pour le maïs.

La stratégie de gestion du sol-culture intégré a donné les rendements les plus élevés et a considérablement amélioré l’efficacité d’utilisation de l’azote et du phosphore.

La pratique de gestion intégrée sol-culture conduit à l’amélioration des rendements et à l’utilisation des éléments nutritifs plus efficacement, et peut ainsi mieux soutenir les réponses de la culture sous la variabilité continue du climat.

Ces résultats peuvent contribuer à la formulation de recommandations spécifiques au site et à la culture pour pratiques agricoles dans la zone de savane sèche de l’Afrique de l’Ouest.

Amouzou, K.A., Naab, J.B., Lamers, J.P.A., Becker, M., 2018. Productivity and nutrient use efficiency of maize , sorghum , and cotton in the West African Dry Savanna. J. Plant Nutr. Soil Sci. 181, 261–274.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Productivity and nutrient use efficiency of maize, sorghum, and cotton in the West African Dry Savanna»

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Analyse de la transmission des prix à l’aide de modèles à seuil : une application aux marchés locaux du riz au Bénin et au Mali

Dans la plupart des pays africains, la dispersion spatiale de la production et la consommation entraînent souvent les coûts élevés des transactions qui empêchent les agriculteurs d’accéder aux marchés et provoque une asymétrie dans la transmission des prix.

Au Bénin, la transmission des prix entre les marchés en zone excédentaire et les marchés de consommation était asymétrique, probablement en raison de la prévalence de transactions élevées.

A l’inverse au Mali, une transmission symétrique des prix entre le marché dans la zone excédentaire et le marché de consommation est obtenue, suggérant la prévalence d’une baisse des transactions.

Ces résultats soulignent la nécessité de politiques visant à réduire les coûts de transaction observés dans le riz local sélectionné dans les marchés au Bénin.

Il est nécessaire d’investir pour intensifier les flux commerciaux de riz local entre ces marchés.

Il est indispensable d’élaborer de politiques spécifiques, telles que l’investissement dans les infrastructures publiques, par ex. routes, pour favoriser l’intégration verticale de la production locale de riz à la commercialisation.

Tout ceci est indispensable pour assurer la sécurité alimentaire des riziculteurs et donc leur bien-être.

Fiamohe, R., Seck, P.A., Alia, D.Y., Diagne, A., 2013. Price transmission analysis using threshold models : an application to local rice markets in Benin and Mali. Food Sec 427–438.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Price transmission analysis using threshold models: an application to local rice markets in Benin and Mali»

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Risque de prix et décisions des agriculteurs : une étude de cas du Bénin

Les agriculteurs sont confrontés à deux principaux types de risques : le risque de production et le risque de prix.

Le risque de production, ou risque de retour, concerne des événements d’origine fortuite, liés à la nature, auxquels les producteurs sont exposés. Ces chocs sont liés entre autres soit aux variations pluviométriques et climatiques, soit aux invasions d’insectes, soit à l’apparition de maladies.

Le risque de rendement est particulièrement important pour le producteur individuel. Cependant, le risque de rendement peut se refléter dans le risque de prix.

Le risque de prix dû à la volatilité des prix fait référence à des fluctuations de prix inattendues qui sont si importantes et rapides qu’il devient impossible de faire des anticipations.

L’incertitude des prix représente une menace sérieuse pour les agriculteurs, en particulier dans les pays en développement. La menace est d’autant plus grave que la proportion de ménages pauvres dans ces pays reste élevée et que la part du budget consacrée à l’alimentation ne cesse d’augmenter.

Les résultats mettent en évidence l’importance de la volatilité des prix dans les choix en amont des producteurs dans le processus de production et montrent que les producteurs ne sont pas neutres vis-à-vis du risque de prix. Ce qui suggère, pour les décideurs, une approche différente pour la gestion du risque de prix.

Il faut mener une politique de stabilisation visant à réguler les flux de marché en cas d’excédent abondant.

Il est indispensable de mettre en œuvre d’une politique nationale de gestion des stocks et de régulation des flux céréaliers destinés au marché en fonction des prévisions.

Assouto, B.A., Houensou Acclassato, D., Semedo, G., 2020. Price risk and farmers ’ decisions : A case study from Benin. Sci. African 8, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Price risk and farmers’ decisions: A case study from Benin »

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Inefficacité du désherbage manuel dans les rizières pluviales affectées par les parasites adventices

Le désherbage manuel, pratique prédominante de contrôle des mauvaises herbes, est une activité la plus consommatrice de main-d’œuvre dans les petits systèmes rizicoles pluviaux en Afrique saharienne (Bénin et Côte d’Ivoire).

L’inefficacité technique du travail de désherbage est élevée dans les deux pays (58% en Côte d’Ivoire et 69% au Bénin) avec pour implication, une éventuelle économie d’une fraction substantielle du travail de désherbage sans réduction de la productivité du riz ou augmentation de l’utilisation d’autres intrants.

Il existe une diminution de l’inefficacité technique du travail de désherbage avec une augmentation de l’échelle de production.

On note une inefficacité des régimes et du nombre de désherbages manuels actuellement utilisés dans les interventions de désherbage des exploitations infestées par les parasites adventices pour le contrôle des mauvaises herbes parasites.

Chez les petits exploitants, la possibilité d’amélioration de l’efficacité technique de travail de désherbage existe face aux infestations de mauvaises herbes parasites par une utilisation alternative efficace des modalités de désherbage, de renforcement de l’éducation agricole des agriculteurs, de sensibilisation des agriculteurs sur les parasites adventices, d’exploration des économies de main-d’œuvre et des technologies de désherbage parasitaire rentables.

En matière d’orientations politiques, les résultats sont importants pour déterminer si les rares fonds de développement agricole sont mieux dépensés pour développer des technologies améliorées ou pour former les agriculteurs à mieux utiliser les technologies améliorées existantes.

Il urge de développer des programmes de recherche et de vulgarisation visant à réduire l’inefficacité technique du désherbage la main d’œuvre.

Besoins d’investigations sur l’efficacité économique du travail de désherbage dans les systèmes rizicoles.

N’cho, A.S., Mourits, M., Rodenburg, J., Lansinks, O.A., 2019. Inefficiency of manual weeding in rainfed rice systems affected by parasitic weeds. Agric. Econ. 50, 151–163.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Inefficiency of manual weeding in rainfed rice systems affected by parasitic weeds »

 

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Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014

Depuis quelques années, le riz fait partie des céréales les plus consommées au Bénin.

La filière riz est réellement une filière porteuse pour le Bénin et contribue à la sécurité alimentaire du pays, mais elle est aussi pourvoyeuse de revenus pour les différents acteurs qui s’y sont engagés.

Depuis la crise alimentaire de 2007-2008, aussi bien le Gouvernement, les Partenaires techniques et Financiers et les acteurs directs de la filière (producteurs, transformateurs et commerçants) ont engagé des efforts qui ont hissé la filière riz à un niveau assez élevé en lui donnant un véritable élan.

Le maillon de la production est le plus dynamique étant donné l’engouement est l’organisation des acteurs, les productions obtenus et les différents appuis.

Le maillon des intrants spécifiques et des équipements présente différents visages. Si les intrants comme les semences certifiées de riz sont de plus en plus présents, les engrais spécifiques ne sont pas toujours disponibles. Les engrais vivriers et coton qui sont utilisés ne sont pas mis en place à temps, compromettant souvent le travail des producteurs.

Concernant les maillons transformation et commercialisation, ils connaissent aussi des évolutions même s’ils sont encore timides.

Le riz local est très peu présente/visible sur les marchés urbains ; ce qui se traduit par la forte consommation de riz dans les zones de production.

De façon générale, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. De nombreuses difficultés et contraintes minent toujours le développement de la filière riz.

Konnon, D.-D., Sotondji, C.S., Adidehou, Y.A., 2014. Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014.

 

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Améliorer les pratiques endogènes de culture-élevage des petits agriculteurs dans les zones rurales, périurbaines et urbaines du Bénin

Les systèmes traditionnels de culture et d’élevage utilisés dans les zones rurales, périurbaines et les zones urbaines du Bénin pour leur amélioration ont été décrits avec l’identification et la caractérisation de trois niveaux d’intégration à savoir : pas d’intégration (NI, 36 %), intégration partielle (PI, 55%) et intégration totale (TI, 9%).

En zone rurale, les agriculteurs peuvent étendre leur élevage de bétail à une plus grande taille. Disponibilité de plus de fumier pour la production des cultures et résidus de produits issus des récoltes valorisés dans l’alimentation animale.

La stabilité du bétail sur le terrain permet une meilleure utilisation de résidus et d’excréments, et de limiter les pertes d’éléments nutritifs lors du déplacement des animaux.

En région périurbaine, le lien entre l’agriculture et l’élevage dans le sens d’une intégration complète est faible.

Les agriculteurs périurbains, avec une faible disponibilité de la terre, peuvent insérer la culture fourragère dans leurs stratégies culturales et étendre la production de petits ruminants pour la valorisation des résidus et du fumier.

L’intégration peut être améliorée grâce à l’utilisation de sous-produits d’ananas dans l’alimentation des porcs.

En milieu urbain, l’élevage de porcin peut être un atout pour l’utilisation des résidus de légumes et l’augmentation des engrais bio.

La promotion de l’intégration peut se faire par une meilleure adéquation des systèmes de production à valoriser les résidus de récolte et le fumier disponibles.

Nécessité de mettre l’accent par la recherche sur des liens économiques pour la description de système intégré de culture-élevage.

Ivan, K.B., Houinsou, D., Vissoh, P., Houndonougbo, F., Houinato, M., 2015. Improving small-scale farmers ’ endogenous crop-livestock practices in rural , peri-urban , and urban areas of Benin. J. Anim. Plant Sci. 25, 3814–3826.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Improving small-scale farmers’ endogenous crop-livestock practices in rural, peri-urban, and urban areas of Benin»

 

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Évaluation des propriétés nutritionnelles des variétés endogènes et améliorées de maïs (Zea mays L.) cultivées dans le sud du Bénin

Une large gamme de variétés de maïs est utilisée au Bénin mais les informations sur les caractéristiques nutritionnelles de ces variétés ne sont pas bien connues.

30 variétés de maïs ont été classées en 5 grappes en fonction de leur composition en macronutriments et en 4 grappes en fonction de leur teneur en sucres et acides organiques.

Parmi ces variétés de maïs, seulement 9 étaient d’une bonne source de protéines alors que tous étaient de bonnes sources d’énergie en raison de leur teneur totale en glucides

Les variétés du groupe 5 étaient très riches en protéines (14,34 g/100 g), tandis que la teneur en matières grasses la plus élevée (7,22 g/100 g) a été observée pour les variétés du groupe 2.

Les teneurs en glucides les plus élevées obtenues étaient de 80,64 g/100 g, 80,11 g/100 g et 79,15 g/100 g pour les variétés des groupes 1, 4 et 5 respectivement.

Les variétés des groupes 2, 3 et 4 avaient presque les mêmes teneurs en fructose comprises entre 0,04 et 0,06 % ; les variétés du groupe 1 contenaient les teneurs les plus élevées en raffinose, saccharose et glucose; ceux du groupe 2 étaient très riches en propionate et en fructose.

Certaines variétés de maïs ont un niveau élevé de protéines avec l’acide glutamique prédominant contrairement à la méthionine.

Ces variétés, en raison de leur teneur en protéines et en acides aminés, pourraient avoir de nombreux avantages en fournissant des constituants vitaux à l’organisme.

Nécessité de recherche sur les techniques de traitement qui peuvent préserver la valeur nutritionnelle de ces variétés de maïs pour garantir sécurité alimentaire au Bénin et dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest.

Semassa, A.J., Anihouvi, B.V., Padonou, W.S., Adjanohoun, A., Aly, D., Gbenou, J., Baba-Moussa, L., 2017. Nutritional Properties Assessment of Endogenous and Improved Varieties of Maize ( Zea mays L .) Grown in Southern Benin. Pakistan J. Biol. Sci. 20, 267–277.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Nutritional Properties Assessment of Endogenous and Improved Varieties of Maize (Zea mays L.) Grown in Southern Benin »

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De nouveaux indicateurs participatifs de durabilité révèlent les faiblesses de la culture du maïs au Bénin

Le rôle de l’agriculture est bien connu dans la croissance économique et moyens de subsistance rurale dans les pays en développement, en particulier en Afrique.

La durabilité agricole est réellement mesurée sur la base d’indicateurs et au Bénin, 17 indicateurs ont été définis.

Certains indicateurs étaient similaires à des indicateurs connus, alors que d’autres indicateurs mesuraient l’impact environnemental et dimensions sociales de la durabilité.

En utilisant la nouvelle méthode basée sur les indicateurs sur la culture du maïs,  des valeurs de 41 – 55 – et 40 ont été trouvé respectivement pour la durabilité économique, la durabilité environnementale et la durabilité sociale. Ces valeurs mettent en évidence certaines faiblesses de la culture du maïs dans le nord du Bénin car la valeur seuil de durabilité est de 50.

Néanmoins, de nouveaux indicateurs ont émergé dans les sphères environnementales et sociales de durabilité.

Les principaux atouts de cette approche sont sa nature participative et sa flexibilité (indicateurs) mais avec une faiblesse majeure liée à la subjectivité des composants, des indicateurs et seuils de durabilité.

La culture du maïs dans le nord du Bénin présente un faible niveau économique et de durabilité sociale.

Il est important de soutenir la vulgarisation visant à améliorer l’efficacité technique pourrait aider à déplacer le niveau de durabilité proche ou supérieure au seuil de durabilité.

Il faut la fourniture de bonnes semences et promotion de pratiques telles que le renouvellement des semences.

Il faut améliorer la technique d’agrégation en utilisant les régimes non-linéaires dans lesquels les poids des composantes de durabilité afin de définir les indicateurs par les parties prenantes.

Yegbemey, R.N., Yabi, J.A., Dossa, C.S.G., Bauer, S., 2014. Novel participatory indicators of sustainability reveal weaknesses of maize cropping in Benin. Agron. Sustain. Dev. 34, 909–920.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Novel participatory indicators of sustainability reveal weaknesses of maize cropping in Benin »

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Importance et pratiques des cultures d’Egusi (Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, Cucumeropsis mannii Naudin et Lagenaria siceraria (Molina) Standl. cv. ‘Aklamkpa’) dans les zones sociolinguistiques du Bénin

Les légumes traditionnels africains sont considérés comme potentiellement utiles pour contribuer à la sécurité alimentaire et à la génération de revenus au niveau des communautés locales.

La culture de Egusi, importante, persiste dans les systèmes de production de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin avec plusieurs groupes sociolinguistiques.

Classée parmi les dix premières spéculations dans les régions socioculturelles prédominantes mais emblavée sur des superficies assez variées (0,74 – 5 ha) d’une aire à une autre, l’espèce C. lanatus subsp. Mucosospermus est la plus cultivée avec une préférence des agriculteurs de la communauté Adja du Sud Bénin pour L. siceraria cv. ‘ Aklamkpa ’.

Les utilisations associées à la culture de Egusi varient d’un groupe sociolinguistique à un autre et constituent une base essentielle de promotion de la culture.

Les agriculteurs gèrent de différents objectifs pour faire face aux contraintes et répondre aux besoins en revenus et à la demande en ressources alimentaires dans les systèmes de culture Egusi

La culture de Egusi pourrait être répertoriée comme une culture vivrière compte tenu de son intérêt dans la communauté Mahi – Fon.

Nécessité de faire une étude comparative sur l’influence des cultures Egusi sur les

moyens de subsistance des ménages et/ou des communautés afin de mieux justifier son importance dans l’aspect socioculturel pour une véritable promotion de cette espèce.

L’utilisation des cultures Egusi dans la gestion de la fertilité des sols constitue un socle sur lequel la gestion durable des ressources génétiques des espèces d’Egusi pourra être construite.

Achigan-Dako, E.G., Fagbemissi, R., Avohou, H.T., Vodouhe, R.S., Coulibaly, O., Ahanchede, A., 2014. Importance and practices of Egusi crops ( Citrullus lanatus ( Thunb .) Matsum . & Nakai , Cucumeropsis mannii Naudin in sociolinguistic areas in Benin. Biotechnol.Agron.Soc.Environ 12, 393–403.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sur le titre « Importance and practices of Egusi crops (Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai, Cucumeropsis mannii Naudin and Lagenaria siceraria (Molina) Standl. cv. ‘ Aklamkpa ’) in sociolinguistic areas in Benin»

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