Une revue de la recherche sur l’habitat et la biodiversité du lac Nokoué, République du Bénin : État actuel des connaissances et perspectives de recherche

La biodiversité au sein du lac est constituée de phytoplancton, de zooplancton, des macro-invertébrés (86 taxons) comme les insectes (50% des espèces de macro-invertébrés), les mollusques et les crustacés (40%) et les annélides, les arachnides et les nématodes (moins de 10%) et des espèces de poisson.

Le nombre d’espèces de poisson est passé de 87 en 1960 à 51 en 2001.

Les 30 dernières années, Ethmalosa fimbriata (Ethmalose d’Afrique) représentait environ 40% des captures annuelles, suivie de Sarotherodon melanotheron (Tilapia) et Gerres melanopterus (Friture argentée) représentant entre 25% et 10% des captures annuelles.

E. fimbriata est plus retrouvée au sud du lac, S. melanotheron au nord-ouest et G. melanopterus au nord et au nord-est.

L’urbanisation et la coupe des arbres pour la fabrication des acadja ont provoqué la destruction de la mangrove sur les rives sud et ouest du lac et la suppression de la protection naturelle de l’écosystème contre la charge croissante en nutriments des eaux usées.

La conséquence est une prolifération de la jacinthe d’eau dont la décomposition combinée à celle des bois d’acadja perturbent les habitats des macro invertébrés et des poissons.

On observe dans le système un passage progressif des espèces d’eau douce aux espèces d’eau marine et des poissons insectivores aux poissons détritivores. Cela s’explique par le creusement important du chenal de Cotonou (vers la mer), suite à la construction du port de Cotonou en 1960.

Les solutions de gestion nécessitent la réduction de l’accumulation de détritus et de la charge externe de nutriments.

Djihouessi, Metogbe Belfrid, Djihouessi, Mahougnon Bernauld, Aina, M.P., 2019. A review of habitat and biodiversity research in Lake Nokoué, Benin Republic: Current state of knowledge and prospects for further research. Ecohydrology & Hydrobiology 19, 131–145.

 

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Changement des caractéristiques des fortes précipitations sur le bassin du fleuve Ouémé, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Le changement climatique a de graves répercussions sur les ressources naturelles, la production alimentaire et, par conséquent, la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement.

Du fait du changement climatique, les inondations sont l’une des catastrophes qui affectent les populations et détruisent les terres et les produits agricoles.

La modélisation pluviométrique a démontré que la partie sud-ouest du bassin montre une tendance à l’augmentation des fortes précipitations tandis qu’une tendance à la diminution a été observée dans les parties moyenne et supérieure du bassin, ponctuées par quelques régions avec une certaine tendance à la hausse.

La modélisation a montré que, bien qu’ils y contribuent, les facteurs climatiques ne sont peut-être pas le principal élément contribuant à l’augmentation du risque d’inondation dans le bassin.

D’autres facteurs à analyser tels que les modes d’utilisation des terres et/ou la vulnérabilité de la population pourraient expliquer la situation des inondations dans le bassin.

La poursuite attendue de la croissance démographique rapide augmentera l’exposition humaine aux inondations et des mesures d’adaptation adéquates doivent être planifiées et mises en œuvre aux niveaux local et national.

Les impacts des changements dans la fréquence des inondations pourraient être tempérés par des investissements appropriés dans les infrastructures, et par des changements dans la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

Hounkpè, J., Diekkrüger, B., Badou, D.F., Afouda, A.A., 2016. Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa. Climate 2016, Vol. 4, Page 15 4, 15.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa»

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Évaluation des impacts du changement climatique sur les rendements du sorgho et du mil dans les savanes soudaniennes et sahéliennes d’Afrique de l’Ouest

L’Afrique de l’Ouest sub-saharienne est une région vulnérable où il est urgent de mieux quantifier et comprendre l’impact du changement climatique sur le rendement des cultures.

Le modèle de culture SARRA-H calibré et validé, a été utilisé pour simuler les rendements observés du sorgho et du mil pour une gamme de cultivars et selon différentes pratiques traditionnelles de gestion des cultures.

Une hausse de +2 °C entraine une perte de rendement du sorgho et du mil, quel que soit l’augmentation ou la diminution des précipitations.

Les rendements du mil et du sorgho sont susceptibles de diminuer d’environ 0 à 41 % au cours du 21e siècle en Afrique de l’Ouest en raison du réchauffement prévu.

La probabilité d’une réduction des rendements semble être plus grande dans la région soudanienne (sud du Sénégal, Mali, Burkina Faso, nord du Togo et Bénin), par rapport à la région sahélienne (Niger, Mali, parties nord du Sénégal et Burkina Faso).

Les cultivars sensibles à la photopériode contrecarrent l’effet de l’augmentation de la température sur le raccourcissement de la durée de vie des cultivars.

Les cultivars traditionnels sensibles à la photopériode sont moins affectés par l’augmentation de la température que celles modernes.

Dans des conditions de fertilité optimales (rarement réunies en Afrique de l’Ouest), même dans un monde plus chaud, les variétés modernes auraient toujours un rendement supérieur.

Une stratégie de sélection des variétés locales ou de croisement avec les variétés modernes permettrait de trouver un compromis entre intensification et résilience au changement climatique.

Sultan, B., Roudier, P., Quirion, P., Alhassane, A., Muller, B., Dingkuhn, M., Ciais, P., Guimberteau, M., Traore, S., Baron, C., 2013. Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa. Environmental Research Letters 8, 014040.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa »

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Quantification des compromis entre les niveaux de rendement futurs, la disponibilité alimentaire et la conservation des forêts et des terres boisées au Bénin

Répondre au double objectif de sécurité alimentaire et de protection des écosystèmes est un enjeu majeur en Afrique subsaharienne (ASS).

Dans la plupart des scénarios, les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement requis pour maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire peuvent être atteint d’ici 2050 en maintenant le taux moyen d’augmentation des rendements enregistré au cours des deux dernières décennies et demie en plus de l’intensité de culture actuelle.

Cependant, les rendements devront augmenter à un rythme plus rapide qu’auparavant afin d’atteindre les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement d’ici 2100.

Sans les niveaux déclarés de fermeture des écarts de rendement, les superficies emblavées pour la culture du maïs, manioc et igname devront augmenter de 95%, 102% et 250% respectivement afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant.

La sécurité alimentaire dans les décennies à venir sera un défi majeur en ASS et les efforts pour y remédier seront encore plus compromis par le changement climatique, la croissance démographique rapide et la nécessité de protéger les écosystèmes naturels tels que les forêts et les terres boisées.

La production agricole sur les terres cultivées existantes devra augmenter afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant en raison de la croissance démographique rapide, le changement climatique réduira les rendements maximaux pouvant être atteints dans les systèmes de production pluviaux existants.

Les résultats de la sécurité alimentaire et les objectifs de conservation des forêts et des terres boisées au Bénin et probablement dans la région de l’ASS sont inextricablement liés et nécessitent des stratégies de gestion holistiques qui prennent en compte les compromis et les co-bénéficiaires.

Duku, C., Zwart, S.J., van Bussel, L.G.J., Hein, L., 2018. Quantifying trade-offs between future yield levels , food availability and forest and woodland conservation in Benin. Sci. Total Environ. 610–611, 1581–1589.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Quantifying trade-offs between future yield levels, food availability and forest and woodland conservation in Benin»

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Inventaire national et utilisation des médicaments à base de plantes pour traiter les troubles gastro-intestinaux chez les bovins au Bénin (Afrique de l’Ouest)

La flore béninoise est celle riche en plantes médicinales utilisées pour soigner les troubles gastro-intestinaux des bovins troubles.

Les troubles gastro-intestinaux sont restés récurrents avec le bétail au Bénin malgré l’importante importation de médicaments vétérinaires à coûts élevés.

158 espèces de plantes médicinales appartenant à 60 familles et 130 genres ont été identifiées avec les légumineuses (18 %) et les combretacées (6,4 %) qui étaient les plus représentées.

Trente et une familles de plantes ont été mentionnés comme étant très utilisés (environ 52%), parmi lesquels les plus importants étaient les Zygophyllaceae, les Phytolaccaceae, Rubiacées, Lamiacées, Loranthacées, Thymelaeaceae et Flacourtiacées.

Sept troubles gastro-intestinaux sont couramment traités par les plantes dont les plus fréquents étaient la parasitose interne (35 %), la diarrhée (29 %) et la constipation (17%).

Les facteurs socio-économiques influençant les connaissances ethnobotaniques sur ces espèces étaient : l’âge, la profession et la situation géographique des informateurs.

Il est nécessaire d’effectuer une analyse plus poussée des produits chimiques et du contenu pharmacologique de ces espèces pour vérifier l’efficacité de leurs propriétés revendiquées afin de soulager les agriculteurs de ces troubles.

Il faut intégrer les savoirs locaux des communautés dans des propositions adaptées pour préserver les plantes anti-gastro-intestinales.

Il faut contribuer à l’utilisation durable des plantes médicinales menacées par les campagnes de reboisement et l’éducation à l’environnement.

Ouachinou, J.M.S., Dassou, G.H., Idohou, R., Adomou, A.C., Yédomonhan, H., 2019. National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin ( West Africa ). South African J. Bot. 122, 432–446.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « National inventory and usage of plant-based medicine to treat gastrointestinal disorders with cattle in Benin (West Africa)»

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Distribution et bioaccumulation des polluants métalliques dans deux ressources halieutiques écologiquement importantes; Chrysichthys nigrodigitatus et Callinectes latimanus de l’écosystème lagunaire de Porto-Novo, République du Bénin

Les activités urbaines et industrielles dans les zones côtières introduisent une quantité importante de traces de métaux dans l’environnement de la mer provoquant des perturbations permanentes dans les écosystèmes marins conduisant à des dommages environnementaux et écologiques constituant un risque pour un certain nombre d’espèces de la flore et de la faune, y compris les humains, par la dégradation des chaines de l’alimentation

La distribution quantitative des polluants métalliques et la bioaccumulation chez Chrysichthys nigrodigitatus et Callinectes latimanus de l’écosystème de la lagune de Porto-Novo a été étudiée pendant les saisons pluvieuses et sèches.

Les quantités de polluants métaux comme le mercure, le cadmium, le cuivre, le zinc, le chrome, le fer, le manganèse, le plomb, le nickel, le vanadium et le méthyl mercure ont été trouvés au-delà des normes admises dans les tissus/organes des animaux d’essai selon l’OMS, l’UE, etc.

On note un présence de tous les polluants métalliques testés à des concentrations élevées par rapport aux seuils de tolérance dans les organes / tissus de Chrysichthys nigrodigitatus et de Callinectes latimanus

Chrysichthys nigrodigitatus et Callinectes latimanus de la lagune de Porto-Novo sont des bio-accumulateurs de polluants, qui pourraient affecter la santé humaine ainsi que la physiologie des nageoires et des crustacés dans l’écosystème.

Il faut une rigueur dans l’observation de la réglementation en vigueur sur la protection de l’environnement afin d’endiguer la marée de ces polluants métalliques dans l’écosystème de la lagune de Porto-Novo.

On doit mettre la lagune de Porto-Novo sur la liste des priorités nationales (NPL) pour la rénovation et la protection de l’environnement.

Adeniyi, B.O., Fiogbe, E.D., 2016. Metal Pollutants Distribution and Bioaccumulation in Two Ecological Important Fisheries Resources ; Chrysichthys nigrodigitatus and Callinectes latimanus From Porto-Novo Novo Lagoon Ecosystem , Ecosystem Benin Republic. Int. J. Agric. Innov. Res. 5, 162–167.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Metal pollutants distribution and bioaccumulation in two ecological important fisheries resources; Chrysichthys nigrodigitatus and Callinectes latimanus from Porto-Novo lagoon ecosystem, Benin Republic »

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Gérer le calendrier agricole comme mécanisme d’adaptation à la variabilité climatique : Une étude de cas de la culture du maïs dans le nord du Bénin, Afrique de l’Ouest

De nos jours, la variabilité et le changement climatiques sont parmi les menaces les plus importantes pour développement durable, avec des conséquences potentiellement graves sur l’agriculture dans les pays en développement des pays.

En règle générale, la durée de la campagne agricole dans le nord du Bénin s’allonge avec de légères différences entre et dans les zones agro-écologiques, ce qui implique un risque plus élevé de fonctionner dans des conditions.

Les agriculteurs reçoivent un soutien très limité des services de vulgarisation agricole et conçoivent donc leur calendrier agricole sur la base de leur expérience personnelle.

Les caractéristiques socio-économiques, les caractéristiques de la culture du maïs ainsi que l’emplacement de l’exploitation déterminent la décision d’adapter le calendrier agricole.

Il faut offrir aux agriculteurs les informations liées au climat pour assurer une gestion rationnelle et efficace du temps calendrier agricole.

Il est nécessaire d’établir et de vulgariser des calendriers agricoles clairs en tenant compte des moteurs des comportements vers l’ajustement des pratiques agricoles en tant que réponse à la variabilité du climat.

Yegbemey, R.N., Kabir, H., Awoye, O.H.R., Yabi, J.A., Paraïso, A.A., 2014. Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability : A case study of maize farming in northern. Clim. Risk Manag. 3, 13–23.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Managing the agricultural calendar as coping mechanism to climate variability: A case study of maize farming in northern Benin, West Africa»

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Apprentissage de la gestion des pêches : Evaluation d’une approche contextualisée d’évaluation réactive

Depuis longtemps, les pêcheurs de Grand-Popo sont confrontés à la rareté des ressources halieutiques et la dégradation des moyens de subsistance. Les interventions des générations sont restées inefficaces bien que les interventionnistes aient exprimé leur volonté de résoudre ces problèmes

Elle était également caractérisée par de grands écarts (inadéquations) entre les plans des interventionnistes et actions, malgré des générations d’interventions et d’évaluations de leur efficacité.

L’approche d’évaluation réactive (RE) vise à faciliter les interactions entre les intervenants et les pêcheurs pour stimuler l’apprentissage et donc réduire l’ambiguïté et les décalages dans une démarche de recherche-action.

Dans l’interaction, un certain apprentissage se produit avec les pêcheurs qui apprennent entre autres que les limites des moyens d’intervention avec un besoin d’organisation pour faire pression et surveiller les interventions pour résoudre leurs problèmes.

Le partage de connaissances des interventionnistes sur leurs rôles et leurs ressources limitées avec les pêcheurs est nécessaire afin qu’ils expriment au mieux leurs besoins financiers.

Il existe le manque d’adoption de pratiques durables par les pêcheurs suivis de l’absence d’apprentissage, par les interventionnistes, des capacités de mobilisation des ressources financières au niveau des politiciens et partenaires financiers.

Les deux catégories de parties prenantes ont développé des idées sur la façon de collaborer pour améliorer la gestion des pêches. Le processus RE a contribué à autonomiser les pêcheurs et a diminué l’ambiguïté et l’inadéquation entre les théories de l’action dans une certaine mesure.

Des limites apparaissent dans l’apprentissage et démontrent qu’il est difficile de stimuler l’apprentissage en Gestion des Ressources Naturelles avec le RE.

Le domaine de la GRN met généralement l’accent sur l’apprentissage social, qui est globalement considéré comme un apprentissage résultant des interactions sociales parmi les gens.

Kouévi, T.A., van Mierlo, B., Leeuwis, C., 2013. Learning about fishery management: Evaluation of a contextualized responsive evaluation approach. Eval. Program Plann. 41, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Learning about fishery management : Evaluation of a contextualized responsive evaluation approach »

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Utilisation des terres et biodiversité dans les paysages non protégés : le cas de l’utilisation et de la gestion des plantes non cultivées par les communautés rurales au Bénin et au Togo

La perception par les utilisateurs locaux de plantes non cultivées que l’agriculture apparait comme l’un des facteurs majeurs contribue à la réduction de la biodiversité végétale.

L’agriculture peut être un facteur perturbateur important pour la diversité végétale, mais peut également jouer un rôle dans sa conservation.

Des efforts individuels de conservation ou de gestion des espèces utiles non cultivées pourraient atténuer la pression sur la biodiversité végétale dans ou des zones inexploitées.

La promotion des espèces fréquemment collectées et donc menacées dans leur existence dans les champs agricoles ou jardins communautaires est importante. Noter que l’agriculture crée aussi par nature des conditions qui favorisent la croissance et la collecte de certaines espèces utiles.

Ces espèces non cultivées jouent un rôle vital en tant que complément alimentaire,  médicinal et domestique.

Il est nécessaire de stimuler le dialogue entre les professionnels de l’agriculture de différentes disciplines (ex. sociologues et botanistes), écologistes et groupes d’utilisateurs locaux pour une gestion durable et réussie des ressources naturelles.

Il est possible de prioriser des espèces végétales non cultivées et leurs lieux de collecte par les utilisateurs locaux dans le but de leur sauvegarde.

Il faut soutenir des pratiques de conservation ou de gestion déjà existantes. Ceci pourrait conduire à un plan stratégique d’utilisation et de conservation des terres (agricoles) locales avec des zones désignées pour la production agricole et les zones qui sont maintenues ou gérées pour remplir d’autres fonctions écosystémiques.

Rodenburg, J., Both, J., Heitkönig, I.M.A., Van, C.S.A.K., Sinsin, B., Mele, P. Van, Kiepe, P., 2012. Land Use and Biodiversity in Unprotected Landscapes : The Case of Noncultivated Plant Use and Management by Rural Communities in Benin and Togo. Soc. Nat. Resour. 25, 1221–1240.

NB : Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre «Land Use and Biodiversity in Unprotected Landscapes: The Case of Noncultivated Plant Use and Management by Rural Communities in Benin and Togo»

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Inventaire par télédétection des agro-écosystèmes de bas-fonds dans le centre du Bénin

En Afrique subsaharienne, les bas-fonds sont des agroécosystèmes souvent favorables à la riziculture et aux cultures de contre-saison.

Ces ressources potentielles n’ont pas bénéficié d’un développement rapide à cause de leur extrême diversité et du fait de la méconnaissance de leurs potentialités par les acteurs du développement.

Cent quatre-vingts et un bas-fonds couvrant une superficie de 1 123 hectares ont été identifiés.

Environ 60 % des bas-fonds identifiés ont une superficie comprise entre 0 et 5 hectares, tandis que moins de 5 % d’entre eux ont des superficies comprises entre 20 et 25 hectares.

L’approche de détection et d’inventaire utilisée dans cette étude, essentiellement fondée sur l’exploitation d’une image satellitale, présente une fiabilité telle qu’elle mérite d’être généralisée pour la recherche des zones basses pour des perspectives agricoles.

Il y a un gain de temps avec l’approche de détection, comparativement aux autres approches qui nécessitent que tous les bas-fonds soient parcourus et levés sur le terrain.

Les bas-fonds ont été identifiés pouvant déjà faire l’objet d’une mise en valeur car présentant des caractéristiques hydrologiques et morphologiques qui correspondent aux critères de mise en valeur proposés par le DIARPA.

Une approche simple, plus rapide et moins onéreuse existe en ce sens qu’elle permet de relever en un temps record le maximum de bas-fonds et de réduire le coût des phases de terrain de l’inventaire des bas-fonds d’une zone donnée.

Il urge de mener des travaux complémentaires afin de cerner les caractéristiques socio-économiques et biophysiques des bas-fonds inventoriés.

L’utilisation systématique de cette approche par les projets de développement agricole des bas-fonds permettrait la mise en place progressive d’un système d’information sur les bas-fonds aux niveaux national et régional.

Chabi, A., Oloukoi, J., Mama, V.J., Kiepe, P., 2010. Inventaire par télédétection des agro-écosystèmes de bas-fonds dans le centre du Bénin. Cah. Agric. 19, 446–453.

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