Évaluation des impacts du changement climatique sur les rendements du sorgho et du mil dans les savanes soudaniennes et sahéliennes d’Afrique de l’Ouest

L’Afrique de l’Ouest sub-saharienne est une région vulnérable où il est urgent de mieux quantifier et comprendre l’impact du changement climatique sur le rendement des cultures.

Le modèle de culture SARRA-H calibré et validé, a été utilisé pour simuler les rendements observés du sorgho et du mil pour une gamme de cultivars et selon différentes pratiques traditionnelles de gestion des cultures.

Une hausse de +2 °C entraine une perte de rendement du sorgho et du mil, quel que soit l’augmentation ou la diminution des précipitations.

Les rendements du mil et du sorgho sont susceptibles de diminuer d’environ 0 à 41 % au cours du 21e siècle en Afrique de l’Ouest en raison du réchauffement prévu.

La probabilité d’une réduction des rendements semble être plus grande dans la région soudanienne (sud du Sénégal, Mali, Burkina Faso, nord du Togo et Bénin), par rapport à la région sahélienne (Niger, Mali, parties nord du Sénégal et Burkina Faso).

Les cultivars sensibles à la photopériode contrecarrent l’effet de l’augmentation de la température sur le raccourcissement de la durée de vie des cultivars.

Les cultivars traditionnels sensibles à la photopériode sont moins affectés par l’augmentation de la température que celles modernes.

Dans des conditions de fertilité optimales (rarement réunies en Afrique de l’Ouest), même dans un monde plus chaud, les variétés modernes auraient toujours un rendement supérieur.

Une stratégie de sélection des variétés locales ou de croisement avec les variétés modernes permettrait de trouver un compromis entre intensification et résilience au changement climatique.

Citation :

Sultan, B., Roudier, P., Quirion, P., Alhassane, A., Muller, B., Dingkuhn, M., Ciais, P., Guimberteau, M., Traore, S., Baron, C., 2013. Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa. Environmental Research Letters 8, 014040.

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Changement des extrêmes climatiques et des facteurs d’influence de l’évaporation sur le delta de l’Ouémé au Bénin

Les résultats montrent une nette augmentation des précipitations extrêmes, en particulier les fortes et très fortes précipitations, ce qui aura probablement un impact sur les inondations dans le delta de l’Ouémé.

L’évaporation de surface qui traduit la perte en eau a montré une tendance significative à la hausse, ce qui témoigne d’une augmentation des pertes d’eau en surface dans le fleuve et les étangs du delta de l’Ouémé.

La question de la disponibilité de l’eau va devenir problématique avec l’augmentation des conflits entre agriculteurs en raison des migrations de bétail qui sont déjà observées en Afrique de l’Ouest.

Une diminution des eaux de surface combinée à une augmentation de la température, conséquence du réchauffement climatique, entraînera une perte de la biodiversité et de la fonction de production de l’écosystème du lac Nokoué.

Avec une augmentation de la fréquence des événements pluviométriques extrêmes, un système d’alerte précoce doit être mis en place pour le Delta de l’Ouémé, (le panier alimentaire du sud du Bénin), pour prévenir les dommages et les pertes.

En outre, avec une augmentation de l’évaporation des eaux de surface, des actions doivent être prises pour une utilisation efficace de l’eau comme par exemple un barrage d’écrêtage dans le cours supérieur du delta de l’Ouémé afin d’aider au stockage de l’eau excédentaire pour une utilisation future, comme l’irrigation.

Des installations sanitaires doivent aussi être développées et bien équipées pour répondre aux besoins.

Hounguè, R., Lawin, A.E., Moumouni, S., Afouda, A.A., 2019. Change in climate extremes and pan evaporation influencing factors over Ouémé Delta in Bénin. Climate 7.

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Évaluation de la pollution physico-chimique d’un plan d’eau dans une perspective de gestion intégrée des ressources en eau : Etude de cas du lac Nokoué

Le lac Nokoué (LN) est la plus importante surface d’eaux saumâtres du Bénin et l’une des plus grandes lagunes d’Afrique de l’Ouest, du point de vue de sa superficie (environ 150 km2), de sa productivité et de son exploitation.

Cette étude a permis de suivre la variation temporelle et spatiale des paramètres physico-chimiques de l’eau du LN pour sa gestion durable.

Le LN est caractérisé par un faible niveau d’oxygène dissous moyen (3,8 mg/L) et des valeurs élevées de Demande Biologique en Oxygène et de Demande Chimique en Oxygène (14,5 mg/L et 109,8 mg/L respectivement) qui mesurent la quantité d’oxygène dissous nécessaire (c’est-à-dire demandée) par les organismes biologiques aérobies pour décomposer les matières organiques et chimiques.

Les résultats de la surveillance révèlent également une concentration élevée en phosphore et en chlorophylle, un signe d’eutrophisation.

La grille d’évaluation de la qualité des eaux de l’OCDE permet de classer le lac Nokoué dans la gamme des eaux hyper-eutrophes caractérisées par la prolifération des plantes aquatiques. Cette situation entraîne un manque d’oxygénation du milieu aquatique provoquant l’asphyxie des espèces de poissons et un déséquilibre dans la chaîne alimentaire.

Il apparaît nécessaire d’effectuer un suivi régulier et permanent des paramètres physico-chimiques dans le lac, mais aussi d’agir à travers i) la sensibilisation des populations riveraines du lac et des environs ; ii) une bonne connaissance du bassin versant ; iii) la réglementation des techniques de pêche et iv) la protection de la végétation riveraine du lac.

Zandagba, J., Adandedji, F.M., Mama, D., Chabi, A., Afouda, A., 2016. Assessment of the Physico-Chemical Pollution of a Water Body in a Perspective of Integrated Water Resource Management: Case Study of Nokoué Lake. Journal of Environmental Protection 07.

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Évaluation du risque d’exposition au plomb et au cadmium par le biais de la consommation de poissons dans le village lacustre de Ganvié en République du Bénin

L’évaluation du risque d’exposition lié au plomb et au cadmium via la consommation de poissons a été menée consécutivement à l’ampleur de la forte pollution du système aquatique du village lacustre de Ganvié par des études récentes.

L’évaluation a été réalisée chez les adultes et les enfants en calculant la dose journalière d’exposition (DJE) en croisant les niveaux moyens de contamination des poissons par le plomb et le cadmium avec les niveaux de consommation alimentaire.

Ainsi, 36 échantillons de trois espèces de poissons (i. Sarotherodon melanotheron, Cichlidae ii. Chrysichthys auratus, Claroteidae et iii. Liza falcipinnis, Mulgilidae) ont été prélevés dans le lac Nokoué dans les environs du village lacustre de Ganvié et dosés pour le plomb et le cadmium par spectrophotomètre d’absorption atomique.

La concentration moyenne de cadmium et de plomb était supérieure aux limites autorisées : 26,80 ± 0,57 ppm (contre 0,4 ppm) pour le Pb et 1,79 ± 0,29 ppm (contre 0,05 ppm) pour le Cd.

Les valeurs de DJE obtenues sans exposition systémique étaient de 111,22 et 7,42 mg / kg / jour pour le Pb et le Cd chez l’enfant, respectivement, contre 2,28 et 34,22 mg / kg / jour chez l’adulte. Les limites autorisées par l’OMS sont de 3,6 mg / kg / jour pour le Pb et 1 μg/kg/jour pour le Cd.

Les concentrations élevées de Cd et Pb qui impliquent des risques potentiels notamment pour les enfants beaucoup plus exposés que les adultes appellent à une prise de conscience environnementale.

Hounkpatin, A.S.Y., Edorh, A.P., Salifou, S., Kissao, G., Koumolou, L., Agbandji, L., Aissi, A.K., Gouissi, M., Boko, M., 2012. Assessment of exposure risk to lead and cadmium via fish consumption in the lacusrian village of Ganvi in Benin republic. Journal of Environmental Chemistry and Ecotoxicology 4, 1–10.

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Captures du poisson-chat, Schilbe intermedius (Teleostei : Schilbeidae), par la pêche artisanale au filet maillant dans deux affluents du fleuve Ouémé, Bénin, Afrique de l’Ouest

Les captures du poisson-chat Schilbe intermedius par la pêche artisanale au filet maillant ont été étudiées dans les affluents Okpara et Zou du fleuve Ouémé, au Bénin, en 1999 et 2000.

Les plus gros poissons capturés aux stations de Toué et de Kpassa mesuraient respectivement 26,2 cm et 24,5 cm.

La production mensuelle à Kpassa a varié entre 9,0g et 900,0g (moyenne 206,3g) et entre 3,3g et 17 320g (moyenne 2 603,4g) à Toué.

La production mensuelle (PM) a considérablement fluctué avec deux tendances principales au cours de l’année. La première (septembre-décembre) a été caractérisée par une augmentation progressive des PM. Les valeurs les plus élevées ont été obtenues en novembre à Kpassa et en décembre à Toué. La deuxième tendance (décembre-mai) a été caractérisée par une baisse progressive de la PM. Les valeurs les plus basses ont été obtenues en février-avril à Kpassa et en mai-juillet à Toué.

Le succès de la pêche artisanale des schilbeids varie au cours de la journée, les plus fortes captures étant enregistrées vers 22h00 et à 07h00 et les plus faibles entre 13h15 et 16h15.

Les filets à maille étirée de 10 à 15 mm ont été les plus efficaces. Au-delà de 15 mm, la pêche au filet maillant devenait moins efficace.

Les gros poissons étaient souvent capturés avec des filets maillants de 20 à 30 mm de maille étirée. Au-delà de ces maillages, le rendement et les prises des filets maillants ont diminué.

Lalèyè, P., Salako, O., Chikou, A., Philippart, J.C., 2005. Artisanal gill-net fishery catches of the catfish, Schilbe intermedius (Teleostei: Schilbeidae), in two tributaries of the Ouémé River, Bénin, West Africa. African Journal of Aquatic Science 30.

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Perceptions des agriculteurs et adaptation au changement climatique dans la savane soudanaise d’Afrique occidentale : Bilan de la situation à Dassari, au Bénin, et à Dano, au Burkina Faso.

Le changement climatique est une grande menace pour l’Afrique de l’Ouest, dont le climat est déjà instable.

Les impacts actuels et potentiels sont particulièrement durs pour l’agriculture dans la savane soudanaise.

Les réponses des agriculteurs concernant la perception du changement climatique et les mesures d’adaptation sont souvent conjecturales, non étayées par des tests statistiques et variables d’un individu à l’autre.

Les connaissances des agriculteurs en matière de changement climatique semblent limitées et sont principalement basées sur leur “propre” expérience et leur interprétation.

L’ampleur et la diversité des impacts du changement climatique sont globalement reconnues et connues par les agriculteurs, mais les mesures mises d’adaptation mises en œuvre par ces derniers semblent diverger entre ce qui est déclaré et rapporté et ce qui est réellement pratiqués sur le terrain.

Il est indispensable que les rapports sur les changements climatiques et les stratégies d’adaptation, basés sur les seules déclarations des agriculteurs fassent l’objet de vérification sur terrain pour s’assurer qu’elles collent à la réalité.

Les principales qualités des mesures d’adaptation efficaces sont le rendement économique à court terme, la compatibilité avec les contextes écologiques, sociaux et institutionnels locaux et l’accord avec les traditions agricoles coutumières.

La prise en compte de ces aspects, notamment par les services nationaux de vulgarisation agricole, peut favoriser l’adaptation de l’agriculture locale et accroître la résilience générale des ménages face au changement climatique.

Callo-Concha, D., 2018. Farmer Perceptions and Climate Change Adaptation in the West Africa Sudan Savannah: Reality Check in Dassari, Benin, and Dano, Burkina Faso. Climate 2018, Vol. 6, Page 44 6, 44.

NB: Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Farmer Perceptions and Climate Change Adaptation in the West Africa Sudan Savannah: Reality Check in Dassari, Benin, and Dano, Burkina Faso.”

 

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Évaluation des impacts du changement climatique sur les rendements du sorgho et du mil dans les savanes soudaniennes et sahéliennes d’Afrique de l’Ouest

L’Afrique de l’Ouest sub-saharienne est une région vulnérable où il est urgent de mieux quantifier et comprendre l’impact du changement climatique sur le rendement des cultures.

Le modèle de culture SARRA-H calibré et validé, a été utilisé pour simuler les rendements observés du sorgho et du mil pour une gamme de cultivars et selon différentes pratiques traditionnelles de gestion des cultures.

Une hausse de +2 °C entraine une perte de rendement du sorgho et du mil, quel que soit l’augmentation ou la diminution des précipitations.

Les rendements du mil et du sorgho sont susceptibles de diminuer d’environ 0 à 41 % au cours du 21e siècle en Afrique de l’Ouest en raison du réchauffement prévu.

La probabilité d’une réduction des rendements semble être plus grande dans la région soudanienne (sud du Sénégal, Mali, Burkina Faso, nord du Togo et Bénin), par rapport à la région sahélienne (Niger, Mali, parties nord du Sénégal et Burkina Faso).

Les cultivars sensibles à la photopériode contrecarrent l’effet de l’augmentation de la température sur le raccourcissement de la durée de vie des cultivars.

Les cultivars traditionnels sensibles à la photopériode sont moins affectés par l’augmentation de la température que celles modernes.

Dans des conditions de fertilité optimales (rarement réunies en Afrique de l’Ouest), même dans un monde plus chaud, les variétés modernes auraient toujours un rendement supérieur.

Une stratégie de sélection des variétés locales ou de croisement avec les variétés modernes permettrait de trouver un compromis entre intensification et résilience au changement climatique.

Sultan, B., Roudier, P., Quirion, P., Alhassane, A., Muller, B., Dingkuhn, M., Ciais, P., Guimberteau, M., Traore, S., Baron, C., 2013. Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa. Environmental Research Letters 8, 014040.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa.»

 

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Changement des caractéristiques des fortes précipitations sur le bassin du fleuve Ouémé, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Le changement climatique a de graves répercussions sur les ressources naturelles, la production alimentaire et, par conséquent, la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement.

Du fait du changement climatique, les inondations sont l’une des catastrophes qui affectent les populations et détruisent les terres et les produits agricoles.

La modélisation pluviométrique a démontré que la partie sud-ouest du bassin montre une tendance à l’augmentation des fortes précipitations tandis qu’une tendance à la diminution a été observée dans les parties moyenne et supérieure du bassin, ponctuées par quelques régions avec une certaine tendance à la hausse.

La modélisation a montré que, bien qu’ils y contribuent, les facteurs climatiques ne sont peut-être pas le principal élément contribuant à l’augmentation du risque d’inondation dans le bassin.

D’autres facteurs à analyser tels que les modes d’utilisation des terres et/ou la vulnérabilité de la population pourraient expliquer la situation des inondations dans le bassin.

La poursuite attendue de la croissance démographique rapide augmentera l’exposition humaine aux inondations et des mesures d’adaptation adéquates doivent être planifiées et mises en œuvre aux niveaux local et national.

Les impacts des changements dans la fréquence des inondations pourraient être tempérés par des investissements appropriés dans les infrastructures, et par des changements dans la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

Hounkpè, J., Diekkrüger, B., Badou, D.F., Afouda, A.A., 2016. Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa. Climate 2016, Vol. 4, Page 15 4, 15.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa.»

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Toxicité aiguë des pesticides agricoles pour le poisson-chat africain Clarias gariepinus aux stades embryo-larvaire et juvénile.

Les problèmes environnementaux et les cas d’empoisonnement humain créés par l’endosulfan a entrainé son interdiction au Bénin depuis 2007 et son remplacement par le Tihan 175 O-TEQ, un mélange de de flubendiamide (100 g/L) et de spirotetramat (75 g/L)

Malgré la subvention par l’Etat durant la campagne 2011-2012, l’Endosulfan représentait 75% de la quantité totale d’insecticides utilisée dans le plus grand bassin de production de coton (Banikoara).

De manière générale les effets néfastes des pesticides au stade embryo-larvaire sont la mort des embryons, la diminution du taux d’éclosion des œufs, la perte de la coordination pour nager, l’immobilité ainsi que la déformation de la queue.

Chez les poissons-chats africains juvéniles les concentrations nocives des pesticides ont entrainé une perte d’équilibre et un comportement de nage et de rotation à l’envers suivi par leur mort.

Le Tihan s’est révélé plus toxique pour les œufs de poisson-chat africain que le Thionex, une formulation à base d’endosulfan. Les concentrations léthales de Tihan et de Thionex, entraînant la mort de 50% des embryons sont respectivement de 20 et 55.68 particules par millions (ppm).

Pour les poissons juvéniles, le Thionex s’est révélé 40 fois plus toxique que le Tihan. Une concentration de 0.22 ppm de Thionex (correspondant à une 0.077 ppm d’endosulfan en tant que composante active) est léthale pour 50% des poissons juvéniles.

Ces observations remettent en question le fait que le Tihan soit réellement moins dommageable pour l’environnement que l’endosulfan.

Agbohessi, P.T., Imorou Toko, I., Houndji, A., Gillardin, V., Mandiki, S.N.M., Kestemont, P., 2013. Acute toxicity of agricultural pesticides to embryo-larval and juvenile african catfish clarias gariepinus. Archives of Environmental Contamination and Toxicology 64.

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Une approche spatiale pour évaluer l’aptitude à la culture du riz dans une vallée intérieure du centre du Bénin.

Cette étude s’est intéressée à la détermination, dans la vallée intérieure de Tossahou, des zones propices pour la production de riz pour la culture pluviale en digue, la culture sous inondation naturelle, et la culture irriguée.

Les paramètres tels que le sol, le climat, l’hydrologie et la topographie ont été combinés au sein d’un Système d’Information Géographique en suivant la méthode et les directives de la FAO pour l’évaluation des terres.

52% de la surface de la vallée intérieure de Tossahou, est adaptée à la culture irriguée, 18% à la culture sous inondation naturelle et 1,2% à la riziculture pluviale en digue.

Les précipitations et la température sont les facteurs limitants pour tous les systèmes de culture. Spécifiquement, les facteurs les plus limitants pour la culture sous inondation naturelle, la culture pluviale en digue et la culture irriguée sont respectivement l’inondation, les pentes raides et la prédominance des sols à texture limono-sableuse.

Le faible rendement du riz (1.4 ± 1t/ha) au niveau des champs s’explique par des contraintes socio-économiques telles que les finances limitées et le non accès aux crédits pour l’achat des semences, des fertilisants, pour les travaux (labour, désherbage) et pour l’achat des matériels de traitement post-récolte du paddy. D’autres contraintes comme le manque de moyen de transport vers les grands marchés, le manque de formation sur la culture efficience du riz ainsi que le manque de connaissance et la non utilisation des variétés de riz à haut rendement et tolérantes aux différents stress ont été citées.

Danvi, A., Jütten, T., Giertz, S., Zwart, S.J., Diekkrüger, B., 2016. A spatially explicit approach to assess the suitability for rice cultivation in an inland valley in central Benin. Agricultural Water Management 177.

 

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