Évaluation ex-post de la diffusion des technologies dans le secteur de l’huile de palme en Afrique : L’extracteur Caltech au Cameroun, au Bénin et au Liberia.

Entre 1984 et 2014, l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a financé trois projets de développement au Cameroun, au Bénin et au Liberia afin de promouvoir la diffusion d’un petit extracteur d’huile de palme à faible coût, conçu pour accroître l’efficacité de la production.

Le projet a formé des ateliers locaux à la fabrication et à la commercialisation de la technologie, et a fourni un soutien technique continu.

Au Bénin, le projet s’appelait ” Benin Oils Project “, a été mis en œuvre par EnterpriseWorks Worldwide/Appropriate Technology International et a duré de 1998 à 2003.

La fabrication et l’utilisation locales de la presse ont contribué à l’augmentation des revenus des ateliers de métallurgie, des propriétaires de petites entreprises, et des agriculteurs.

La diffusion de la technologie a offert des opportunités d’emploi nouvelles ou améliorées, a amélioré la productivité, a permis de réduire le gaspillage des noix de palmier, a augmenté l’activité du marché et a contribué à la diversification des moyens de subsistance.

L’utilisation de la technologie a modifié les relations de production, notamment en ce qui concerne le rôle des femmes dans la transformation de l’huile de palme et leur contrôle sur les ressources.

Les impacts environnementaux de la technologie comprennent une utilisation accrue de l’eau et la pollution.

La technologie en question a également contribué à des impacts politiques au fil du temps en exacerbant les conflits entre les petits agriculteurs, les sociétés d’huile de palme et les gouvernements.

Bishop, C.P., 2018. Ex post evaluation of technology diffusion in the African palm oil sector: The Caltech expeller in Cameroon, Benin, and Liberia. World Development 112, 233–243.

NB: Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Ex post evaluation of technology diffusion in the African palm oil sector: The Caltech expeller in Cameroon, Benin, and Liberia”

 

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Évolution des systèmes de production de l’igname dans la zone soudano-guinéenne du Bénin.

L’igname occupe une place encore importante dans les zones à disponibilité forestière élevée.

Les superficies cultivées en igname demeurent pour moitié lies a des défrichements de forêts ou à des jachères forestières.

Dans les zones où ne subsistent plus ou très peu de jachères forestières, la production d’igname s’est fortement réduite mais ne disparaît pas,

Une partie de la culture de l’igname est installée dans des rotations derrière les céréales servant de tuteur, après une culture améliorante ou après le parcage de bœufs.

Dans les zones intermédiaires où l’igname constituait la principale source de revenus, il y a trois décennies mais où les jachères ont depuis peu disparu, on note la mise en culture des bas-fonds, dont une partie est consacrée à l’igname.

Finalement, suite à ces adaptations, les variétés précoces et à deux récoltes, adaptées à la transformation en igname pilée, demeurent très cultivées.

La mise en culture de bas-fonds et la culture des parcs à bétail constituent pour les producteurs des formes d’intensification endogènes.

Les systèmes faisant appel à des plantes de couverture et les systèmes agroforestiers préconisés par la recherche agronomique ne sont pas adoptés à grande échelle.

Les priorités des recherches devraient donc intégrer l’analyse des pratiques paysannes actuelles d’intensification.

Floquet, A.B., Maliki, R., Tossou, R.C., Tokpa, C., 2012. Évolution des systèmes de production de l’igname dans la zone soudano-guinéenne du Bénin. Cahiers Agricultures 21, 427-437 (1).

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Caractérisation agro-morphologique des accessions de riz africain (Oryza glaberrima) en conditions de culture pluviale et irriguée

Le riz africain est utilisé pour sa résistance aux maladies et aux stress, afin d’améliorer les espèces asiatiques. Malheureusement, sa culture est largement négligée au profit des variétés asiatiques, ce qui menace d’extinction de nombreuses variétés de riz africain.

Cette étude a été réalisée sur les sites du Centre du Riz pour l’Afrique en République du Bénin et au Sénégal. Pour cela 235 accessions de riz africain y compris deux témoins (CG14, NERICA4) ont été observées en culture pluviale (Bénin) et irriguée (Sénégal).

Les résultats ont révélé un très faible impact des facteurs environnementaux, montrant ainsi que la variation du site ne semble pas affecter la productivité.

Parmi les accessions testées, 22 ont été signalées comme des accessions O. sativa tandis que les 213 accessions restantes ont été identifiées phénotypiquement comme O. glaberrima.

La caractérisation des 213 accessions de O. glaberrima, a conduit à l’identification de deux groupes. Le groupe 1 avec 114 accessions est caractérisé par la précocité de leur cycle : il peut être utilisé comme un trait important pour la sélection des variétés. Le groupe 2 avec 99 accessions dont CG14 et NERICA4 est caractérisé par le fort rendement de production.

Ces résultats permettent de disposer d’une collection d’accessions de O. glaberrima afin d’étudier non seulement sa diversité génétique mais aussi d’évaluer davantage le potentiel de ces variétés pour exploiter leur avantage génétique et nutritionnel pour le développement de nouvelles variétés.

Gnacadja, C., Fagla Amoussou, B., Sall, S., Manneh, B., Toulou, B., Ametonou, F., Moreira, J., Azokpota, P., Sie, M., 2020. Agro-morphological characterization of african rice accessions (Oryza glaberrima) in rainfed and irrigated cultural conditions. Journal of Experimental Biology and Agricultural Sciences 8.

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Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin.

Le manioc, tubercule le plus consommé du Bénin, peut contribuer à résorber les problèmes de carence en vitamine A.

Les racines et les tubercules sont très pauvres en lipides et contiennent généralement très peu de bêta-carotène à l’exception de certaines variétés de patate.

Le bêta-carotène, représentant le plus connu de la provitamine A, est essentiel chez l’homme pour la vision, la croissance, la reproduction, l’immunité.

L’IITA Nigéria a développé 15 variétés de manioc biofortifiées en bêta-carotène, avec un cycle végétatif est de 12 mois, des rendements potentiels entre 35 et 45 t/ha et des teneurs potentielles en bêta-carotène allant de 12 à 18 μg/g.

Les cinq variétés adaptées aux conditions agroécologiques et phytosanitaires du Sud-Bénin sont I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 avec des taux en bêta-carotène et des rendements en racines respectifs de (9,82 μg/g ; 23,68 t/ha), (9,7 μg/g ; 34,34 t/ha), (9,69 μg/g ; 23,45 t/ha), (9,23 μg/g ; 30,42 t/ha) et (9,16 μg/g ; 33,29 t/ha).

La variété locale, RB89509, a présenté le taux en bêta-carotène le plus faible, de 2,97 μg/g avec un faible rendement de 15,28 t/ha.

Les différentes variétés biofortifiées ont montré une résistance forte ou modérée aux maladies du manioc au même titre que la variété locale.

La performance agronomique des variétés biofortifiées I011412, I070539, I090090, I083594 et I090151 de même que la résistance de ces variétés face aux parasites du manioc fait d’elles les variétés introduites les plus intéressantes pour des expérimentations en milieu paysan dans une approche participative.

Djinadou, A.K.A., Olodo, N.I., Adjanohoun, A., 2018. Evaluation du comportement de variétés améliorées de manioc riches en bêta-carotène au Sud du Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 12, 703–715.

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Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin.

Les bananes plantains jouent un rôle important pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la diversification des sources de revenus et la réduction de la pauvreté

En Afrique la pression parasitaire (pertes de 30 à 80% selon les cultivars) ainsi que la baisse de fertilité des sols sont les principales causes des faibles rendements.

Les petits producteurs d’Afrique de l’Ouest qui sont les plus touchés par les faibles rendements du fait du coût élevé des engrais et des pesticides chimiques, assurent la plus grande partie de la production de banane plantain soit en culture pure soit en association.

Les espèces végétales utilisées dans les systèmes d’association culturales (niébé, manioc, mais, patate douce) avec le bananier plantain ont un effet significatif sur la croissance, l’incidence des attaques par les parasites et le nombre de rejets bananiers plantains.

Le système d’association plantain-niébé est le plus performant en termes de croissance, de nombre de rejets et de résistance aux maladies à 12 mois après la plantation.

Le niébé est utilisé dans diverses associations ou rotations culturales pour sa contribution à la gestion de la fertilité des sols, de par son pouvoir fixateur de l’azote atmosphérique.

L’association bananier plantain-maïs occupe le deuxième rang, en termes de performance des plants du bananier plantain

Les associations bananier plantain-patate douce et bananier plantain-manioc n’ont pas été performants du fait de la forte concurrence aux plants de bananier plantain pour les nutriments.

Lokossou, B., Affokpon, A., Adjanohoun, A., Dan, C.B.S., Mensah G.A., 2012. Evaluation des variables de croissance et de développement du bananier plantain en systèmes de culture associée au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin (BRAB) 10–17.

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Evaluation des procédés traditionnels de production du ablo, un pain humide cuit à la vapeur, au Bénin.

Dans la région ouest africaine, les céréales les plus consommées sont, par ordre d’importance, le maïs, le riz, le mil et le sorgho

Ablo, est une pâte fermentée et cuite obtenu à partir de la transformation artisanale du riz et/ou du maïs.

Ablo à base de maïs est reconnu comme le produit original, tandis que celui à base du riz relève d’une récente modification de la technologie originelle.

La préparation du Ablo exclusivement artisanale, est sujette à i) une forte variabilité au niveau de la qualité marchande ; ii) une courte durée de conservation ; iii) l’utilisation d’un équipement rudimentaire à faible rendement pouvant contribuer à la contamination chimique du produit ; iv) l’utilisation d’emballages inappropriés ; v) au manque de connaissances scientifiques sur les procédés de production et la qualité du ablo

Il existe trois procédés de production du ablo, variant suivant les principales matières premières utilisées, à savoir, le maïs, le riz ou un mélange de 2/3 de maïs pour 1/3 de riz.

Ablo peut être considéré comme un aliment hygiénique à cause de l’absence de germes pathogènes due à son acidité et à sa cuisson à la vapeur à une température de 95 °C environ. Toutefois, il peut être contaminé par la microflore ambiante au cours des manipulations post-cuisson.

Ablo est un aliment de rue qui est vendu sous forme d’aliment prêt à la consommation.

Ablo à base de riz est le plus apprécié par les consommateurs même s’il n’est pas produit à partir du riz local.

Dossou, J., Osseyi, G., Ahokpe, F., Odjo, S., 2011. Evaluation des procédés traditionnels de production du ablo, un pain humide cuit à la vapeur, au Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 5.

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Rapport national sur le développement humain : Agriculture, sécurité alimentaire et développement humain au Bénin

Le Bénin est un pays à faible développement humain avec un Indice (IDH) estimé à 0,480 en 2014, soit un accroissement moyen annuel de 1,5% au cours de la période 1980-2014.

Près de 6 Béninois sur 10 souffrent de la pauvreté multidimensionnelle qui est prononcée dans les régions agricoles.

L’espérance de vie s’est accrue de 12,3 ans, atteignant 59,6 ans en 2014.

En vingt-cinq ans, la prévalence de la faim a été réduite de moitié au Bénin, passant de 22,5% en 1990 à 11,2% en 2014.

Le Score de Consommation Alimentaire, montre que 5% des ménages ont une consommation alimentaire pauvre, 18% une consommation alimentaire limite, 18% une alimentation moyennement acceptable et 59% une alimentation acceptable.

Bien que le taux d’autosuffisance alimentaire s’élève à 91,7%, la situation d’autosuffisance globalement satisfaisante à priori cache de grandes difficultés pour accéder à l’alimentation et l’utilisation adéquate des aliments, induisant de graves problèmes de santé en l’occurrence l’anémie.

Pour que la sécurité alimentaire contribue au développement humain, il est nécessaire de garantir les droits à l’alimentation, de favoriser l’augmentation des rendements agricoles pour stimuler l’alimentation, l’emploi et les revenus.

Le rapport recommande d’agir selon quatre axes domaines inter-reliés : (i) augmenter la productivité agricole pour améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux aliments, (ii) inscrire la nutrition au cœur des politiques publiques et mettre en œuvre une politique nutritionnelle de qualité, (iii) renforcer la résilience des populations afin de préserver l’accès à la nourriture et (iv) favoriser l’autonomisation des populations rurales pauvres.

PNUD, Gouvernement du Bénin, 2015. Rapport national sur le développement humain : Agriculture, sécurité alimentaire et développement humain au Bénin. Cotonou, Bénin.

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Evaluation des effets des rhizobactéries promotrices de la croissance végétative sur la croissance du maïs en condition de serre au Sud-Bénin.

Le maïs est la première culture au Bénin, en termes de superficie et occupe une place prépondérante dans la stratégie de sécurité alimentaire de la population au Bénin.

Malgré son importance, la production du maïs est caractérisée par une faible productivité du fait de l’incapacité des producteurs à se procurer les engrais et les pesticides chimiques.

La mise au point et l’introduction de l’utilisation des microorganismes du sol comme une alternative aux produits chimiques oréneux dans l’agriculture au Bénin, seraient un atout majeur pour accroître la production, tout en diminuant les quantités d’engrais chimiques et produits phytosanitaires à utiliser, sachant que l’inoculation des semences avec des rhizobactéries se traduit généralement par des accroissements de rendement d’environ 10 à 30%.

L’inoculation des rhizobactéries Pseudomonas putida, P. aeroginosa, P. fluorescens, Streptomyces hygroscopicus, S. rimosus, S. fasciculatus, Azospirillium lipoferum, Bacillus coagulans, B. hurengensis, B.pumilus, B. polymixa, B. lichemiformis, B. lentus, B. circulans et B. fimosus n’a pas eu un effet significatif sur la croissance (hauteur, nombres de feuilles, état nutritionnel) des plants de maïs inoculés dans la serre du Centre de Recherches Agricoles à Niaouli, au cours du premier mois de leur cycle végétatif.

La stérilisation du substrat et les conditions environnementales dans la serre du Centre de Recherches Agricoles à Niaouli (absence de circulation de l’air à l’intérieur) n’ont pas permis l’expression des potentialités des rhizobactéries.

L’étude doit être poursuivi en améliorant les conditions de l’expérimentation.

Adjanohoun, A., Allagbé, M., Gotoechan-Hodonou, H., Dossa, K.K., Aguégué, R., Adeyemi, J., Bossou, M., Babio, S., Baba-Moussa, L., Glèlè-Kakaï, R.L., 2011. Evaluation des effets des rhizobactéries promotrices de la croissance végétative sur la croissance du maïs en condition de serre au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin 59–65.

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Projet de compétitivité agricole et de diversification des exportations : Document pour l’évaluation du projet

L’objectif de développement du projet est d’accroître la productivité et l’accès au marché pour certaines chaînes de valeur agroalimentaires au Bénin.

Financé par un crédit de US$ 160 millions sur six ans (2020-2026), le projet est sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, avec cinq composantes et sept sous-composantes :

  • Renforcement de l’environnement favorable et des infrastructures pour le développement des chaînes de valeur agroalimentaires (US$ 35 M) ;
  • Amélioration des institutions publiques pertinentes et du cadre politique pour la promotion des exportations
  • Développement des infrastructures essentielles et des systèmes d’information sur les marchés
  • Accroître la productivité, la connectivité, la valeur ajoutée et la résilience (US$ 65 M) ;
  • Améliorer la disponibilité et l’accès aux intrants de qualité
  • Améliorer l’accès des agriculteurs aux connaissances pour une agriculture intelligente face au climat, l’amélioration de la qualité et la valeur ajoutée
  • Réhabilitation des routes rurales
  • Promouvoir les investissements privés et l’accès au financement ;
  • Soutien aux investissements
  • Mécanismes de partage des risques
  • Gestion du projet (US$ 15 M) ;
  • Composante contingente d’intervention d’urgence pour un accès rapide à des fonds en cas de crise éligible.

L’accent initial sera mis sur la noix de cajou et l’ananas ayant un potentiel d’exportation connu, et s’étendra progressivement à d’autres cultures horticoles et alimentaires.

Les bénéficiaires directs sont les agriculteurs, les entreprises agroalimentaires, les transformateurs, les commerçants, les transporteurs et les divers prestataires de services avec un accent particulier pour les jeunes et les femmes (environ 150 000 personnes).

The World Bank, 2020. Agricultural competitiveness and export diversification project: Project Appraisal Document. Cotonou, Bénin.

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Effets de la densité de peuplement sur la croissance, la survie et l’utilisation de l’alimentation des alevins du poisson-chat argenté Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) élevé dans des bassins circulaires en béton.

Schilbe intermedius est un poisson-chat présent dans de nombreuses eaux douces du Bénin et pouvant atteindre une taille de 500 mm.

Il a une bonne valeur économique et est consommé massivement en raison de la qualité et de la finesse de sa chair, induisant une forte pression sur les stocks naturels.

La domestication de Schilbe intermedius est recommandée pour améliorer la production et satisfaire la demande croissante.

La densité de peuplement est identifiée comme un facteur majeur influençant les performances de croissance des poissons, leur physiologie, leur santé et leur mortalité.

En élevage dans des bassins circulaires en béton, le poids corporel moyen, le taux de croissance spécifique, le ratio de conversion alimentaire et le ratio d’efficacité alimentaire des alevins de S. intermedius est significativement affectés par la densité d’individu.

Les densités de 40, 80, 120, 160, 200 poissons/m3 ont montré les meilleures performances de croissance.

Le taux de croissance spécifique le plus élevé (1.23%/jour) a été obtenu pour la densité de 160 poissons/m3

Les taux de survie n’ont pas été affectés de manière significative par les densités de stockage.

La densité de peuplement la plus appropriée pour l’élevage d’alevins de S. intermedius dans des bassins en béton est de 160 poissons/m3.

D’autres paramètres de qualité de l’eau devront peut-être être étudiés pour déterminer leur influence sur la croissance des poissons.

Tossavi, E.C., Djissou, S.M.A., Ouattara, I.N., Fiogbe, D.E., 2017. Effects of stocking density on growth, survival and feed utilization of Silver catfish Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) fingerlings reared in circular concrete tanks. ~ 162 ~ International Journal of Fisheries and Aquatic Studies 5, 162–166.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Effects of stocking density on growth, survival and feed utilization of Silver catfish Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) fingerlings reared in circular concrete tanks.»

 

 

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