Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin.

Le poisson est l’une des sources de protéine la plus importante au Bénin.

Les pertes post captures du poisson sont de 20% au Bénin.

Plusieurs procédés de transformations et de conservation du poisson existent à savoir le fumage, la friture, la fermentation, le salage, le séchage, la réfrigération et la congélation.

Le fumage est le procédé le plus utilisé pour transformer et conserver les poissons après la capture.

Les poissons fumés sont très nutritifs et contiennent des acides gras insaturés, des vitamines liposolubles, des minéraux essentiels ainsi que des protéines contenant des acides aminés essentiels utiles pour l’homme.

Les chinchards et les maquereaux sont les espèces de poisson majoritairement fumés au Bénin.

Une mauvaise conservation à l’état frais et après le fumage peut dégrader les qualités organoleptiques et nutritionnelles des poissons fumés.

Le fumage de type artisanal, basé sur l’utilisation de bois de chauffe comme combustible, se fait en trois étapes : pré-fumage (à feu doux), fumage (à feu élevé) et le séchage (au feu à la fumé).

Le fumage entraine une perte de poids (jusqu’à 20%) et une modification de la texture de la chair qui devient plus ferme.

De manière générale, dû à l’effet des composés de la fumée, le fumage entraîne une modification de la couleur vers une couleur attractive et acceptée par le consommateur.

Le fumage et la cuisson ne modifient pas la qualité sensorielle (la tendreté, la jutosité et la flaveur) entre les poissons (maquereaux et chinchards) cuits et fumés.

Assogba, M.H.M., Salifou, C.F.A., Ahounou, S.G., Silemehou, J.A.S., Dahouda, M., Chikou, A., Farougou, S., Kpodékon, M., Karim, I.Y.A., 2018. Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin. International Journal of Progressive Sciences and Technologies 9, 34–45.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Effect of smoking on the technological and sensory qualities of Scomber scombrus (Common mackerel) and Trachurus trachurus (Horse mackerel) at Wlacodji in Southern Benin.»

 

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Efficacité comparée de trois méthodes de diffusion d’informations rizicoles par des vidéos au Sud du Bénin.

Au Bénin, avec la réduction du personnel d’encadrement paysan les services de vulgarisation agricole peinent à assumer leurs fonctions avec les méthodes traditionnelles.

Comme alternative, les vidéos de formation « paysan à paysan » ont été développées et utilisées suivant différentes méthodes.

Au Bénin, la méthode de simple mise en place (SMEP), la méthode de projection sans facilitation (PSF), et la méthode de projection avec facilitation (PAF) ont été les plus utilisées.

Auprès des producteurs de riz dans le sud du Bénin, la simple mise à disposition de DVD a permis une meilleure mémorisation et compréhension des messages contenus dans les vidéos que les deux autres méthodes.

L’avantage de la SMEP est la possibilité qu’ont les producteurs de visualiser à plusieurs reprises, et quand ils le veulent, les vidéos qui leur ont été données.

Le co-apprentissage social renforce la compréhension des connaissances véhiculées par les vidéos.

L’efficacité de la SMEP montre que la présence d’un vulgarisateur/facilitateur n’est pas toujours indispensable à l’apprentissage paysan lorsque le support est adéquat et que le contenu présente un intérêt pour les producteurs.

Des voies d’apprentissage non conventionnelles et peu onéreuses existent donc pour les paysans.

Ces résultats pourront aider les structures de vulgarisation agricole à choisir des méthodes de diffusion des informations par des vidéos.

Davito, T., Okry, F., Kouevi, A., Vodouhe, S., 2017. Efficacité comparée de trois méthodes de diffusion d’informations rizicoles par des vidéos au Sud du Bénin. Cahiers Agricultures 26, 65003.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Comparative effectiveness of three methods of disseminating rice information through videos in southern Benin.»

 

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Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin.

En 2016, la production halieutique du Bénin ne couvrait que 37% de la demande en poisson du pays.

Le Bénin fait recours à l’exportation pour tenter de combler le déficit sans pour autant y arriver.

La production piscicole constitue une alternative crédible mais elle reste encore peu organisée avec un faible niveau d’efficacité des exploitations piscicoles.

Les systèmes de production traditionnelle sont caractérisés par une inefficacité technique et économique.

Au nombre des difficultés de la pisciculture on retrouve en autres l’utilisation des aliments de qualité médiocre et de technologies archaïques dans le système de production entrainant une faible croissance et la mortalité des poissons.

Les pisciculteurs arrivent à combiner de façon optimale les intrants pour avoir le maximum de production aquacoles mais n’arrivent pas à allouer de façon optimale les ressources de manière à minimiser le plus possible les coûts et à maximiser leur revenu.

Les pisciculteurs les plus instruits sont les plus efficaces économiquement.

Un nombre élevé de personnes vivants dans le ménage influence positivement et significativement l’efficacité économique parce que ces individus représentent une main-d’œuvre familiale potentielle pour le pisciculteur.

Les pisciculteurs qui disposent à la fois du Clarias et du tilapia dans les étangs non vidangeables et ceux produisant du tilapia dans les étangs vidangeables présentent une faible efficacité économique.

Les pisciculteurs ayant une meilleure efficacité utilisent l’aliment sous-produits et l’aliment importé.

Des choix de systèmes piscicoles s’imposent aux pisciculteurs leur permettant une meilleure allocation des quantités et des prix d’inputs pour espérer un niveau d’efficacité acceptable.

Dassoundo-Assogba, C.F.J., Yabi, A.J., Ogouniyi Adimi, E.B., 2019. Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Economic efficiency of fish production in the Ouémé valley in southern Benin.»

 

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Connaissance endogène de quatre légumes à feuilles utilisés par les populations rurales du Bénin.

Les légumes-feuilles sont des sources de diversification alimentaire et pourraient contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les zones rurales africaines.

Les légumes-feuilles sont des sources importantes de vitamines, de protéines et de minéraux tels que le fer, le calcium et les fibres.

Dans les zones rurales du Bénin, 187 espèces traditionnelles de légumes-feuilles ont été identifiées et beaucoup sont couramment utilisées comme constituants alimentaires dans la préparation de soupes et de ragoûts.

Parmi les légumes-feuilles indigènes enregistrés au Bénin, Ceratotheca sesamoïdes Endl. (faux sésame ; Pedaliaceae), Sesamum radiatum L. (Pédaliacées), Acmella uliginosa (L.) Jansen (Plante à maux de dents ; Asteraceae) et Justicia tenella (Nees) T. Anderson (Acanthaceae) sont identifiés comme ayant une grande importance et sont largement présents dans de nombreux districts du nord et du centre du Bénin.

La cuisson des feuilles fraîches prédomine, tandis que le séchage au soleil est la pratique habituelle de conservation de ces légumes à feuilles.

Tous les légumes-feuilles étudiés étaient consommés sous forme de sauces cuites.

Différents types de sauces ont été identifiés : (1) les sauces préparées avec un seul légume et (2) les sauces avec une combinaison de légumes-feuilles.

Les fréquences de consommation sont associées aux groupes socioculturels, aux habitudes alimentaires et à la disponibilité dans le terroir.

L’espace géographique et/ou l’identité culturelle ou l’origine et la saison influencent la consommation de légumes-feuilles traditionnels.

Vihotogbe-Sossa, C., Akissoe, N., Anihouvi, V., Ahohuendo, B., Ahanchede, A., Sanni, A., Hounhouigan, D., 2012. Endogenous knowledge of four leafy vegetables used by rural populations in Benin. Ecology of food and nutrition 51, 22–39.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Endogenous knowledge of four leafy vegetables used by rural populations in Benin.»

 

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Une approche des systèmes d’innovation pour le changement institutionnel : Le développement des petits exploitants en Afrique de l’Ouest

L’intensification durable de la petite agriculture est une option sérieuse pour satisfaire les besoins céréaliers mondiaux de 2050 et atténuer la pauvreté persistante.

En Afrique Sub-Saharienne (ASS), la croissance de la productivité induite par la technologie a largement échoué.

Le développement d’un contexte institutionnel favorable était une condition nécessaire à la croissance phénoménale de la productivité dans les pays industriels et les pays de la révolution verte.

Un tel contexte est également présent pour la réussite de la production de cultures d’exportation en ASS mais reste défavorable à la production alimentaire des petits exploitants.

La transformation institutionnelle est semée d’embûches politiques car elle affecte directement la répartition de la valeur entre les parties prenantes.

Les plateformes d’innovation (PI) telles que le Sub-Saharan Africa Challenge Programme et le programme Convergence of Sciences : Strengthening Innovation Systems apparaissent comme des approches prometteuses du système d’innovation pour le changement institutionnel.

Ces deux programmes reposent sur : (1) le développement expérimental pour stimuler le changement institutionnel et (2) la recherche (suivi et évaluation de l’impact).

Au Bénin les recherches ont porté sur la gestion des ravageurs du coton, l’amélioration de la culture et du système de semences du palmier à huile, l’amélioration de la gestion

de l’eau au niveau des barrages agro-pastoraux et pour la culture du riz dans les fonds de vallée.

Les données montrent que les communautés avec des PI ont obtenu une plus grande réduction de la pauvreté que les témoins ou les communautés avec des approches de vulgarisation conventionnelles.

Hounkonnou, D., Kossou, D., Kuyper, T.W., Leeuwis, C., Nederlof, E.S., Röling, N., Sakyi-Dawson, O., Traoré, M., van Huis, A., 2012. An innovation systems approach to institutional change: Smallholder development in West Africa. Agricultural Systems 108, 74–83.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « An innovation systems approach to institutional change: Smallholder development in West Africa.»

 

 

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Évaluation des impacts du changement climatique sur les rendements du sorgho et du mil dans les savanes soudaniennes et sahéliennes d’Afrique de l’Ouest

L’Afrique de l’Ouest sub-saharienne est une région vulnérable où il est urgent de mieux quantifier et comprendre l’impact du changement climatique sur le rendement des cultures.

Le modèle de culture SARRA-H calibré et validé, a été utilisé pour simuler les rendements observés du sorgho et du mil pour une gamme de cultivars et selon différentes pratiques traditionnelles de gestion des cultures.

Une hausse de +2 °C entraine une perte de rendement du sorgho et du mil, quel que soit l’augmentation ou la diminution des précipitations.

Les rendements du mil et du sorgho sont susceptibles de diminuer d’environ 0 à 41 % au cours du 21e siècle en Afrique de l’Ouest en raison du réchauffement prévu.

La probabilité d’une réduction des rendements semble être plus grande dans la région soudanienne (sud du Sénégal, Mali, Burkina Faso, nord du Togo et Bénin), par rapport à la région sahélienne (Niger, Mali, parties nord du Sénégal et Burkina Faso).

Les cultivars sensibles à la photopériode contrecarrent l’effet de l’augmentation de la température sur le raccourcissement de la durée de vie des cultivars.

Les cultivars traditionnels sensibles à la photopériode sont moins affectés par l’augmentation de la température que celles modernes.

Dans des conditions de fertilité optimales (rarement réunies en Afrique de l’Ouest), même dans un monde plus chaud, les variétés modernes auraient toujours un rendement supérieur.

Une stratégie de sélection des variétés locales ou de croisement avec les variétés modernes permettrait de trouver un compromis entre intensification et résilience au changement climatique.

Sultan, B., Roudier, P., Quirion, P., Alhassane, A., Muller, B., Dingkuhn, M., Ciais, P., Guimberteau, M., Traore, S., Baron, C., 2013. Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa. Environmental Research Letters 8, 014040.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Assessing climate change impacts on sorghum and millet yields in the Sudanian and Sahelian savannas of West Africa.»

 

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Changement des caractéristiques des fortes précipitations sur le bassin du fleuve Ouémé, République du Bénin, Afrique de l’Ouest

Le changement climatique a de graves répercussions sur les ressources naturelles, la production alimentaire et, par conséquent, la sécurité alimentaire, en particulier dans les pays en développement.

Du fait du changement climatique, les inondations sont l’une des catastrophes qui affectent les populations et détruisent les terres et les produits agricoles.

La modélisation pluviométrique a démontré que la partie sud-ouest du bassin montre une tendance à l’augmentation des fortes précipitations tandis qu’une tendance à la diminution a été observée dans les parties moyenne et supérieure du bassin, ponctuées par quelques régions avec une certaine tendance à la hausse.

La modélisation a montré que, bien qu’ils y contribuent, les facteurs climatiques ne sont peut-être pas le principal élément contribuant à l’augmentation du risque d’inondation dans le bassin.

D’autres facteurs à analyser tels que les modes d’utilisation des terres et/ou la vulnérabilité de la population pourraient expliquer la situation des inondations dans le bassin.

La poursuite attendue de la croissance démographique rapide augmentera l’exposition humaine aux inondations et des mesures d’adaptation adéquates doivent être planifiées et mises en œuvre aux niveaux local et national.

Les impacts des changements dans la fréquence des inondations pourraient être tempérés par des investissements appropriés dans les infrastructures, et par des changements dans la gestion de l’eau et de l’utilisation des terres.

Hounkpè, J., Diekkrüger, B., Badou, D.F., Afouda, A.A., 2016. Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa. Climate 2016, Vol. 4, Page 15 4, 15.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Change in Heavy Rainfall Characteristics over the Ouémé River Basin, Benin Republic, West Africa.»

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Diversité, distribution et importance ethnobotanique de l’igname trifoliée africaine sauvage [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] cultivée au Bénin.

Dioscorea dumetorum est une importante culture de tubercules indigènes communément cultivée en Afrique de l’Ouest.

Les agriculteurs locaux ont développé des connaissances importantes sur la production et les utilisations de ce tubercule indigène.

25 variétés locales nommées par les agriculteurs, regroupées en trois morphotypes principaux (chaire de couleur blanche, jaune pâle, jaune foncé), ont été enregistrées.

Les agro-écologies du sud et du centre présentent la plus grande diversité de cultivars, tandis que les agro-écologies du nord sont moins diversifiées.

Les cultivars jaune pur étaient le morphotype le plus populaire.

Les critères de préférence des agriculteurs dans la sélection des cultivars reposaient essentiellement sur les attributs des plantes et l’adaptation au stress environnemental.

Le système de gestion des semences est resté traditionnel.

La culture est principalement destinée à l’alimentation et au commerce, mais elle est également utilisée dans la médecine traditionnelle et les rituels magico-mystiques.

Les tubercules sont le plus souvent consommés sous la forme bouillie.

Les maladies les plus importantes traitées par les communautés locales à l’aide de D. dumetorum concernaient les troubles du système digestif (vomissements, coliques),

suivis par les infections (malaria, hédonisme), les troubles du système circulatoire et du métabolisme (hypertension artérielle, diabète).

Malgré son statut négligé, D. dumetorum est bien apprécié, ce qui indique que son potentiel peut être valorisé économiquement pour répondre aux besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin et ailleurs.

Des stratégies intégrées pour la conservation et l’utilisation durables des ressources génétiques de D. dumetorum doivent être développées.

Adigoun-Akotegnon, F.A., Adoukonou-Sagbadja, H., Fadinan, C., Tchougourou, A., Agassounon-Tchibozo, M., Ahanhanzo, C., 2019. Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin. Genetic Resources and Crop Evolution 2019 66:3 66, 659–683.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity, distribution and ethnobotanical importance of cultivated and wild African trifoliate yam [Dioscorea dumetorum (Kunth) Pax] in Benin.»

 

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Diversité des vergers d’agrumes des petits exploitants et goulots d’étranglement de la culture : pistes de recherche pour une production améliorée au Bénin, Afrique de l’Ouest.

La production et la consommation de fruits en Afrique subsaharienne au cours des deux dernières décennies, pour réduire la malnutrition et les maladies chroniques restent faibles et ont reçu moins d’attention.

La connaissance de la situation actuelle de la production et des options d’amélioration est encore limitée.

Quatre catégories d’exploitations agrumicoles basées sur les ressources biophysiques, les ressources socio-économiques et les pratiques de gestion du système ont été identifiées.

Les catégories 1 et 2 comprennent les exploitations caractérisées par des systèmes de culture moins diversifiés avec des pratiques de gestion non recommandées.

Les catégories de vergers 3 et 4 comprennent des fermes avec une grande diversité variétale et des pratiques de gestion améliorées à la différence que les agriculteurs de la catégorie 4 négligent les pratiques de tuteurage et de déterrage.

La formation a un impact positif sur les pratiques de gestion des vergers et le rendement.

Les cinq goulots d’étranglement les plus cités entravant la production d’agrumes au Bénin étaient liés aux défis de la gestion des parasites et des maladies, à l’accès aux engrais et aux pesticides, à la variabilité climatique, au manque de connaissances techniques et à la fluctuation des marchés/prix.

Les interventions visant à augmenter la production doivent être spécifiques, avec des programmes de formation adaptés sur les pratiques de gestion des vergers d’agrumes, l’évaluation de la qualité des plants, les stratégies de lutte intégrée contre les parasites et la conservation des ressources génétiques des agrumes.

Akohoue, F., Segnon, A.C., Achigan-Dako, E.G., 2018. Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa. Experimental Agriculture 54, 641–654.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa.»

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Diversité des cultivars de patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) selon les agriculteurs et les contraintes de leur production dans le département de l’Ouémé au sud du Bénin.

La patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) présente une grande importance nutritionnelle et économique dans les régions tropicales.

Elle est une source de revenus pour les producteurs et un aliment important surtout en période de soudure.

Au Bénin, la patate douce fait partie des espèces sous-utilisées et négligées en matière de recherche et d’exploitation contre l’insécurité alimentaire au Bénin.

Dans les communes de Bonou, Adjohoun et Dangbo, la production de patate douce est principalement le fait des hommes.

23 cultivars locaux ont été répertoriés par les producteurs.

Dix cultivars ont été produits pour des raisons agronomiques et financières telles que la résistance à la sécheresse, la tolérance aux ravageurs, la récupération élevée, le bon goût, l’adaptation à tous les sols, la bonne conservation post-récolte, la productivité élevée et la valeur marchande élevée.

Le cultivar “Vobodouaho” est le cultivar dominant que l’on retrouve dans presque tous les villages en raison de ses performances agronomiques (productivité).

Les principales contraintes énumérées par les producteurs sont l’absence de marché d’écoulement, les attaques des ravageurs et des maladies et la non-disponibilité des semences de qualité.

La mise en place d’un programme de sélection participative et de conservation décentralisée est indispensable et permettra aux producteurs de patate douce de maintenir la diversité variétale au niveau du village.

Dangou, J., Adjahossou, S., Houédjissin, S., Doussoh, A., Assogba, A., Ahanhanzo, C., 2018. Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin. Asian Research Journal of Agriculture 9, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin.»

 

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