Toxicité aiguë des pesticides agricoles pour le poisson-chat africain Clarias gariepinus aux stades embryo-larvaire et juvénile.

Les problèmes environnementaux et les cas d’empoisonnement humain créés par l’endosulfan a entrainé son interdiction au Bénin depuis 2007 et son remplacement par le Tihan 175 O-TEQ, un mélange de de flubendiamide (100 g/L) et de spirotetramat (75 g/L)

Malgré la subvention par l’Etat durant la campagne 2011-2012, l’Endosulfan représentait 75% de la quantité totale d’insecticides utilisée dans le plus grand bassin de production de coton (Banikoara).

De manière générale les effets néfastes des pesticides au stade embryo-larvaire sont la mort des embryons, la diminution du taux d’éclosion des œufs, la perte de la coordination pour nager, l’immobilité ainsi que la déformation de la queue.

Chez les poissons-chats africains juvéniles les concentrations nocives des pesticides ont entrainé une perte d’équilibre et un comportement de nage et de rotation à l’envers suivi par leur mort.

Le Tihan s’est révélé plus toxique pour les œufs de poisson-chat africain que le Thionex, une formulation à base d’endosulfan. Les concentrations léthales de Tihan et de Thionex, entraînant la mort de 50% des embryons sont respectivement de 20 et 55.68 particules par millions (ppm).

Pour les poissons juvéniles, le Thionex s’est révélé 40 fois plus toxique que le Tihan. Une concentration de 0.22 ppm de Thionex (correspondant à une 0.077 ppm d’endosulfan en tant que composante active) est léthale pour 50% des poissons juvéniles.

Ces observations remettent en question le fait que le Tihan soit réellement moins dommageable pour l’environnement que l’endosulfan.

Agbohessi, P.T., Imorou Toko, I., Houndji, A., Gillardin, V., Mandiki, S.N.M., Kestemont, P., 2013. Acute toxicity of agricultural pesticides to embryo-larval and juvenile african catfish clarias gariepinus. Archives of Environmental Contamination and Toxicology 64.

Lire la suite

Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin.

En 2016, la production halieutique du Bénin ne couvrait que 37% de la demande en poisson du pays.

Le Bénin fait recours à l’exportation pour tenter de combler le déficit sans pour autant y arriver.

La production piscicole constitue une alternative crédible mais elle reste encore peu organisée avec un faible niveau d’efficacité des exploitations piscicoles.

Les systèmes de production traditionnelle sont caractérisés par une inefficacité technique et économique.

Au nombre des difficultés de la pisciculture on retrouve en autres l’utilisation des aliments de qualité médiocre et de technologies archaïques dans le système de production entrainant une faible croissance et la mortalité des poissons.

Les pisciculteurs arrivent à combiner de façon optimale les intrants pour avoir le maximum de production aquacoles mais n’arrivent pas à allouer de façon optimale les ressources de manière à minimiser le plus possible les coûts et à maximiser leur revenu.

Les pisciculteurs les plus instruits sont les plus efficaces économiquement.

Un nombre élevé de personnes vivants dans le ménage influence positivement et significativement l’efficacité économique parce que ces individus représentent une main-d’œuvre familiale potentielle pour le pisciculteur.

Les pisciculteurs qui disposent à la fois du Clarias et du tilapia dans les étangs non vidangeables et ceux produisant du tilapia dans les étangs vidangeables présentent une faible efficacité économique.

Les pisciculteurs ayant une meilleure efficacité utilisent l’aliment sous-produits et l’aliment importé.

Des choix de systèmes piscicoles s’imposent aux pisciculteurs leur permettant une meilleure allocation des quantités et des prix d’inputs pour espérer un niveau d’efficacité acceptable.

Dassoundo-Assogba, C.F.J., Yabi, A.J., Ogouniyi Adimi, E.B., 2019. Efficacité économique de la production piscicole dans la vallée de l’Ouémé au Sud-Bénin. Bulletin de la Recherche Agronomique du Bénin.

 

Lire la suite

Une approche spatiale pour évaluer l’aptitude à la culture du riz dans une vallée intérieure du centre du Bénin.

Cette étude s’est intéressée à la détermination, dans la vallée intérieure de Tossahou, des zones propices pour la production de riz pour la culture pluviale en digue, la culture sous inondation naturelle, et la culture irriguée.

Les paramètres tels que le sol, le climat, l’hydrologie et la topographie ont été combinés au sein d’un Système d’Information Géographique en suivant la méthode et les directives de la FAO pour l’évaluation des terres.

52% de la surface de la vallée intérieure de Tossahou, est adaptée à la culture irriguée, 18% à la culture sous inondation naturelle et 1,2% à la riziculture pluviale en digue.

Les précipitations et la température sont les facteurs limitants pour tous les systèmes de culture. Spécifiquement, les facteurs les plus limitants pour la culture sous inondation naturelle, la culture pluviale en digue et la culture irriguée sont respectivement l’inondation, les pentes raides et la prédominance des sols à texture limono-sableuse.

Le faible rendement du riz (1.4 ± 1t/ha) au niveau des champs s’explique par des contraintes socio-économiques telles que les finances limitées et le non accès aux crédits pour l’achat des semences, des fertilisants, pour les travaux (labour, désherbage) et pour l’achat des matériels de traitement post-récolte du paddy. D’autres contraintes comme le manque de moyen de transport vers les grands marchés, le manque de formation sur la culture efficience du riz ainsi que le manque de connaissance et la non utilisation des variétés de riz à haut rendement et tolérantes aux différents stress ont été citées.

Danvi, A., Jütten, T., Giertz, S., Zwart, S.J., Diekkrüger, B., 2016. A spatially explicit approach to assess the suitability for rice cultivation in an inland valley in central Benin. Agricultural Water Management 177.

 

Lire la suite

Dosage du plomb et du zinc dans les cultures de l’amarante (Amarantus cruentus) et de la Grande morelle (Solanum macrocarpum) : cas de quelques sites maraîchers de Porto-Novo

L’amarante et la grande morelle sont deux des legumes-feuilles les plus cultivés et consommés au sud Bénin, en raison de leurs nombreux avantages.

De par des pratiques culturales inappropriées, ces légumes sont confrontés à de nombreuses contraintes, parmi lesquels la pollution par les métaux tels que le plomb et le zinc.

Le niveau de pollution en plomb et en zinc dans les deux légumes-feuilles, produits sur trois périmètres maraîchers de Porto- Novo est très élevé.

En ce qui concerne le plomb, les valeurs sont de 1,80 mg/kg à 2,53 mg/kg pour la grande morelle et de 0,07 mg/kg à 4,30 mg/kg pour l’amarante sur les trois sites. La norme requise par le Codex Alimentarius est de 0.3 mg/kg.

Pour le zinc, les valeurs sont comprises entre 79,11 mg/kg et 132,07 mg/kg pour la grande morelle et entre 23,85 mg/kg et 141,20 mg/kg pour l’amarante sur les trois sites. La norme requise par le Codex Alimentarius est de 5 mg/kg.

La contamination est intimement liée à la présence de ces métaux dans l’eau d’arrosage et dans le sol, aux différents amendements des sols (compost à forte teneur résiduelle, débris végétal et animal) ainsi qu’à l’usage anarchique des substances chimiques de synthèse.

Pour des raisons de santé publique, il est urgent de veiller à la qualité des eaux utilisées pour la production des légumes, du sol ; de suivre, de façon continue, la qualité des légumes -feuilles, en vue de mettre en place un système d’avertissement et d’alerte.

Chouti, W.K., Adanve, M., Mama, D., 2019. Dosage du plomb et du zinc dans les cultures de l’amarante (Amarantus cruentus) et de la Grande morelle (Solanum macrocarpum): cas de quelques sites maraîchers de Porto-Novo. International Journal of Biological and Chemical Sciences 12, 2381–2395.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Measurement of lead and zinc in amaranth (Amarantus cruentus) and nightshade (Solanum macrocarpum) crops: case of some market gardening sites in Porto-Novo»

Lire la suite

Une revue de la recherche sur l’habitat et la biodiversité du lac Nokoué, République du Bénin : État actuel des connaissances et perspectives de recherche

La biodiversité au sein du lac est constituée de phytoplancton, de zooplancton, des macro-invertébrés (86 taxons) comme les insectes (50% des espèces de macro-invertébrés), les mollusques et les crustacés (40%) et les annélides, les arachnides et les nématodes (moins de 10%) et des espèces de poisson.

Le nombre d’espèces de poisson est passé de 87 en 1960 à 51 en 2001.

Les 30 dernières années, Ethmalosa fimbriata (Ethmalose d’Afrique) représentait environ 40% des captures annuelles, suivie de Sarotherodon melanotheron (Tilapia) et Gerres melanopterus (Friture argentée) représentant entre 25% et 10% des captures annuelles.

E. fimbriata est plus retrouvée au sud du lac, S. melanotheron au nord-ouest et G. melanopterus au nord et au nord-est.

L’urbanisation et la coupe des arbres pour la fabrication des acadja ont provoqué la destruction de la mangrove sur les rives sud et ouest du lac et la suppression de la protection naturelle de l’écosystème contre la charge croissante en nutriments des eaux usées.

La conséquence est une prolifération de la jacinthe d’eau dont la décomposition combinée à celle des bois d’acadja perturbent les habitats des macro invertébrés et des poissons.

On observe dans le système un passage progressif des espèces d’eau douce aux espèces d’eau marine et des poissons insectivores aux poissons détritivores. Cela s’explique par le creusement important du chenal de Cotonou (vers la mer), suite à la construction du port de Cotonou en 1960.

Les solutions de gestion nécessitent la réduction de l’accumulation de détritus et de la charge externe de nutriments.

Djihouessi, Metogbe Belfrid, Djihouessi, Mahougnon Bernauld, Aina, M.P., 2019. A review of habitat and biodiversity research in Lake Nokoué, Benin Republic: Current state of knowledge and prospects for further research. Ecohydrology & Hydrobiology 19, 131–145.

 

Lire la suite

Une étude de diagnostic participatif du système semencier du palmier à huile (Elaeis guineensis) au Bénin

Les deux composantes du Système de semences de Palmier à Huile (SSPH) sont les systèmes de semences informels et formels.

Les systèmes de semences informels sont composés des jeunes repousses collectés dans les plantations locales de palmiers à huile et dans les plantations hybrides de palmiers à huile existantes, ainsi que de sources d’approvisionnement non autorisées, à savoir les fournisseurs non autorisés de graines de palmiers à huile germées, les détenteurs de pépinières non autorisées et les cultivateurs de palmiers à huile qui dépendent de pépinières non autorisées.

Le système formel de semences comprend le centre de recherche national sur le palmier à huile CRAPP (Centre de Recherche Agricole Plantes Pérennes), les pépiniéristes agréés, les coopératives d’État de palmiers à huile, les services de vulgarisation, les organisations de producteurs de palmiers à huile, les producteurs de palmiers à huile.

Les agriculteurs ont indiqué que le SSPH actuel n’est pas performant. Les principales contraintes sont la mauvaise répartition géographique des pépinières agrés, la mauvaise qualité génétique du matériel dans les plantations, le coût élevé du matériel de plantation hybride et le mauvais entretien des semis dans les pépinières, ce qui entraîne une mauvaise qualité physiologique.

Les pistes pour des interventions institutionnelles sont la redéfinition de la procédure d’établissement des pépinières de palmiers à huile agrées, la formalisation des pépinières actuellement non homologuées, la certification ISO des pépinières agrées et la communication sociale.

Akpo, E., Vissoh, P. v., Tossou, R.C., Crane, T., Kossou, D.K., Richards, P., Stomph, T.J., Struik, P.C., 2012. A participatory diagnostic study of the oil palm (Elaeis guineensis) seed system in Benin. NJAS – Wageningen Journal of Life Sciences 60–63.

 

Lire la suite

Une base de données géospatiales sur les vallées intérieures dans quatre zones du Bénin, de la Sierra Leone et du Mali

Les données ont été collectées dans 100 vallées intérieures dans les départements du Mono et du Couffo et 149 vallées intérieures dans le bassin versant de l’Ouémé Supérieur.3260 agriculteurs (1682 hommes et 1578 femmes) dans les départements du Mono et du Couffo et 2812 agriculteurs dans le bassin de l’Ouémé Supérieur (1891 hommes et 921 femmes) ont été interviewés au cours de focus group.

Les coordonnées géographiques sur la localisation des vallées ont été obtenues et ont permis de collecter des informations spatiales disponibles pour le grand public et téléchargeables gratuitement notamment les paramètres pédologiques, la topologie, les précipitations, les établissements humains, les routes, la densité de population, etc..

La base de données contient des éléments sur la localisation (coordonnées Latitude/Longitude), les caractéristiques biophysiques telles que la forme, la largeur, le type de sol, les eaux de surface, les eaux souterraines, le drainage (24 variables renseignés), les caractéristiques socio-économiques à savoir le sexe, l’ethnie, l’organisation du travail agricole, le marché, l’accessibilité, le régime foncier (21 variables), le développement et le mode d’utilisation des vallées à travers la superficie totale, la superficie agricole, les variétés, les intrants, l’approvisionnement en eau, les infrastructures (19 variables).

Les bases de données sont disponibles suivant les liens :

https://ars.els-cdn.com/content/image/1-s2.0-S2352340919300484-mmc2.xlsx

https://ars.els-cdn.com/content/image/1-s2.0-S2352340919300484-mmc3.zip

 Djagba, J.F., Kouyaté, A.M., Baggie, I., Zwart, S.J., 2019. A geospatial dataset of inland valleys in four zones in Benin, Sierra Leone and Mali. Data in Brief 23, 103699.

Lire la suite

Efficacité comparée de trois méthodes de diffusion d’informations rizicoles par des vidéos au Sud du Bénin.

Au Bénin, avec la réduction du personnel d’encadrement paysan les services de vulgarisation agricole peinent à assumer leurs fonctions avec les méthodes traditionnelles.

Comme alternative, les vidéos de formation « paysan à paysan » ont été développées et utilisées suivant différentes méthodes.

Au Bénin, la méthode de simple mise en place (SMEP), la méthode de projection sans facilitation (PSF), et la méthode de projection avec facilitation (PAF) ont été les plus utilisées.

Auprès des producteurs de riz dans le sud du Bénin, la simple mise à disposition de DVD a permis une meilleure mémorisation et compréhension des messages contenus dans les vidéos que les deux autres méthodes.

L’avantage de la SMEP est la possibilité qu’ont les producteurs de visualiser à plusieurs reprises, et quand ils le veulent, les vidéos qui leur ont été données.

Le co-apprentissage social renforce la compréhension des connaissances véhiculées par les vidéos.

L’efficacité de la SMEP montre que la présence d’un vulgarisateur/facilitateur n’est pas toujours indispensable à l’apprentissage paysan lorsque le support est adéquat et que le contenu présente un intérêt pour les producteurs.

Des voies d’apprentissage non conventionnelles et peu onéreuses existent donc pour les paysans.

Ces résultats pourront aider les structures de vulgarisation agricole à choisir des méthodes de diffusion des informations par des vidéos.

Davito, T., Okry, F., Kouevi, A., Vodouhe, S., 2017. Efficacité comparée de trois méthodes de diffusion d’informations rizicoles par des vidéos au Sud du Bénin. Cahiers Agricultures 26, 65003.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Comparative effectiveness of three methods of disseminating rice information through videos in southern Benin.”

 

Lire la suite

Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin.

Le poisson est l’une des sources de protéine la plus importante au Bénin.

Les pertes post captures du poisson sont de 20% au Bénin.

Plusieurs procédés de transformations et de conservation du poisson existent à savoir le fumage, la friture, la fermentation, le salage, le séchage, la réfrigération et la congélation.

Le fumage est le procédé le plus utilisé pour transformer et conserver les poissons après la capture.

Les poissons fumés sont très nutritifs et contiennent des acides gras insaturés, des vitamines liposolubles, des minéraux essentiels ainsi que des protéines contenant des acides aminés essentiels utiles pour l’homme.

Les chinchards et les maquereaux sont les espèces de poisson majoritairement fumés au Bénin.

Une mauvaise conservation à l’état frais et après le fumage peut dégrader les qualités organoleptiques et nutritionnelles des poissons fumés.

Le fumage de type artisanal, basé sur l’utilisation de bois de chauffe comme combustible, se fait en trois étapes : pré-fumage (à feu doux), fumage (à feu élevé) et le séchage (au feu à la fumé).

Le fumage entraine une perte de poids (jusqu’à 20%) et une modification de la texture de la chair qui devient plus ferme.

De manière générale, dû à l’effet des composés de la fumée, le fumage entraîne une modification de la couleur vers une couleur attractive et acceptée par le consommateur.

Le fumage et la cuisson ne modifient pas la qualité sensorielle (la tendreté, la jutosité et la flaveur) entre les poissons (maquereaux et chinchards) cuits et fumés.

Assogba, M.H.M., Salifou, C.F.A., Ahounou, S.G., Silemehou, J.A.S., Dahouda, M., Chikou, A., Farougou, S., Kpodékon, M., Karim, I.Y.A., 2018. Effet de la fumaison sur les qualités technologiques et sensorielles de Scomber scombrus (Maquereau Commun) et de Trachurus trachurus (Chinchard) à Wlacodji dans le Sud du Bénin. International Journal of Progressive Sciences and Technologies 9, 34–45.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre “Effect of smoking on the technological and sensory qualities of Scomber scombrus (Common mackerel) and Trachurus trachurus (Horse mackerel) at Wlacodji in Southern Benin.”

 

Lire la suite

Effets de la densité de peuplement sur la croissance, la survie et l’utilisation de l’alimentation des alevins du poisson-chat argenté Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) élevé dans des bassins circulaires en béton.

Schilbe intermedius est un poisson-chat présent dans de nombreuses eaux douces du Bénin et pouvant atteindre une taille de 500 mm.

Il a une bonne valeur économique et est consommé massivement en raison de la qualité et de la finesse de sa chair, induisant une forte pression sur les stocks naturels.

La domestication de Schilbe intermedius est recommandée pour améliorer la production et satisfaire la demande croissante.

La densité de peuplement est identifiée comme un facteur majeur influençant les performances de croissance des poissons, leur physiologie, leur santé et leur mortalité.

En élevage dans des bassins circulaires en béton, le poids corporel moyen, le taux de croissance spécifique, le ratio de conversion alimentaire et le ratio d’efficacité alimentaire des alevins de S. intermedius est significativement affectés par la densité d’individu.

Les densités de 40, 80, 120, 160, 200 poissons/m3 ont montré les meilleures performances de croissance.

Le taux de croissance spécifique le plus élevé (1.23%/jour) a été obtenu pour la densité de 160 poissons/m3

Les taux de survie n’ont pas été affectés de manière significative par les densités de stockage.

La densité de peuplement la plus appropriée pour l’élevage d’alevins de S. intermedius dans des bassins en béton est de 160 poissons/m3.

D’autres paramètres de qualité de l’eau devront peut-être être étudiés pour déterminer leur influence sur la croissance des poissons.

Tossavi, E.C., Djissou, S.M.A., Ouattara, I.N., Fiogbe, D.E., 2017. Effects of stocking density on growth, survival and feed utilization of Silver catfish Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) fingerlings reared in circular concrete tanks. ~ 162 ~ International Journal of Fisheries and Aquatic Studies 5, 162–166.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre Effects of stocking density on growth, survival and feed utilization of Silver catfish Schilbe intermedius (Rüppel, 1832) fingerlings reared in circular concrete tanks.»

Lire la suite