Effets des huiles essentielles de plantes médicinales acclimatées au Bénin sur la fermentation ruminale in vitro de l’herbe Andropogon gayanus.

Les ruminants émettent du méthane, sous-produit inévitable de la fermentation microbienne des hydrates de carbone et des protéines par des microbes anaérobies dans le rumen.

Le méthane entérique est d’une importance fondamentale pour le maintien les réactions d’oxydoréduction, essentielles au fonctionnement du rumen.

Les pertes de méthane entérique ont un impact négatif à la fois sur l’hôte et sur l’environnement, car elles réduisent l’efficacité de l’utilisation des aliments et constituent un puissant gaz à effet de serre.

Il est souhaitable de développer des stratégies qui atténuent la production de méthane entérique.

Citrus aurantifolia (Christm). Swing, Eucalyptus citriodora Hook, Laurus nobilis L., Mentha piperita L., Ocimum gratissimum L., Zingiber officinalis Rosc. sont des plantes médicinales acclimatées au Bénin (Afrique de l’Ouest).

Les Huiles Essentielles (HE) des 7 plantes médicinales ont modifié in vitro la fermentation microbienne du rumen et réduit la production ruminale de méthane à partir de fourrage herbacé d’Andropogon gayanus.

Par rapport au contrôle, Laurus nobilis (300-400 mg/L), Citrus aurantifolia (300-400mg/L) et Ocimum gratissimum (200-400mg/L) ont diminué significativement la production de méthane (mL/g MS) de 8,1-11,8%, 11,9-17,8% et 7,9-30,6%, respectivement.

Par rapport au témoin, des réductions de méthane de 11,4 %, 13,5 % et 14,2 % ont été observées seulement à 400mg/L pour Eucalyptus citriodora, Ocimum basilicum et Cymbopogon citratus, respectivement.

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer un taux de dose efficace et si ces HE pourraient potentiellement bénéficier à la fermentation ruminale et réduire la production de méthane lorsqu’elles sont utilisées avec d’autres types d’aliments.

Kouazounde, J.B., Jin, L., Assogba, F.M., Ayedoun, M.A., Wang, Y., Beauchemin, K.A., McAllister, T.A., Gbenou, J.D., 2015. Effects of essential oils from medicinal plants acclimated to Benin on in vitro ruminal fermentation of Andropogon gayanus grass. Journal of the Science of Food and Agriculture 95, 1031–1038.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effects of essential oils from medicinal plants acclimated to Benin on in vitro ruminal fermentation of Andropogon gayanus grass»

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Effet de l’huile essentielle de feuilles fraîches d’Ocimum gratissimum L. sur la mycoflore pendant le stockage des arachides au Bénin.

La détérioration fongique des graines et céréales stockées et la production de mycotoxines constituent un problème majeur du système de stockage au Bénin.

Parmi les mycotoxines, l’aflatoxine B1 (AFB1), produite par des espèces d’Apergillus, est la forme la plus toxique pour les mammifères.

Au Bénin, les arachides sont une légumineuse importante et sont consommées avec du maïs bouilli pour réduire l’impact de la faim pendant la saison maigre.

L’extraction de l’huile des arachides fournit un revenu aux femmes et aux personnes à leur charge.

Les traitements habituels de la détérioration fongique des arachides comprennent l’utilisation d’antimicrobiens synthétiques qui restent dans les aliments, entrainant des effets néfastes sur la santé des mammifères.

L’Huile Essentielle (HE) d’Ocimum gratissimum L. (communément appelée Tchayo en langue fon au Bénin) s’est avérée efficace contre toutes les souches d’Aspergillus et de Fusarium.

La concentration minimale inhibitrice de l’HE s’est avérée être de 7,5 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus et de 5,5 μl/ml pour A. ochraceus et F. oxysporium.

La concentration minimale à effet fongicide a été enregistrée à 8,0 μl/ml pour A. flavus et A. parasiticus, 6,5 μl/ml pour A. ochraceus et 6,0 μl/ml pour F. oxysporium.

L’HE des feuilles fraîches de O. gratissimum, ayant des propriétés d’inhibition de la croissance fongique et des mycotoxines, offre une nouvelle approche de la gestion des champignons de stockage.

Il s’agit d’une méthode prometteuse pour la conservation des produits stockés dans les zones rurales, qui n’ont pas accès aux systèmes de stockage modernes.

Adjou, E.S., Kouton, S., Dahouenon-Ahoussi, E., Soumanou, M.M., Sohounhloue, D.C.K., 2012. Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin. Mycotoxin Research 2012 29:1 29, 29–38.

NB: Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effect of essential oil from fresh leaves of Ocimum gratissimum L. on mycoflora during storage of peanuts in Benin.»

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Effet du remplacement total de la farine de poisson par des farines de vers de terre et d’Azolla filiculoides dans le régime alimentaire du tilapia du Nil Oreochromis niloticus (Linnaeus, 1758) élevé en bassins de béton.

Le coût des aliments, principalement la farine de poisson (qui est chère), représente une part importante du coût de production, ce qui limite la valeur économique de l’aquaculture.

La satisfaction des besoins en acides aminés essentiels (AAE) est essentielle pour obtenir de bonnes performances de croissance chez les poissons.

La fougère aquatique Azolla filiculoides et les vers de terre sont riches en protéines avec un bon profil en acides aminés.

Le remplacement total de la farine de poisson par Azolla filiculoides et des vers de terre montre que les poids moyens finaux dans les régimes d’essai (10,79 à 11,94 g) sont inférieurs aux 14,9 g obtenus dans le groupe nourri avec le régime témoin.

Les différences dans les performances de croissance s’expliquent par la qualité des sources de protéines utilisées ainsi que par la digestibilité des matières premières.

Le profil en acides aminés de la farine de poisson répond aux besoins des poissons et contient des AAE en quantité suffisante pour la croissance des poissons, contrairement aux plantes (telles que A. filiculoides) qui sont notablement déficientes en lysine et en méthionine.

A. filiculoides, une fougère aquatique, a des concentrations élevées de lignine, ce qui réduit l’acceptabilité et l’ingestion des aliments, rendant certaines formes de protéines moins disponibles pour les poissons.

Les efforts doivent être poursuivis pour satisfaire toutes les exigences en matière d’AAE et pour améliorer la digestibilité des ingrédients d’origine végétale afin d’obtenir de meilleures performances de croissance et d’utilisation des aliments pour poissons.

Djissou, A.S.M., Ochiai, A., Koshio, S., Fiogbe, E.D., 2017. Effect of total replacement of fishmeal by earthworm and Azolla filiculoides meals in the diets of Nile tilapia Oreochromis niloticus (Linnaeus, 1758) reared in concrete tanks. Indian Journal of Fisheries 64, 31–36.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effect of total replacement of fishmeal by earthworm and Azolla filiculoides meals in the diets of Nile tilapia Oreochromis niloticus (Linnaeus, 1758) reared in concrete tanks»

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Effet de l’hygiène et de la médication sur la survie et la croissance pré-sevrage des moutons Djallonké dans l’Atacora, Bénin.

La faible productivité des ovins dans le nord du Bénin entrave le développement économique et son amélioration peut contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et de l’insécurité alimentaire.

L’une des contraintes à la productivité des moutons Djallonké est la mortalité élevée pendant l’allaitement en pleine saison des pluies et en début de saison sèche.

Un bon logement et une bonne hygiène (nettoyage quotidien et désinfection bimensuelle de l’étable et des abreuvoirs et mangeoires) réduisent la mortalité et augmentent la croissance des agneaux de lait jusqu’à 3 mois.

L’association d’un bon logement et de médicaments (injection unique de vitamines et d’acides aminés et d’ivermectine pour le déparasitage, traitement hebdomadaire des tiques par pulvérisation, et en cas de diarrhée, traitement antibiotique) a réduit la mortalité, mais la croissance n’était pas supérieure à celle du groupe témoin.

En d’autres termes, les médicaments ne réduisent que la mortalité, mais la croissance n’est pas significativement plus élevée par rapport au groupe témoin.

La marge nette des traitements « hygiène » et « hygiène et médicaments » est de 92979 FCF et 105063 FCFA respectivement.

Compte tenu de la marge nette, du cout d’opportunité du travail et de l’investissement en capital, le traitement « hygiène » est plus rentable, moins couteux (finance et charge de travail) et donc plus accessible aux agriculteurs pauvres.

Les pratiques vétérinaires courantes sont prohibitives et constituent un message clair pour les services de vulgarisation : Les médicaments ne peuvent pas remplacer l’hygiène.

Doko, S., Degla, P., Edoun, G., Bosma, R., 2013. Effect of hygiene and medication on preweaning survival and growth of Djallonké sheep in Atacora, Benin. Tropical animal health and production 45, 129–134.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effect of hygiene and medication on preweaning survival and growth of Djallonké sheep in Atacora, Benin.»

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Effet du colostrum de vache sur les performances et le taux de survie des porcelets nouveau-nés locaux en République du Bénin.

Les performances de croissance du porcelet de race locale dans les élevages traditionnels en Afrique en général et au Bénin en particulier sont médiocres, allant de 12 à 34 g/jour

Le taux de mortalité signalé se situe entre 18 et 32 % de la naissance au sevrage.

La seule alimentation du porcelet est le colostrum dans les premières heures de vie et le lait ensuite.

Le tiers des truies ne semblent pas produire suffisamment de colostrum pour répondre aux besoins des porcelets, ce qui explique la plupart des décès survenant dans les premiers jours de vie.

L’effet du colostrum bovin, sur la survie et les performances de croissance des porcelets de race locale élevés par leur mère, au Bénin, a été évalué sur un essai de 49 jours.

Au 21e jour, presque tous les porcelets du groupe ayant reçu du colostrum chauffé sont morts.

Le gain de poids quotidien le plus élevé a été obtenu dans le groupe qui a reçu du colostrum bovin décongelé (56 g/jour), suivi par le groupe laissé avec la mère (34 g/jour).

Le colostrum bovin décongelé a amélioré les performances de croissance et la survie des porcelets, probablement grâce aux composants thermolabiles.

Le colostrum bovin décongelé peut être utilisé dans nos fermes afin de réduire la mortalité avant sevrage, d’améliorer la rentabilité des éleveurs et d’assurer la survie des fermes traditionnelles.

Son utilisation pourrait être facilitée par une collaboration entre éleveurs de porcs et de bovins ou par la création d’une banque de colostrum.

Agbokounou, A.M., Ahounou, G.S., Youssao Abdou Karim, I., Mensah, G.A., Koutinhouin, B., Hornick, J.-L., 2016. Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic. Tropical Animal Health and Production 2016 49:2 49, 287–294.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Effect of cow colostrum on the performance and survival rate of local newborn piglets in Benin Republic»

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Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique.

Au Bénin, L’igname est considérée comme l’un des produits stratégiques pour la sécurité alimentaire.

En 2017, au Bénin, la production moyenne annuelle d’igname sur les dix dernières campagnes est de 2 730 000 tonnes

Au cours de 2016–2017, le Bénin était le quatrième producteur mondial d’igname (5% de la production mondiale) derrière le Nigéria, la Cote d’Ivoire et le Ghana.

La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800mm.

Les départements favorables à sa production sont les Collines, le Borgou, la Donga, l’Atacora, l’Alibori, le Zou et le Plateau

Les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames.

Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées sont : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies et rituels.

L’accroissement de la production s’explique pour plus des trois quarts par l’augmentation des surfaces avec pour conséquence le déboisement de milliers d’hectares de formations végétales chaque année.

Il devient indispensable de développer de nouvelles technologies de production qui concilient la gestion durable des terres, la préservation de la biodiversité et une agriculture résiliente aux dérèglements climatiques.

Adifon, F.H., Yabi, I., Vissoh, P., Balogoun, I., Dossou, J., Saïdou, A., 2019. Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique. Cahiers Agricultures 28, 22.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Ecology, cropping systems and food uses of yams in tropical Africa: a literature review»

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Dosage du plomb et du zinc dans les cultures de l’amarante (Amarantus cruentus) et de la Grande morelle (Solanum macrocarpum) : cas de quelques sites maraîchers de Porto-Novo

L’amarante et la grande morelle sont deux des legumes-feuilles les plus cultivés et consommés au sud Bénin, en raison de leurs nombreux avantages.

De par des pratiques culturales inappropriées, ces légumes sont confrontés à de nombreuses contraintes, parmi lesquels la pollution par les métaux tels que le plomb et le zinc.

Le niveau de pollution en plomb et en zinc dans les deux légumes-feuilles, produits sur trois périmètres maraîchers de Porto- Novo est très élevé.

En ce qui concerne le plomb, les valeurs sont de 1,80 mg/kg à 2,53 mg/kg pour la grande morelle et de 0,07 mg/kg à 4,30 mg/kg pour l’amarante sur les trois sites. La norme requise par le Codex Alimentarius est de 0.3 mg/kg.

Pour le zinc, les valeurs sont comprises entre 79,11 mg/kg et 132,07 mg/kg pour la grande morelle et entre 23,85 mg/kg et 141,20 mg/kg pour l’amarante sur les trois sites. La norme requise par le Codex Alimentarius est de 5 mg/kg.

La contamination est intimement liée à la présence de ces métaux dans l’eau d’arrosage et dans le sol, aux différents amendements des sols (compost à forte teneur résiduelle, débris végétal et animal) ainsi qu’à l’usage anarchique des substances chimiques de synthèse.

Pour des raisons de santé publique, il est urgent de veiller à la qualité des eaux utilisées pour la production des légumes, du sol ; de suivre, de façon continue, la qualité des légumes -feuilles, en vue de mettre en place un système d’avertissement et d’alerte.

Chouti, W.K., Adanve, M., Mama, D., 2019. Dosage du plomb et du zinc dans les cultures de l’amarante (Amarantus cruentus) et de la Grande morelle (Solanum macrocarpum): cas de quelques sites maraîchers de Porto-Novo. International Journal of Biological and Chemical Sciences 12, 2381–2395.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Measurement of lead and zinc in amaranth (Amarantus cruentus) and nightshade (Solanum macrocarpum) crops: case of some market gardening sites in Porto-Novo »

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Diversité des espèces végétales d’importance, négligées et sous-utilisées au Bénin.

Les Africains en général et les Béninois en particulier souffrent ou meurent de malnutrition au milieu d’une grande diversité de cultures alimentaires hautement nutritives, par ignorance ou par négligence.

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Une étude menée dans 50 villages au Bénin a révélé 41 espèces végétales négligées et sous-utilisées (NUCS).

Les raisons de cette négligence varient selon les producteurs et les techniciens agricoles.

Les raisons importantes de cette négligence sont le manque de soutien financier pour la recherche orientée vers les cultures négligées, l’absence de politique nationale de promotion, le manque de marchés organisés, la sensibilité aux parasites et aux maladies, le manque de pratiques culturales et de variétés améliorées, le faible rendement et la production laborieuse.

19 des 41 espèces ont été identifiées comme prioritaires sur la base de 10 critères à savoir : ampleur de la production, ampleur de la consommation, degré de consommation, valeur nutritionnelle perçue, importance culturelle, propriétés médicinales, utilisation commerciale, valeur marchande, contribution au revenu du ménage et contribution à l’autonomisation des femmes.

Les NUCS ont une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante et sont une source importante de revenus pour les ménages.

La promotion des NUCS va contribuer de manière substantielle à la réduction de la pauvreté et à la lutte contre la malnutrition au Bénin.

Pour la promotion de ces espèces végétales négligées et sous-utilisées au Bénin, il sera important de mettre en place un programme national et spécial de recherche et de développement.

Dansi, A., Vodouhè, R., Azokpota, P., Yedomonhan, H., Assogba, P., Adjatin, A., Loko, Y.L., Dossou-Aminon, I., Akpagana, K., 2012. Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin. TheScientificWorldJournal 2012.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity of the neglected and underutilized crop species of importance in Benin»

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Diversité des cultivars de patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) selon les agriculteurs et les contraintes de leur production dans le département de l’Ouémé au sud du Bénin

La patate douce (Ipomoea batatas L. Lam.) présente une grande importance nutritionnelle et économique dans les régions tropicales.

Elle est une source de revenus pour les producteurs et un aliment important surtout en période de soudure.

Au Bénin, la patate douce fait partie des espèces sous-utilisées et négligées en matière de recherche et d’exploitation contre l’insécurité alimentaire au Bénin.

Dans les communes de Bonou, Adjohoun et Dangbo, la production de patate douce est principalement le fait des hommes.

23 cultivars locaux ont été répertoriés par les producteurs.

Dix cultivars ont été produits pour des raisons agronomiques et financières telles que la résistance à la sécheresse, la tolérance aux ravageurs, la récupération élevée, le bon goût, l’adaptation à tous les sols, la bonne conservation post-récolte, la productivité élevée et la valeur marchande élevée.

Le cultivar “Vobodouaho” est le cultivar dominant que l’on retrouve dans presque tous les villages en raison de ses performances agronomiques (productivité).

Les principales contraintes énumérées par les producteurs sont l’absence de marché d’écoulement, les attaques des ravageurs et des maladies et la non-disponibilité des semences de qualité.

La mise en place d’un programme de sélection participative et de conservation décentralisée est indispensable et permettra aux producteurs de patate douce de maintenir la diversité variétale au niveau du village.

Dangou, J., Adjahossou, S., Houédjissin, S., Doussoh, A., Assogba, A., Ahanhanzo, C., 2018. Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin. Asian Research Journal of Agriculture 9, 1–11.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity of Sweet Potato Cultivars (Ipomoea batatas L. Lam.) According Farmers and the Constraints of Their Production in the Department of Ouémé in Southern Benin»

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Diversité des vergers d’agrumes des petits exploitants et goulots d’étranglement de la culture : pistes de recherche pour une production améliorée au Bénin, Afrique de l’Ouest.

La production et la consommation de fruits en Afrique subsaharienne au cours des deux dernières décennies, pour réduire la malnutrition et les maladies chroniques restent faibles et ont reçu moins d’attention

La connaissance de la situation actuelle de la production et des options d’amélioration est encore limitée.

Quatre catégories d’exploitations agrumicoles basées sur les ressources biophysiques, les ressources socio-économiques et les pratiques de gestion du système ont été identifiées.

Les catégories 1 et 2 comprennent les exploitations caractérisées par des systèmes de culture moins diversifiés avec des pratiques de gestion non recommandées.

Les catégories de vergers 3 et 4 comprennent des fermes avec une grande diversité variétale et des pratiques de gestion améliorées à la différence que les agriculteurs de la catégorie 4 négligent les pratiques de tuteurage et de déterrage.

La formation a un impact positif sur les pratiques de gestion des vergers et le rendement.

Les cinq goulots d’étranglement les plus cités entravant la production d’agrumes au Bénin étaient liés aux défis de la gestion des parasites et des maladies, à l’accès aux engrais et aux pesticides, à la variabilité climatique, au manque de connaissances techniques et à la fluctuation des marchés/prix.

Les interventions visant à augmenter la production doivent être spécifiques, avec des programmes de formation adaptés sur les pratiques de gestion des vergers d’agrumes, l’évaluation de la qualité des plants, les stratégies de lutte intégrée contre les parasites et la conservation des ressources génétiques des agrumes.

Akohoue, F., Segnon, A.C., Achigan-Dako, E.G., 2018. Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa. Experimental Agriculture 54, 641–654.

NB : Ce document a été originalement publié en anglais sous le titre « Diversity in smallholder citrus orchards and cultivation bottlenecks: research avenues for improved production in benin, West Africa.»

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