Différenciation génétique d’un téléostéen primitif, le bonytongue africain Heterotis niloticus, entre les bassins fluviaux et au sein d’un système fluvial de plaine inondable au Bénin, en Afrique de l’Ouest

Des niveaux élevés de différenciation génétique parmi la population d’Heterotis niloticus de trois bassins fluviaux constituants des zones importantes de pêche au Bénin ont été révélé après examen de huit loci microsatellites. Mais, de faibles niveaux de différenciation génétique au sein des populations ont été détectés dans le système de plaine inondable de la rivière Ouémé–Sô. Ces résultats ont des implications importantes pour la conservation et la gestion des stocks soutenant d’importantes pêcheries continentales en Afrique de l’Ouest.

La diversité allélique moyenne et l’hétérozygotie, (3,5 et 0,34) pour H. niloticus au niveau du fleuve Niger à Malanville contrairement au (5,88 et 0,59) obtenues dans la localité de la rivière du Mono, sont extrêmement faibles par rapport aux valeurs rapportées pour autres poissons d’eau douce. Ce qui suggère une vulnérabilité de cette espèce de poisson causée par la surexploitation. Nécessité de faire des analyses génétiques élargies dans le nord du Bénin (bassin du Niger) afin d’établir si la faible diversité génétique d’Heterotis niloticus est une caractéristique de cette région.

Pour la conservation et la gestion unique de cet écosystème, H. niloticus semble être approprié à considérer. Ceci, dans la gestion du stock devant traiter les lacs, les canaux d’écoulement et les mares saisonnières des plaines inondables, comme un ensemble d’habitats essentiels interconnectés.

Pour une durabilité de la pêche dans la plaine inondable de la rivière Ouémé-Sô, il est essentiel de maintenir un nombre suffisant d’adultes reproducteurs dans les lacs permanents. La diversité génétique d’H. niloticus observée au niveau du bassin de la rivière Ouémé-Sô est supérieure à celles des deux autres bassins fluviaux mais comparable à la moyenne généralement signalée pour les autres espèces de poissons d’eau douce.

Citation:

Hurtado, L.A., Carrera, E., Adite, A., Winemiller, K.O., 2013. Genetic differentiation of a primitive teleost , the African bonytongue Heterotis niloticus , among river basins and within a floodplain river system in Benin , West Africa. J. Fish Biol. 83, 682–690.

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Écart entre les sexes dans l’acquisition et la pratique des connaissances agricoles : étude de cas de la riziculture en afrique de l’ouest

Améliorer les connaissances des agriculteurs sur les nouvelles technologies et créer des opportunités d’apprentissage propices, avec une attention particulière aux pauvres marginalisés (femmes et jeunes), sont des facteurs majeurs dans le mouvement vers agriculture durable.

Pour l’acquisition des connaissances sur les méthodes de riziculture, le capital social est important pour les agriculteurs africains ruraux.

Pour l’accès des agriculteurs aux sources de connaissances agricoles notamment pour la production du riz au Bénin, il y a un écart entre les sexes avec les femmes qui sont plus avantagées mais sans impact significatif.

L’approche genre dans le développement rural a un impact en Afrique de l’Ouest en ce qui concerne l’accès des agriculteurs à l’information agricole.

Le recours à de nouvelles extensions rurales et approches d’apprentissage (par vidéo) est important. Ces dernières peuvent améliorer la capacité des agriculteurs ruraux à innover avec les ressources locales, sur la base de leurs connaissances endogènes et nouvellement acquises. Ces moyens de diffusion des technologies sont excellents et encouragent les populations rurales à créer leurs propres innovations.

Citation:

Zossou, E., Arouna, A., Diagne, A., Agboh-noameshie, R.A., 2017. Gender gap in acquisition and practice of Agricultural knowledge: case study of rice Farming in west africa. Expl Agric. 53, 566–577.

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De l’analyse des processus hydrologiques locaux à l’application du modèle hydrologique régional au Bénin : Concept, résultats et perspectives

Stress hydrique prévu pour l’année 2025 avec l’évolution de la population. Accélération de ce processus par la dégradation des terres et le changement climatique

Important de développer des instruments de gestion pour régir la consommation d’eau et la distribution d’eau pour éviter les conflits et pénuries.

Disponibilité des instruments de modélisation au niveau local et régional dans le bassin versant supérieur de l’Ouémé pour reproduire les principaux processus du cycle de l’eau. Possibilité d’utilisation de ces modèles dans le cadre d’une future analyse de scénario.

Nécessité de capitaliser les connaissances acquises du processus à l’échelle locale pour l’application du modèle au niveau régional. Particulièrement, nécessité d’améliorer les informations régionales sur les propriétés physiques et chimiques des sols, déterminantes pour la fertilité du sol.

Couplage des modèles hydrologiques avec des modèles validés pour la croissance des plantes (cultures), le développement économique et les prévisions concernant la demande en eau de la population, l’industrie et l’agriculture.

Possibilité de calculer, avec ce couplage de modèles, des scénarios de changements et de quantifier les effets à l’échelle régionale.

Important de réaliser une évaluation des effets régionaux sur la disponibilité de l’eau et la sécurité alimentaire (en équilibrant disponibilité et demande) causés par les processus de changement régionaux et mondiaux.

Citation:

Bormann, H., Reichert, B., Skowronek, A., 2005. From local hydrological process analysis to regional hydrological model application in Benin : Concept , results and perspectives. Phys. Chem. earth 30, 347–356.

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Problèmes de sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : la recherche opérationnelle comme outil d’analyse

Les politiques, dans le domaine de la sécurité alimentaire, font partie des causes en Afrique de la stagnation de la croissance agricole.

Le développement agricole et la sécurité alimentaire sont des phénomènes complexes et sont fonction des facteurs climatiques, environnementaux, sociaux et économiques. Ces facteurs jouent un rôle à différents niveaux avec une forte possibilité d’interdépendance.

Une « approche systémique » peut aider à démêler tous les facteurs qui influencent les décisions des agriculteurs et clarifier leurs interrelations, établir un cadre de référence comme base pour les modèles de recherche opérationnelle à développer et diriger le processus étape par étape de construction de modèles de recherche opérationnelle et de discussion résultats préliminaires.

En raison de l’incertitude des précipitations au Bénin, l’adoption d’un paquet flexible de cultures et de technologies agricoles est préférable à une forte dépendance au coton comme seule principale culture de rente.

Les résultats de l’utilisation des modèles de recherche opérationnelle ne fournissent pas un modèle de stratégie pour résoudre les problèmes des agriculteurs. Loin de là, les modèles de recherche opérationnelle constituent un outil d’analyse, par lequel la logique des stratégies réelles des agriculteurs et la faisabilité de l’adoption de nouvelles technologies peut être mieux comprise. Néanmoins, les études peuvent renforcer la base de l’élaboration des politiques.

La contribution de l’utilisation des modèles de recherche opérationnelle peut cependant être importante, si les activités de modélisation sont intégrées dans une approche interdisciplinaire en interaction entre agriculteurs, les décideurs politiques au niveau local et les chercheurs.

Citation:

Schweigman, C., 2008. Food security problems in sub-Saharan Africa : Operations Research as a tool of analysis. Int. Trans. Oper. Res. 15, 173–193.

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Sécurité alimentaire et souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest

Abandon de la production du coton dans l’Atacora au profit des produits vivriers locaux dans le but d’augmenter le profit et de contribuer à la sécurité et à la souveraineté alimentaire.

Nécessité d’accompagner, par les politiques nationales voire internationales, les agriculteurs dans leur volonté de se constituer en réseaux alimentaires locaux pour améliorer les économies locales

Manque d’infrastructures et de services de base qui entravent fortement le développement d’économies locales

Faible interaction, voire complexe, entre les communautés locales et le gouvernement national, sujet controversé et objet de débat sur la souveraineté alimentaire

Risque de pénalisation des agriculteurs locaux parfois par les politiques de libéralisation

Besoin d’une approche systémique de la faim plus connectée avec le développement des économies locales et conduite par des politiques intersectorielles combinant actions et initiatives à petite échelle pour renforcer les systèmes alimentaires locaux naissants.

Citation:

Abandon de la production du coton dans l’Atacora au profit des produits vivriers locaux dans le but d’augmenter le profit et de contribuer à la sécurité et à la souveraineté alimentaire.

Nécessité d’accompagner, par les politiques nationales voire internationales, les agriculteurs dans leur volonté de se constituer en réseaux alimentaires locaux pour améliorer les économies locales

Manque d’infrastructures et de services de base qui entravent fortement le développement d’économies locales

Faible interaction, voire complexe, entre les communautés locales et le gouvernement national, sujet controversé et objet de débat sur la souveraineté alimentaire

Risque de pénalisation des agriculteurs locaux parfois par les politiques de libéralisation

Besoin d’une approche systémique de la faim plus connectée avec le développement des économies locales et conduite par des politiques intersectorielles combinant actions et initiatives à petite échelle pour renforcer les systèmes alimentaires locaux naissants.

Citation:

Abandon de la production du coton dans l’Atacora au profit des produits vivriers locaux dans le but d’augmenter le profit et de contribuer à la sécurité et à la souveraineté alimentaire.

Nécessité d’accompagner, par les politiques nationales voire internationales, les agriculteurs dans leur volonté de se constituer en réseaux alimentaires locaux pour améliorer les économies locales

Manque d’infrastructures et de services de base qui entravent fortement le développement d’économies locales

Faible interaction, voire complexe, entre les communautés locales et le gouvernement national, sujet controversé et objet de débat sur la souveraineté alimentaire

Risque de pénalisation des agriculteurs locaux parfois par les politiques de libéralisation

Besoin d’une approche systémique de la faim plus connectée avec le développement des économies locales et conduite par des politiques intersectorielles combinant actions et initiatives à petite échelle pour renforcer les systèmes alimentaires locaux naissants.

Citation:

Bini, V., 2018. Food security and food sovereignty in West Africa. African Geogr. Rev. 37, 1–15.

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Sécurité alimentaire et sélection défavorable sur les marchés ruraux du maïs

Application par les vendeurs, des insecticides pour le stockage du maïs à vendre contrairement à ce qu’ils vont consommer. Ce qui pose le problème de sécurité alimentaire au Bénin.

Les ménages, conscients de la contamination potentielle par les insecticides chimiques, sont plus susceptibles d’appliquer des insecticides sur le maïs destiné à la vente que sur le maïs de consommation domestique contrairement aux ménages qui ne sont pas au courant ou ne se soucient pas de la contamination par les pesticides. Il est en effet rationnel pour un ménage de vendre plus de maïs pulvérisé avec des produits chimiques insecticides sur le marché pour préserver la quantité et la qualité, sachant que le grain paraîtra bien aux acheteurs, et que les acheteurs seront incapables de détecter pleinement si des produits chimiques des résidus sont présents.

La sélection adverse du maïs sur les marchés informels peut être motivée en partie par les croyances subjectives sur le risque de contamination des aliments. La sélection négative entrave la participation au marché et peut entraîner de graves risques pour la santé des consommateurs.  Offre limitée de produits post-récolte améliorés et des conteneurs de stockage améliorés par rapport à la production des intrants (engrais inorganiques et semences améliorées).  L’augmentation de la production alimentaire ayant une valeur limitée, les décideurs, les donateurs et les praticiens du développement doivent mettre l’accent et les ressources sur l’amélioration de la qualité des aliments plutôt que simplement sur l’augmentation en quantité des aliments.

Citation:

Kadjo, D., Ricker-gilbert, J., Shively, G., Abdoulaye, T., 2020. Food Safety and Adverse Selection in Rural Maize Markets. J. Agric. Econ. 71, 412–438.

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Perception populaire du dimorphisme sexuel, de la sex-ratio et de la répartition spatiale : Implications pour la dynamique des populations de Sclerocarya birrea [(A. Rich) Hochst] au Bénin, Afrique de l’Ouest

Sclerocarya birrea est une espèce dioïque (sexe séparé) à usages multiples dont le bois, les fruits et l’écorce représentent les principales parties utilisées de l’espèce. La récolte du bois et de la partie végétale devrait être orientée vers les individus mâles afin de réduire les menaces sur les femelles, et donc, permettre leur production de fruits optimale sans pour autant affecter négativement les activités de pollinisation.

La valorisation des connaissances endogènes est importante dans la gestion durable des ressources forestières. Néanmoins, ces perceptions locales doivent être confrontées aux résultats scientifiques pour une gestion efficace et efficiente.

L’abattage sélectif des arbres est l’un des plus importantes causes des changements dans les systèmes agroforestiers des pays africains. Les terres arides sont susceptibles d’influencer la sex-ratio (rapport entre mâle et femelle) des adultes en biaisant la présence des femelles chez les dioïques.

Concernant la répartition spatiale de l’espèce, on note une absence d’attraction ou de répulsion entre mâle et femelle d’une part mais aussi une absence de ségrégation spatiale des sexes dans les populations de S. birrea.

Citation:

Gouwakinnou, G.N., Mette, A., Bruno, L., Djossa, A., Sinsin, B., 2011. Folk perception of sexual dimorphism , sex ratio , and spatial repartition: implications for population dynamics of Sclerocarya birrea [( A . Rich ) Hochst ] populations in Benin , West Africa. Agroforest Syst 82, 25–35.

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Recommandations d’engrais pour la production de maïs dans les zones Sud-soudanais et soudano-guinéennes du Bénin

Les niveaux optimaux de N, P et K obtenus à Dogbo, Allada et Dassa font 80.5, 22.5 et 20 kg. Ha-1 respectivement.

Les rendements en grains de maïs augmentent avec une augmentation des taux N.

En cas de culture intensive du maïs, les options N-P-K 80-30-25 et 80-15-40 (pour les acrisols) et 80,5-22,5-20 (pour les luvisols ferriques et plintiques) sont les taux d’engrais les plus économiquement et stratégiquement efficaces.

Pour uniformiser un engrais pour la culture du maïs dans les différentes zones agroécologiques, il est recommandé de ressayer le modèle en combinant du fumier organique avec différents taux de minéraux tout en tenant compte des différents cultivars de maïs et de leur cycle de croissance afin d’améliorer efficacement le niveau d’utilisation de l’eau.

L’apport d’un taux élevé de N conduit à la lixiviation de N. Possibilité de contamination de l’eau avec réduction du revenu net.

L’utilisation des types de terre affectent considérablement l’efficacité d’utilisation des engrais dans les champs des agriculteurs.

L’azote est le facteur déterminant du rendement dans la production du  maïs contrairement au phosphore et au potassium.

Pour une culture intensive du maïs, les traitements 80-30-25 et 80-15-40 (pour Acrisols du sud) et 80,5-22,5-20 (pour les luvisols ferriques et plintiques du Centre) sont plus économiques pour les agriculteurs.

Citation:

Saıdou, A., Balogoun, I., Ahoton, E.L., Igué, A.M., Youl, S., Ezui, G., Mando, A., 2018. Fertilizer Recommendations for Maize Production in the South Sudan and Sudano-Guinean Zones of Benin. In: (eds.), A.B. et al. (Ed.), Improving the Profitability, Sustainability and Efficiency of Nutrients Through Site Specific Fertilizer Recommendations in West Africa Agro-Ecosystems. Springer Netherlands, pp. 215–234.

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Nourrir le monde tout en réduisant la pauvreté des agriculteurs ? Analyse du rendement relatif du riz et des écarts de productivité du travail dans deux villages béninois

A Zonmon, la riziculture commence par le défrichement des adventices et résidus de la culture précédente, ainsi que la confection des diguettes contrairement à Pelebina où elle commence soit par le défrichement des champs et/ou préparation du terrain.

Variation entre et au sein des villages pour le rendement du riz, la productivité des intrants et du travail, ce qui suggère l’existence de nombreuses opportunités pour améliorer les bénéfices des agriculteurs de la production de riz et son attrait en tant que culture de rente.

Augmenter la taille moyenne des champs et éviter l’ombrage du riz entraînerait jusqu’à 0,8 t ha-1 de rendement en plus, et jusqu’à 17,1 kg/jour-1 de productivité du travail en plus pour Pelebina.

Pour améliorer le rendement et le travail, il faut : (i) l’introduction de la mécanisation à petite échelle et d’autres innovations économes en main-d’œuvre, en en particulier pour les opérations agricoles exigeantes en main-d’œuvre telles que l’effarouchement des oiseaux à Zonmon et la récolte et le battage à Pelebina; et (ii) combiner des analyses des rendements et des productivités du travail au niveau du terrain avec des analyses détaillées sur l’utilisation et la productivité de la main-d’œuvre au niveau de l’exploitation.

Un hectare, à Zonmon, contribue deux fois plus à la production rizicole béninoise qu’un hectare à Pelebina mais avec une récompense deux fois moindre pour le travail des agriculteurs.

Ce paradoxe de rendements plus élevés mais de productivité du travail plus faible dans des environnements rizicoles et des systèmes agricoles si différents devrait être pris en compte dans l’élaboration des politiques de développement.

Citation:

Paresys, L., Saito, K., Dogliotti, S., Malézieux, E., Huat, J., Krop, M.J., Rossing, W.A.H., 2018. Feeding the world while reducing farmer poverty? Analysis of rice relative yield and labour productivity gaps in two Beninese villages. Eur. J. Agron. 93, 95–112.

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Faune sauvage mammalienne et alimentation des populations holli et fon de la forêt classée de la Lama (Sud-Bénin)

Dans les deux localités étudiées, une liste de 29 espèces de mammifères consommées par les populations locales a été établie avec une forte variabilité de consommation entre les espèces.

Dans les deux localités, les populations manifestent des préférences nettement marquées pour les viandes de potamochère et d’aulacode.

Les principales sources de protéines animales pour les populations riveraines sont essentiellement la viande de brousse, la viande d’animaux domestiques et le poisson. Bien qu’étant préférée au poisson et à la viande domestique (82 % vs 18 %), la viande de brousse est beaucoup moins souvent consommée et constitue environ 1/3 des prises alimentaires de protéines animales.

Le faible niveau de consommation de la viande de brousse peut compromettre la sécurité alimentaire des ruraux en réduisant la qualité et la valeur nutritionnelle de leur régime. Le petit élevage traditionnel pratiqué par les populations rurales peut heureusement compenser ce déficit protéinique potentiel.

La production de ressources animales, tant recherchées aussi bien par les populations des villages que des villes comme sources de protéines et aussi de revenus, mérite d’être réfléchie et intégrée dans le concept de développement durable.

Citation:

Codjia, J.T.C., Assogbadjo, A.E., 2004. Faune sauvage mammalienne et alimentation des populations holli et fon de la forêt classée de la Lama (Sud-Bénin). Cah. Agric. 13, 341–347.

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