Impacts de l’irrigation goutte à goutte à énergie solaire sur la diversité de la production agricole et la diversité alimentaire dans le nord du Bénin

Bien que des réalisations considérables dans le monde réduction de la faim et de la pauvreté ont été accomplis, les progrès réalisés en Afrique jusqu’à présent ont été très limité.

À l’heure actuelle, un tiers de la population du Bénin fait face à une famine généralisée et une malnutrition chronique. Les ménages ruraux sont les plus touchés dont les moyens de subsistance dépendent fortement de l’agriculture pluviale traditionnelle.

Répondre aux besoins alimentaires de la population croissante de l’Afrique exigera des des technologies appropriées dont l’efficacité doit être évaluée.

Évaluer l’impact des Jardins maraîchers solaires (SMG) sur la diversité des productions végétales et la diversité alimentaire dans le district de Kalalé au nord du Bénin.

La comparaison des données initiales et finales a indiqué des augmentations de la variété de fruits et légumes produits et consommés par les groupes de femmes SMG par rapport aux autres groupes.

La proportion des ménages de groupes de femmes SMG engagés dans la production de légumes et de fruits de manière significative a augmenté de 26% et 55%, respectivement.

Après contrôle des valeurs de base, les femmes SMG étaient 3 fois plus susceptibles d’augmenter leur consommation de fruits et légumes par rapport aux groupes de comparaison non féminins.

De plus, la variation en pourcentage du maïs, du sorgho, des haricots, l’huile, le riz et le poisson achetés étaient significativement plus élevés dans les groupes de femmes SMG par rapport aux autres groupes. À la fin, 57 % des femmes ont utilisé leur revenu supplémentaire pour la nourriture, 54 % pour les soins de santé et 25% sur l’éducation.

Les jardins maraîchers solaires ont le potentiel d’améliorer l’état nutritionnel des ménages par la consommation directe et l’augmentation des revenus pour prendre des décisions économiques.

Citation :

Alaofè, H., Burney, J., Naylor, R., Taren, D., 2016. Solar-Powered Drip Irrigation Impacts on Crops Production Diversity and Dietary Diversity in Northern Benin. Food Nutr. Bull. 37, 164–175.

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L’irrigation goutte à goutte à énergie solaire améliore la sécurité alimentaire dans la région soudano-sahélienne

Des fractions importantes de l’Afrique subsaharienne sont considérées comme des consommateurs d‘aliments précaires, tel que mesuré par la disponibilité calorique totale par habitant au niveau national, la consommation au niveau des ménages, et/ou divers indicateurs individuels de l’état nutritionnel.

Dans toute la région, ces populations en insécurité alimentaire sont majoritairement rurales, et ils survivent fréquemment avec <1 par personne et par jour.

Même si la plupart sont engagés dans la production agricole comme principal moyen de subsistance, ils dépensent néanmoins 50 à 80 % de leurs revenus en nourriture, et sont souvent des consommateurs nets de denrées alimentaires, en particulier de produits non essentiels.

Répondre aux besoins alimentaires de la population croissante de l’Afrique au cours du prochain demi-siècle nécessitera des technologies qui améliorent considérablement les moyens de subsistance en milieu rural à un coût environnemental minimal.

Ces technologies seront probablement distinctes de ceux de la révolution verte, qui a eu relativement peu d’impact en Afrique.

Cette étude analyse l’irrigation goutte à goutte à énergie solaire en tant que stratégie pour améliorer la sécurité alimentaire dans la région rurale soudano-sahélienne de Afrique de l’Ouest.

À l’aide d’une comparaison par paires appariées de villages du nord Bénin (deux villages de traitement, deux villages de comparaison), et enquête auprès des ménages et données de terrain jusqu’à la première année de récolte dans ces villages, nous constatons que l’irrigation goutte à goutte à énergie solaire augmente considérablement à la fois le revenu du ménage et l’apport de la nutrition, en particulier pendant la saison sèche, et est rentable par rapport aux technologies alternatives.

Citation :

Burney, J., Woltering, L., Burke, M., Naylor, R., Pasternak, D., 2010. Solar-powered drip irrigation enhances food security in the Sudano – Sahel. PNAS 107, 1848–1853.

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Analyse socio-économique de la transformation Pachyrhizus erosus (L.) Urb. tubercules en gari au Bénin

Pachyrhizus erosus est une légumineuse qui produit des tubercules riches en nutriments (protéines, fer, zinc, etc.) qui sont utilisés dans divers types de transformation des aliments.

L’objectif de cette étude était d’analyser les producteurs et perception des transformateurs concernant la transformation des tubercules de P. erosus en gari dans des conditions à la ferme et sa rentabilité.

Les résultats ont montré que le gari mélangé avec 50 % de P. erosus était hautement apprécié en raison de sa plus grande capacité de fermentation que le gari de manioc.

L’analyse de sensibilité a révélé que lorsque le rendement du gari à base de P. erosus a augmenté de 30%, les transformateurs ont réalisé un profit de 25% du coût d’investissement.

Le traitement de P. erosus est bénéfique pour les transformateurs et les consommateurs l’apprécient plus que le gari de manioc.

Des analyses de sensibilité ont montré qu’une augmentation du rendement du gari mixte de 50% P. erosus améliore le profit des transformateurs, donnant aux producteurs la possibilité de réduire les ventes en prix unitaires et ainsi améliorer la qualité marchande.

La recherche sur la transformation du gari devrait donc être dirigé vers d’autres variétés à tubercules contenant moins d’eau.

Le gouvernement du Bénin doit promouvoir cette culture afin de nourrir sa population.

Citation :

Adegbola, P.Y., Padonou, S.W., Houessionon, P., Adjovi, N.A., Houssou, P., Ahouignan, S., Olou, D., Ahounou, J.L., Hell, K., Thiele, G., Fandohan, P., Mensah, G.A., 2015. Socio-economic analysis of processing Pachyrhizus erosus ( L .) Urb . tubers into gari in Benin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 9, 2030–2040.

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Analyse socio-économique de la culture de Pachyrhizus erosus au Bénin : analyse de la fonction de rentabilité et de coût

L’introduction de la culture de P. erosus au Bénin est pour les producteurs une alternative pour améliorer leur système de culture et pour la population d’améliorer son système alimentaire.

Ainsi, pour lever les différentes contraintes liées à l’adoption de P. erosus, cette étude a analysé les perceptions des producteurs et les performances économiques de P. erosus introduit au Sud et au Centre du Bénin.

Les résultats ont révélé que la production de P. erosus est très rentable avec une marge nette de Fcfa/ha 2 064 284,63 /ha contre Fcfa/ha 192 152,01 /ha, Fcfa/ha 551 900,93 /ha et Fcfa/ha 109 351,28 /ha respectivement pour le manioc, la patate douce et le maïs.

L’étude réalisée dans la zone d’expérimentation, nous a permis de connaître la perception des producteurs sur la culture de P. erosus ; d’estimer ses performances techniques et économiques.

Malgré les contraintes liées à la production de P. erosus, il est très apprécié des expérimentateurs, en raison de ses nombreux avantages tels que la transformation en gamme variée de produits dérivés, sa haute teneur en nutriments et l’amélioration de la fertilité des sols.

Au vu des résultats économiques, P. erosus est plus rentable et sa rémunération foncière est supérieure à celle des grandes cultures.

En outre, les prix des semences, des engrais, du capital et des salaires payés pour embaucher de la main-d’œuvre affectent la demande d’intrants comme les semences, le capital, la main-d’œuvre et les engrais.

La recherche doit donc mettre un accent particulier sur la recherche de solutions adaptées aux contraintes identifiées.

De même, le volet commercialisation doit être développé afin d’aider les producteurs à trouver des débouchés.

Citation:

Adegbola, P.Y., Adjovi, N.A., Houessionon, P., Alokpai, N., Hell, K., Thiele, G., Fandohan, P., Mensah, G., 2015. Socio – economic analysis of Pachyrhizus erosus cultivation in Benin : Profitability and cost function analysis . In: International Conference of Agricultural Economists. Milano, pp. 1–23.

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Facteurs socioculturels influençant et maintenant la diversité de l’igname et du niébé au Bénin

L’igname et le niébé sont des éléments importants dans la culture alimentaire des communautés locales dans la transition Zone Guinéo-Soudanienne du Bénin.

L’igname et le niébé servent à satisfaire les besoins vitaux des ménages et des communautés, mais jouent également un rôle essentiel dans les rituels et les cérémonies des civilisations agraires du Bénin.

La diversité des rituels, des habitudes alimentaires, des traits technologiques et des stratégies de sécurité alimentaire pour les deux cultures contribue au maintien de la diversité variétale.

Il n’est pas possible pour un ou même plusieurs variétés pour répondre à tous les besoins. Plus une variété est culturellement et socialement ancrée, plus il y a la chance qu’il soit accepté sur le marché local et régional.

L’ambition des agriculteurs de se rencontrer sur les exigences du marché afin de satisfaire les besoins socio-économiques soutient et augmente également la diversité. En particulier, les agricultrices cultivant le niébé ont montré un maintien positif de la diversité comportement.

Dans l’ensemble, l’étude montre que la gestion des ressources génétiques à la ferme est un et un système construit culturellement. Toute stratégie externe pour améliorer la gestion de la diversité à la ferme doit tenir compte de ces objectifs sociaux et culturels.

Citation :

Zannou, A., Tossou, R.C., Vodouhè, S., Richards, P., Struik, P.C., Zoundjiékpon, J., Ahanchédé, A., Agbo, V., 2011. Socio-cultural factors influencing and maintaining yam and cowpea diversity in Benin. Int. J. Agric. Sustain. 5, 140–160.

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L’irrigation des petits exploitants comme outil de réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne

Les populations les plus pauvres d’Afrique subsaharienne vivent en milieu rural et dépendent principalement de la production pluviale pour la culture d’aliments de base pour leur subsistance.

La promotion de la petite irrigation est citée comme une stratégie pour améliorer la génération de revenus et la sécurité alimentaire pour les sous-régions.

A court terme, la technologie devrait ouvrir la voie à une consommation accrue, à l’accumulation d’actifs et à une réduction de la pauvreté persistante parmi les utilisateurs.

À plus long terme, il devrait conduire à des rétroactions institutionnelles qui soutiennent un développement économique soutenu et des améliorations nutritionnelles.

Notre examen des projets d’irrigation à petite échelle en Afrique suggère que les trois composantes d’un système d’irrigation— accès à l’eau, distribution de l’eau et utilisation de l’eau – jouent des rôles complémentaires et ne seront pas nécessairement adoptés de manière autonome.

L’examen expérimental du cas du Bénin montre qu’un projet combinant l’accès, la distribution et l’utilisation peut avoir des rendements élevés à court terme, y compris au niveau institutionnel – devenant potentiellement un « changeur de jeu » pour l’évolution de l’agriculture dans le temps.

Cette revue de littérature représente donc une contribution importante pour comprendre les succès et les échecs des projets sur la petite irrigation.

En général, la consommation est un indicateur plus fiable au niveau du vivant que le revenu des ménages les plus pauvres, dont le revenu a tendance à être grumeleux, variable et au moins partiellement non monétisé.

Les formulations alternatives du modèle 1, combinant différences-indifférences avec le score de propension (plus proche voisin, rayon et noyau) ou l’appariement de Mahalanobis donnent des résultats similaires dans les trois groupes.

Cette analyse d’investissement est au niveau du jardin individuel (SMG), et comprend tous les biens d’équipement, les coûts d’installation, l’entretien, la formation, et intrants sur la durée de vie des panneaux solaires (estimés de manière prudente à 15 ans).

Citation :

Burney, J.A., 2012. Smallholder Irrigation as a Poverty Alleviation Tool in Sub-Saharan Africa. World Dev. 40, 110–123.

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Modélisation simultanée des déterminants de la productivité des intrants partiels dans la commune de Banikoara, Nord Bénin

Cette étude vise à évaluer les déterminants de la productivité agricole à travers les productivités partielles des principaux facteurs de production (terre, travail et capital) à Banikoara au Nord du Bénin.

Les productivités partielles de la terre, du travail et du capital sont de 163643,90 francs CFA/ha, 1716,92 francs CFA/Homme.Jour, et 2,48 respectivement, ce qui implique que la terre est le facteur le plus productif.

La productivité partielle du travail est influencée par le sexe du chef de ménage, son expérience dans l’agriculture, un emploi non agricole, la taille du ménage, la superficie des terres cultivées en riz et coton, le capital du ménage et l’accès crédit alors que la taille du ménage, la superficie des terres cultivées en coton et le capital du ménage affecter la productivité partielle du capital.

Ces facteurs doivent être pris en compte par la politique de conception des projets visant à améliorer la productivité agricole. La superficie du terrain à allouer aux différentes cultures doivent être au centre de la politique agricole car elles ont influencé toutes les exploitations agricoles partielles.

Les résultats ont mis en évidence que la terre est le facteur le plus productif. La régression a révélé que les deux caractéristiques démographiques et le système agricole déterminent les productivités partielles.

En fonction de la culture, la taille de la terre pourrait avoir une relation inverse avec la productivité agricole.

La gestion des terres, les pratiques de conservation de la fertilité des sols devraient être au centre de la politique agricole afin de maintenir le niveau de la productivité des terres.

Pour favoriser la productivité des terres, la petite taille des exploitations agricoles, avec l’intensification de la production, semblent être plus approprié.

Citation :

Kokoye, H.S.E., Yabi, J.A., Tovignan, S.D., Yegbemey, R.N., Nuppenau, E.-A., 2013. Simultaneous modelling of the determinants of the partial inputs productivity in the municipality of Banikoara , Northern Benin. Agric. Syst. 122, 53–59.

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Simuler les effets des exonérations fiscales sur l’utilisation des engrais au Bénin en reliant les modèles biophysiques et économiques

La faible augmentation de la productivité surfacique des cultures de base est un facteur majeur entraînant une dépendance accrue des pays africains sur les importations alimentaires.

L’utilisation accrue d’engrais minéraux peut considérablement améliorer l’équilibre alimentaire de nombreux pays et entraîner une baisse des prix des denrées alimentaires, une augmentation de l’approvisionnement alimentaire et la consommation et l’amélioration de la sécurité alimentaire et de l’état nutritionnel.

Au Bénin, en Afrique de l’Ouest, des mesures politiques pour améliorer l’accès des agriculteurs aux engrais sont biaisés en faveur de la production de coton.

Les résultats de la simulation suggèrent que l’exonération fiscale pourrait induire une utilisation accrue des engrais et ainsi améliorer la productivité agricole au Bénin.

Compte tenu des tendances démographiques projetées, le Bénin a besoin d’améliorer les rendements des cultures pour gérer les limites de la disponibilité des terres et la fertilité des sols.

Les simulations montrent qu’il existe un potentiel d’augmentation de la productivité des cultures grâce à l’application d’engrais minéraux.

Élargir les domaines où les éléments nutritifs sont ajoutés aideront à freiner l’accélération de la dégradation des sols grâce à l’extraction de nutriments.

Mais, l’effet positif de l’application des engrais sur les rendements des cultures peut être freinée par le changement climatique, surtout si les précipitations annuelles devaient diminuer.

Cependant, peu importe du changement climatique, l’efficacité de l’eau serait plus élevée avec ou sans apport supplémentaire de nutriments.

L’approvisionnement alimentaire pourrait être amélioré énormément sans une augmentation significative de l’utilisation des terres et la perte d’habitat naturel.

Citation :

Kuhn, A., Gaiser, T., Gandonou, E., 2010. Simulating the effects of tax exemptions on fertiliser use in Benin by linking biophysical and economic models. Agric. Syst. 103, 509–520.

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Qualité sensorielle et sécurité des exhausteurs de goût commercialisés dans le sud et le centre du Bénin : une prospective des acteurs

Les consommateurs de afitin, un condiment traditionnel obtenu à partir de cotylédons fermentés de néré, ont récemment commencé à remarquer que le produit est fabriqué en incorporant secrètement les graines de soja dans la recette ce qui entraine une baisse de sa réputation.

Bien que afitin soit réputé pour ses bienfaits supposés pour la santé, le consommateur béninois des exhausteurs de goût ne considèrent pas que afitin seul en tant que produit peut augmenter le goût des aliments comme le font les cubes de bouillon.

En outre, les acteurs ont recommandé l’évaluation de la qualité nutritionnelle et sanitaire des exhausteurs de goût disponibles sur le marché local et de développer un exhausteur de goût à base de afitin qui répondent aux besoins des consommateurs.

Les consommateurs béninois choisissent leurs exhausteurs de goût principalement en considérant leur goût, leur arôme, leur prix et leur composition.

Afitin, un substitut potentiel à exhausteurs de goût commerciaux, sa consommation est entravée par (a) sa forte odeur, (b) la risques de réactions allergiques dues à sa consommation, et (c) la notion que sa production manque hygiène.

Les consommateurs considèrent qu’Afitin seul n’est pas capable de générer autant de saveur que des exhausteurs de goût commerciaux.

Les chercheurs recommandent l’évaluation de l’innocuité et valeur nutritive des exhausteurs de goût commerciaux (CTE) et le développement d’un exhausteur de goût en mélangeant l’Afitin de soja avec d’autres condiments.

Citation :

Sogbossi, C., Madodé, Y.E., Hounhouigan, M.H., Linnemann, A.R., Hounhouigan, D.J., 2016. Sensory quality and safety of taste enhancers commercialized in southern and central Benin : A stakeholder prospective. RUFORUM Work. Doc. Ser. 14, 935–940.

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Tourteau de Jatropha curcas (l.), substrat potentiel pour produire des asticots comme aliment pour les monogastriques d’élevage

Les graines de jatropha (Jatropha curcas) sont utilisées dans le monde entier pour produire du biodiesel et l’extraction d’huile génère une forte quantité de déchets appelée tourteau.

Le tourteau de Jatropha a une teneur élevée en protéines mais sa valorisation, par exemple en alimentation animale, est entravée par sa toxicité et ses propriétés anti-nutritionnelles.

Présentement, la seule façon évidente de l’utiliser est comme engrais organique dans les champs en plus d’avoir le potentiel d’être d’abord utilisé pour produire des larves de mouche avant d’être appliqué dans les champs.

Cette étude visait à produire des larves de mouches pour l’alimentation animale à partir de trois types de substrats exposés à des mouches domestiques naturelles : le tourteau de jatropha seul, la même graine tourteau enrichi de vers de terre pour aider à détoxifier et décomposer le tourteau, et le son de maïs, un substrat couramment utilisé dans la région pour produire des larves de mouches.

Les larves produites avec le tourteau de Jatropha contenaient plus de protéines et d’autres nutriments que ceux produits avec le son de maïs.

Ces résultats montrent que les tourteaux de graines de jatropha peuvent être valorisés en produisant les larves de mouches mais il reste à voir si les larves de mouches produites sur les tourteaux de jatropha ne sont pas toxiques pour les animaux.

Les rendements des larves de mouches produites dans cette étude sont satisfaisants mais pourraient être largement améliorés par l’ajout d’un attractif pour les mouches femelles ou modification de la structure physique du tourteau.

Cependant, il est nécessaire de déterminer si les larves de mouches produites à partir des tourteaux de jatropha conviennent à l’alimentation des animaux et ne contiennent pas de substances toxiques et facteurs antinutritionnels.

Citation :

Pomalégni, S.C.B., Gbemavo, C.D.S.J., Gnanglè, P.C., Djossou, S.R., Kenis, M., Babatounde, S., Glèlè Kakai, L.R., Mensah, G.A., 2018. Seed cake of jatropha curcas ( L .), potential substrate to produce maggots as feed for reared monogastric animals. J. Anim. Plant Sci. 28, 1591–1596.

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