Sécurité alimentaire et urbanisation : Enjeux pour l’agriculture intra et péri-urbaine

Dans la plupart des pays, l’agriculture urbaine et péri-urbaine contribue à l’approvisionnement des villes en quelques produits frais et très périssables comme certains légumes. Mais les produits de base proviennent de zones rurales plus éloignées connectées aux marchés urbains.

Les activités urbaines du secteur primaire et du commerce direct associé fournissent des emplois et des revenus à des migrants récents, sans qualifications particulières autres que celles de l’agriculture. Mais c’est plutôt dans le secteur de la transformation agro-alimentaire artisanale que l’on observe la plus forte dynamique de création d’emplois urbains en particulier pour les femmes avec peu de qualifications formelles.

En revanche la fourniture de légumes frais par le maraîchage péri-urbain représente un enjeu important dans le contexte de la transition nutritionnelle qui atteint désormais la plupart des villes des pays du sud.

La consommation soutenue de tels produits à faible densité énergétique, riches en fibres et en anti-oxydant présente plusieurs avantages nutritionnels pour prévenir les maladies de pléthore – obésité, diabète type II, maladies cardio et cérébro-vasculaires et certains cancers – qui se développent en ville.

Enfin, s’appuyant sur une grille d’analyse de l’acceptabilité des risques, cette étude montre l’intérêt d’une alimentation de proximité pour rassurer des consommateurs inquiets du fait de la distanciation que l’urbanisation opère dans leurs relations à l’agriculture et au-delà, à la nature.

L’agriculture urbaine et péri-urbaine, doit avant tout miser sur la qualité de ces produits, ce qui apparaît incompatible avec une fonction d’expérimentation de systèmes de production intensifs, valorisant par exemple des déchets urbains.

Citation :

Bricas, N., Dury, S., Figuié, M., Maire, B., Delpeuch, F., 2003. Sécurité alimentaire et urbanisation; enjeux pour l’agriculture intra et péri-urbaine. Agric. Prox. 1, 1–12.

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Demande saisonnière en eau dans l’agriculture béninoise

Les données statistiques officielles concernant les quantités d’eau ainsi que les connaissances sur les facteurs influençant la demande en eau sont extrêmement rares et révèlent souvent des tendances nationales sans tenir compte des régions ou des différences locales.

L’approvisionnement en eau en termes absolus semble être suffisant au Bénin mais des problèmes d’eau saisonniers surviennent à la fois dans l’irrigation, l’agriculture et dans la gestion du bétail.

Les problèmes d’eau saisonniers qui se posent ne sont pas la conséquence d’une pénurie générale d’eau mais plutôt liés à trois problèmes majeurs. Ces problèmes découlent des difficultés d’équipement technique et de moyens financiers des agriculteurs, des spécificités locales conditions influençant l’accès aux sources d’eau et l’extraction des eaux souterraines, et troisièmement de la faible structure organisationnelle globale de gestion de l’eau.

Les différences régionales ainsi qu’une amélioration générale des connaissances sur de meilleures structures de gestion, le savoir-faire technique et l’accès au crédit pour les agriculteurs doit être pris en compte dans les stratégies nationales afin d’améliorer l’utilisation de l’eau agricole au Bénin.

La disponibilité de l’eau et la fiabilité de l’agriculture pourraient être sensiblement améliorées réduisant les impacts saisonniers sur la production des agriculteurs et ainsi stabiliser leurs revenus.

Les systèmes d’irrigation urbains et périurbains, ainsi que les systèmes d’irrigation à grande échelle ne sont pas bien organisés. Leur importance peut être soulignée par les expériences passées qui démontrent que ces systèmes ont des moyens financiers et technologiques adéquats, mais étaient plus susceptible d’échouer sans aide extérieure.

Il est recommandé aux décideurs de considérer de près le secteur agricole au Bénin en raison de son potentiel de développement et sa nécessité vis-à-vis de la croissance démographique.

Cependant, le potentiel pour le développement général et la sécurité alimentaire ne tient vrai si les obstacles de l’utilisation saisonnière de l’eau dans l’agriculture, comme pour l’irrigation et la demande en eau pour le bétail sont bien pris en compte.

Citation :

Gruber, I., Kloos, J., Schopp, M., 2009. Seasonal water demand in Benin ’ s agriculture. J. Environ. Manage. 90, 196–205.

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Modèle saisonnier de la cueillette de nourriture de la fourmi tisserande Oecophylla longinoda (Hymenoptera : Formicidae) dans les vergers de manguiers au Bénin

La bio-écologie de la fourmi tisserande Oecophylla longinoda Latreille (Hymenoptera Formicidae) a été peu documentée en Afrique de l’Ouest en particulier concernant la cueillette de nourriture dans les vergers de manguiers au cours des saisons.

Comme de nombreuses espèces de fourmis, les fourmis tisserandes collectent deux types de nourriture, les glucides comme le miellat provenant de différents hémiptères et des protéines de divers arthropodes capturés par les ouvrières.

Les activités de capture de proies et de récupération de nourriture d’Oecophylla longinoda ont été suivi par des échantillonnages hebdomadaires réguliers pendant deux années consécutives (2009-2010) dans un grand verger de manguiers du département du Borgou au Bénin (Afrique de l’Ouest), principale zone de production de mangue située dans la zone agro-écologique soudanienne.

Au cours des deux années, la compétition interspécifique avec d’autres fourmis s’est produite principalement pendant la saison sèche (janvier à mars) entraînant une augmentation des captures de Formicinae, Myrmicinae et Ponerinae.

Plus de proies ont été capturées pendant la pluie (fin avril à fin octobre) que pendant le reste de l’année, avec Diptera et les proies des coléoptères culminant en mai et juin respectivement, avec la mangue de saison.

Comme les proies des insectes diminuaient rapidement de novembre à décembre, les fourmis tisserandes ramassaient de plus en plus de graines et de débris végétaux.

Un total de 241 espèces d’insectes a été capturé dont 61 espèces (25,3%) associées à la mangue et quelques noix de cajou, dont 48 espèces nuisibles à la mangue (78,7 % des espèces associées au manguier). Seules cinq espèces (2,1 %) d’insectes utiles ont été capturées.

La présence de colonies d’O. longinoda est bénéfique pour les arbres vivaces systèmes de culture tels que la mangue et la noix de cajou.

Citation :

Vayssières, J., Ouagoussounon, I., Adandonon, A., Sinzogan, A., Korie, S., Todjihoundé, R., Alassane, S., Wargui, R., Anato, F., Goergen, G., 2015. Seasonal pattern in food gathering of the weaver ant Oecophylla longinoda ( Hymenoptera : Formicidae ) in mango orchards in Benin. Biocontrol Sci. Technol. 25, 1359–1387.

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Assainissement et risques de maladies hydriques à Aholouyèmè dans la commune de Sèmè-Kpodji (Bénin, Afrique de l’Ouest)

Le problème de l’eau potable est critique en Afrique en général et ceux de l’Afrique de l’Ouest en particulier.

Indispensable pour tout être vivant, l’eau potable est moins disponible dans sa qualité (Sohounou, 2012). Le Bénin a beaucoup de ressources en eau (13 milliards de m3.an-1) qui permettraient de répondre aux demandes à moyen et long terme (MMEH, 2005) mais son utilisation demeure insignifiante.

Afin d’analyser le risque de maladies liées aux mauvaises conditions d’assainissement dans le district d’Aholouyèmè, certaines infrastructures hydrauliques (puits) ont été échantillonnées.

Les enquêtes de terrain ont montré que les puits d’eau creusés dans chaque village par la Direction Générale de l’Eau n’est plus fonctionnelle.

Tous les puits échantillonnés ont été microbiologiquement pollué avec la présence de coliformes fécaux, de streptocoques et d’E. coli qui indique une contamination fécale de l’eau. Par conséquent, l’eau de ces puits n’était pas propre à la consommation humaine.

De nombreuses maladies d’origine hydrique telles que la parasitose intestinale, la diarrhée fébrile et le choléra ont prévalu dans le district.

Les origines de cette pollution étant multiples, on peut citer la mauvaise gestion des ordures, l’absence de latrines, le manque d’assainissement autour des puits, le non-respect des règles d’hygiène.

Citation :

Sohounou, M., Vissin, E.W., Atchade, G.A.A., Edorh, P.A., 2016. Sanitation and risks of waterborne diseases in Aholouyèmè in the commune of Sèmè-Kpodji (BENIN , West Africa ). J. Appl. Biosci. 100, 9535–9544.

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Localisation des ventes chez les producteurs de manioc de semi-subsistance au Bénin : un modèle de double sélection hétéroscédastique

Dans une grande partie de l’Afrique rurale, les coûts de transaction élevés limitent la participation des agriculteurs au marché et donc leur potentiel de croissance des revenus.

La participation au marché est souvent considérée comme essentielle pour augmenter revenus parmi les agriculteurs de semi-subsistance, mais la transaction élevée les coûts empêchent de nombreux agriculteurs de produire commercialement.

Les coûts de transaction peuvent être affectés non seulement si un agriculteur vend un produit, mais aussi si les ventes ont lieu à la ferme ou sur un marché. Si le comportement de production est lié à un lieu de vente choisi, alors l’analyse des interventions peut être améliorée par une considération explicite de la décision de l’endroit où vendre.

Les résultats indiquent que les producteurs de manioc peuvent d’abord décider où vendre le manioc puis allouer la production des ressources, plutôt que de décider simultanément du lieu de vente avec les niveaux de production et de consommation.

En se basant largement sur les coûts de transaction, les agriculteurs choisissent eux-mêmes de produire à vendre ou purement pour la consommation domestique.

Les politiques des pays africains doivent stimuler la croissance des revenus des agriculteurs de semi-subsistance grâce à un accès accru aux marchés.

Les décisions de production et de consommation sont prises sur la base d’une décision préalable de commercialisation ou non, puis la réaction des producteurs aux changements le prix ou la technologie variera systématiquement en fonction de l’orientation du marché.

Des études futures pourraient évaluer l’importance économique de la distinction entre deux critères et des modèles à critère unique dans d’autres contextes.

Citation :

Takeshima, H., Winter-nelson, A., 2012. Sales location among semi-subsistence cassava farmers in Benin : a heteroskedastic double selection model. Agric. Econ. 43, 655–670.

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Risques d’ingestion d’arachides contaminées par les aflatoxines au Bénin : mesures à l’échelle, croyances et facteurs socio-économiques

Les croyances des agriculteurs et les risques perçus de l’aflatoxine (AF) sur la consommation, production et commercialisation de l’arachide ont été évaluées auprès de 181 agriculteurs du Bénin suivies des facteurs de sensibilisation et d’action.

Les résultats révèlent aussi que le sexe, l’âge et les années d’expérience dans l’agriculture ont un impact significatif sur l’action des agriculteurs en ce qui concerne la réduction de l’aflatoxine dans la production et la commercialisation de l’arachide.

Les agriculteurs masculins sont plus susceptibles d’être conscients des problèmes de l’aflatoxine chez les arachides et se sentent plus sensibles aux problèmes que leurs homologues féminins.

Le genre et l’éducation semblent être des facteurs dominants dans la perception d’obstacles à l’atténuation des effets de l’aflatoxine, et les agriculteurs masculins et plus âgés sont plus susceptibles de percevoir les avantages de produire et de commercialiser des arachides de bonne qualité.

Cette étude comporte des éléments importants et utiles d’implications pour la mise en perspective des connaissances des indicateurs qui sous-tendent les perceptions des agriculteurs, sensibilisation et connaissance de l’aflatoxine dans les arachides en Bénin.

Il fournit également des indications sur les facteurs qui sont susceptibles d’influencer les croyances des individus.

Les politiques dirigées pouvant réduire la contamination des arachides par l’aflatoxine devrait tenir compte du genre et du rôle joué dans le ménage, de l’âge et de l’éducation des agriculteurs, de la taille des ménages e de la dépendance du marché de l’arachide.

Ces politiques doivent être soutenues par de solides programmes de sensibilisation pour éduquer la population sur la gravité des problèmes, les coûts et les avantages de la réduction des risques associés.

Citation :

Jolly, C.M., Bayard, B., Vodouhe, S., 2009. Risks of Ingestion of Aflatoxin-Contaminated Groundnuts in Benin : Scale Measurements , Beliefs , and Socioeconomic Factors. Risk Anal. 29, 1395–1409.

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Réponse du niébé et du soja à P et K sur sols de terre de barre au sud du Bénin

Une bonne croissance des légumineuses à grains contribue à la sécurité alimentaire et à la protection de l’environnement, mais cela peut nécessiter des apports en nutriments.

Une activité de développement technologique participative a exploré de 1998 à 2000 les réponses du niébé (Vigna unguiculata) et le soja (Glycine max (L.) Merr.) aux amendements de sol inorganiques (P et K) sur des sols de terre de barre avec différents niveaux de dégradation au sud du Bénin.

Adingnigon, sur le plateau d’Abomey, représente un niveau de dégradation sévère, tandis que Hayakpa, sur le plateau d’Allada, est encore relativement peu dégradé.

Les réponses du niébé et du soja à P et K ont été généralement significatif sur un site relativement peu dégradé (Hayakpa) et un site fortement dégradé (Adingnigon).

L’application subséquente de K a encore augmenté les rendements en grains (environ 100 kg/ha) mais toujours pas jusqu’au potentiel de rendement du niébé.

Il ressort clairement de cette étude que (i) les intrants P et K sont nécessaires pour les légumineuses même sur des sols de terre de barre relativement non dégradés et (ii) les engrais inorganiques seuls ne raviveront pas les sols fortement dégradés des sols des plateaux de terre de barre au sud du Bénin.

Les recherches futures se concentreront sur la détermination de l’effet résiduel des substances inorganiques et amendements organiques et déterminer la réponse à des taux plus faibles d’amendement organique. D’autres sources de la matière organique sera recherchée et testée, notamment la portée d’A. auriculiformis.

Citation :

Carsky, R.J., 2003. Response of cowpea and soybean to P and K on terre de barre soils in southern Bénin. Agric. Ecosyst. Environ. 100, 241–249.

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Relation entre les pratiques de gestion, l’infection fongique et l’aflatoxine du maïs stocké au Bénin

Le lien entre les pratiques de pré-récolte et de récolte et qualité post-récolte du maïs au Bénin (Afrique de l’Ouest) a été étudié de 1993 à 1995.

Les niveaux d’infection fongique et d’aflatoxine ont été évalués dans 300 magasins d’agriculteurs dans quatre zones agro-écologiques au début du stockage (échantillon A) et 6 mois plus tard (échantillon B).

Aspergillus flavus ont infecté de 10 à 20 % des grains de l’échantillon A (1993-1994) contrairement à l’échantillon B où les grains étaient infectés par A. flavus de 54 à 79 %.

Mais, en 1994-1995, l’infection à A. flavus a été plus élevé dans l’échantillon A (27 à 47 %) que dans l’échantillon B (8 à 26 %).

Les espèces Fusarium ont été trouvées dans 38 à 58 % des grains de l’échantillon pendant les deux années, mais a légèrement diminué à 29–51 % dans l’échantillon B.

Des effets agroécozonaux significatifs existaient dans les échantillonnages, mais n’étaient pas cohérents entre les échantillonnages et les années.

Les facteurs associés avec une augmentation de l’aflatoxine étaient : la plantation de variétés locales de maïs au sud du Bénin, en association avec le niébé, arachide ou manioc, l’utilisation d’engrais à base d’urée, les dommages créés aux maïs au champ, récolte prolongée, période de séchage long sur le terrain, et le vannage.

Des pratiques qui conduisent à une contamination réduite par les aflatoxines étaient : la plantation de variétés améliorées au nord du Bénin, cultures mixtes avec des légumes, l’utilisation d’engrais NPK, le séchage de la récolte des épis (sans l’enveloppe) pendant 60 à 90 jours, le tri des oreilles de mauvaise qualité.

Il est nécessaire de développer des paquets de technologies de pratiques de gestion efficace du stock de maïs.

Citation :

Hell, K., Cardwell, K.F., Poehling, H., 2003. Relationship between Management Practices , Fungal Infection and Aflatoxin for Stored Maize in Benin. J. Phytopathol. 698, 690–698.

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Impacts du changement climatique sur les modes de culture dans un bassin versant tropical subhumide

Au Bénin, des températures plus chaudes limiteront sévèrement les augmentations de production agricole obtenues grâce à l’expansion de la culture séquentielle.

Selon le scénario de changement climatique, entre 50 % et 95 % des surfaces cultivées actuellement supportent une culture séquentielle ou en auront besoin pour revenir à la monoculture.

Le potentiel d’irrigation du bassin versant sera au moins réduit de moitié d’ici le milieu du siècle dans toutes les combinaisons de scénarios.

Le changement climatique affecte, en plus des rendements, la culture séquentielle pluviale, l’expansion des terres cultivées pluviales et l’expansion de l’irrigation.

41 % des surfaces cultivées du bassin versant de l’Ouémé supérieur sont soit utilisées en recadrage séquentiel ou peut le supporter. Cependant, d’ici 2050, ce chiffre tombera entre 2 % et 16% selon le scénario de changement climatique.

Nécessité de passer à la monoculture ou d’adopter des pratiques agronomiques améliorées, notamment les cultivars à cycle court.

Nécessité de mieux gérer les sols pour augmenter la productivité

Pour réguler et augmenter le débit d’eau en saison sèche en plus de la fourniture d’autres services écosystémiques, les zones forestières et boisées sont nécessaires

Important d’utiliser une approche intégrée à la planification du développement rural, où l’on peut s’attendre à ce que le changement climatique ait de multiples implications sur les systèmes de culture et la résilience au changement climatique dépendent du maintien l’intégrité globale du paysage, y compris les zones qui régulent les débits d’eau.

Citation:

Duku, C., Zwart, S.J., Hein, L., 2018. Impacts of climate change on cropping patterns in a tropical , sub-humid watershed. PLoS One 13, 1–21.

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Impact de la salinité sur la production de tomate le long des zones côtières de la République du Bénin

La tomate est le légume le plus cultivé au Bénin. C’est une importante source de revenus qui contribue fortement à la réduction de la pauvreté au Sud du Bénin.

15 variétés de tomates ont été répertoriées dans la zone d’étude avec le nombre le plus élevé à Avlékété (7) et le plus faible à Djègbadji et Grand-Popo.

La salinité provoque des conditions défavorables qui restreignent la production végétale normale. Les facteurs qui contribuent de manière significative à la salinité étaient la salinité du sol, la brise humide de la marée haute en particulier entre juin et août et l’arrosage direct des cultures avec de l’eau salée.

Besoins d’accès au crédit agricole

La salinité dans les zones côtières du Bénin a affecté la croissance de la tomate, la longueur des feuilles et le nombre de feuilles, ce qui a réduit les rendements et dans les cas graves, le rendement total a été perdu.

Présence d’une grande variabilité dans la hauteur des plants, les feuilles, la qualité de la tomate, le rendement et la sensibilité aux stress environnementaux (salinité, inondations etc.) des variétés de tomates étudiées

Trois variétés, aclinkon, petomèche et sonafel, étaient modérément tolérantes à la salinité parmi les 15 variétés recensées. La hauteur des plants, le rendement et la qualité de la tomate ont été sérieusement affectés dans ces zones.

Développement de nouvelles variétés de tomates comme mesure d’adaptation pour surmonter les effets néfastes du changement climatique sur la production agricole.

Citation:

Ezin, V., Yabi, I., Ahanchede, A., 2012. Impact of salinity on the production of tomato along the coastal areas of Benin Republic. African J. Environ. Sci. Technol. 6, 214–223.

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