Impact de la participation à l’agriculture contractuelle sur le revenu et la sécurité alimentaire des petits exploitants agricoles du milieu rural au Bénin : paramètres combinés PSM et LATE

L’agriculture contractuelle a d’importantes conséquences négatives sur le niveau de production du riz. Plus les riziculteurs se joignent à l’agriculture contractuelle, plus le revenu agricole diminue.

L’agriculture contractuelle n’est pas un instrument politique raisonnable pouvant aider les agriculteurs à augmenter leurs revenus et améliorer leur niveau de sécurité alimentaire dans le département de l’Alibori au Bénin si ces derniers ne diversifient pas leurs récoltes.

Les ressources et l’environnement économique nécessaires ne sont pas encore mises en place pour permettre à l’agriculture de profiter pleinement de ses avantages potentiels.

Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour que l’agriculture contractuelle soit rentable pour les contractants, assurer sa pérennité et la participation à grande échelle des agriculteurs.

Le manque d’accès à des semences de bonne qualité et la faible maîtrise des filières techniques de production et d’épandage d’engrais, ainsi que les perturbations climatiques peuvent expliquer la baisse de rendement.

Les agriculteurs sous contrat consacrent leur délai de production pour satisfaire le marché contractuel au point où ils ne produisent plus pour subsistance, mais ils produisent aussi des produits qui ne font pas partie des habitudes alimentaires de la région

Mettre l’accent sur l’amélioration de la productivité agricole des terres existantes en termes de contrat en raison des contraintes foncières extrêmes auxquelles sont confrontés les petits exploitants et la portée (politique) restreinte de la réforme de l’agriculture au Bénin.

Assurer l’accès à des semences de bonne qualité et sécuriser la production de semences certifiées.

Assurer une formation opérationnelle sur les filières techniques de production et d’épandage d’engrais en termes de contrat.

Améliorer le rendement et la résistance à la sécheresse des variétés de riz en investissant davantage dans recherche.

Examiner par la recherche comment l’agriculture contractuelle peut atténuer la pauvreté et comment aider les agriculteurs et les acheteurs à réaliser un contrat agricole gagnant-gagnant sans conflit.

Citation:

Olounlade, O.A., Li, G., Kokoye, S.E.H., Dossouhoui, F.V., Akpa, K.A.A., Anshiso, D., Biaou, G., 2020. Impact of Participation in Contract Farming on Smallholder Farmers ’ Income and Food Security in Rural Benin : PSM and LATE Parameter Combined. Sustainability 12, 1–19.

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Identification des stratégies optimales de développement agricole dans le bassin transfrontalier du fleuve Mékrou en Afrique de l’Ouest

L’agriculture de l’Afrique subsaharienne est l’une des moins productives au monde à cause des faibles niveaux d’irrigation et d’utilisation d’engrais.

Le Mékrou est un bassin fluvial transfrontalier à travers le Bénin, le Burkina Faso et Niger. Dans ce domaine, la production agricole joue un rôle stratégique majeur pour garantir la sécurité alimentaire des ménages pour le développement durable du bassin.

L’agriculture a le potentiel d’atténuer l’impact des changements climatiques en adoptant des pratiques plus intégrées et plus efficaces.

Le principal facteur limitant la production agricole est la faible fertilité du sol tandis que l’eau apparait comme facteur limitant lors des années sèches spécifiquement.

L’adoption d’une agriculture plus intensive et l’introduction de l’irrigation peut augmenter la capacité de l’agriculture à répondre et à s’adapter efficacement aux changements climatiques et d’autres facteurs de stress externes.

La mise en place des infrastructures de collecte et de stockage de l’eau ainsi que des meilleures pratiques agricoles pour augmenter la fertilité sont des voies à suivre pour améliorer la productivité et atteindre les objectifs de la sécurité alimentaire

L’irrigation peut augmenter considérablement le rendement et elle sera nécessaire pour s’adapter au climat attendu et l’augmentation de la variabilité des précipitations.

Citation:

Pastori, M., Dondeynaz, C., Minoungou, B., Udias, A., Ameztoy, I., Hamatan, M., Cattaneo, L., Ali, A., Moreno, C.C., Ronco, P., 2019. Identification of Optimal Agricultural Development Strategies in the West African Sahel Mékrou Transboundary River Basin. In: Al., Y.B. et (Ed.), Agriculture and Ecosystem Resilience in Sub Saharan Africa, Climate Change Management. pp. 729–746.

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Pratiques horticoles et diversité variétale du piment (Capsicum annuum L.) au Centre et Nord du Bénin

Les piments jouent un rôle important dans le régime alimentaire mondial et peut contribuer à l’amélioration de revenus des producteurs horticoles notamment au Bénin.

Douze sont les contraintes de production identifiées dont les plus importantes sont la faible productivité (19 %), l’infertilité des sols (18,5 %), la sécheresse (18,3 %), les ravageurs et la sensibilité aux maladies (17,9 %) et la chute précoce des organes végétaux (15 %).

L’infertilité des sols représente l’un des plus grands défis de la production du piment au Bénin.

Mauvaise application d’engrais provoquant également, selon agriculteurs, le jaunissement et la chute précoce des fleurs et des fruits

77 variétés de piment dont 72 locaux et cinq variétés introduites ont été retrouvés avec une variation des variétés de trois à sept par village et d’un à cinq par ménage.

Taux de perte de diversité par village varie de 0 à 75 % avec une moyenne de 26,61 %. Raisons importantes évoquées : 1Sensibilité aux ravageurs et aux maladies (37,1 % des réponses), 2chute précoce des organes végétaux (11,6 % des réponses) et 3la sensibilité à la sécheresse (8,5 %).

Critères de préférence variétale des agriculteurs essentiellement agronomiques (90,4 % des réponses).

Le village d’Attata présentait la plus grande diversité variétale globale et apparait le plus indiqué pour un programme éventuel de conservation in situ.

Les caractérisations agro morphologiques et moléculaires sont nécessaires pour identifier les doublons et clarifier la synonymie. Des essais agronomiques devraient également être menés pour s’assurer des informations déclarées sur les performances pour leur optimisation dans les programmes de développement.

Citation:

Orobiyi, A., Loko, Y.L., Sanoussi, F., Adjatin, A., Gbaguidi, A., Dansi, A., Sanni, A., 2017. Horticultural practices and varietal diversity of chili pepper (Capsicum annuum L .) in Central and Northern Benin. Genet. Resour. Crop Evol. 64, 419–436.

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Risque environnemental élevé et faible rendement des jardins de tomates urbains au Bénin

L’agriculture urbaine détient le plus de potentiel pour nourrir une population croissante, lutter contre la pauvreté urbaine et assurer la sécurité alimentaire.

Grande variabilité des rendements expliquée par des pratiques agricoles non optimales conduisant à de graves dommages causés par les parasites.

Application systématique des insecticides par les agriculteurs contrairement à leur utilisation occasionnelle pour le contrôle des maladies et des nématodes.

Helicoverpa armigera également appelé « ver de la capsule du cotonnier » est le principal ravageur de la tomate du jardin urbain et sensible aux pyréthroïdes.

Difficulté des agriculteurs à identifier des ravageurs avec pour corolaire, un choix inadéquat des insecticides avec une faible efficacité.

Risque élevé de perte entière de la récolte malgré les nombreux traitements d’insecticides lors d’une attaque précoce de Tetranychus evansi.

Difficultés des agriculteurs à distinguer les maladies fongiques et bactériennes à partir de symptômes de virus tels que la cloque jaune de la tomate, virus transmis par l’aleurode Bemisia tabaci, entraînant à nouveau un choix inadéquat et une faible efficacité des produits.

Pratiques de lutte antiparasitaire susceptibles de résulter d’un manque de connaissances et de soutien technique. Il existe une corrélation entre la pression foncière des cultures et le niveau d’intensification des pratiques de fertilisation.

Gestion de l’irrigation particulièrement intensive (pas optimale) avec des quantités élevées et variables des apports d’eau conduisant à des consommations de carburant importantes et variables (la plupart des types de systèmes de culture utilisant des pompes).

Mauvaises pratiques et risques élevés pour la santé et l’environnement dans la production urbaine de tomates.

Citation:

Perrin, A., Basset-mens, C., Huat, J., Yehouessi, W., 2015. High environmental risk and low yield of urban tomato gardens in Benin. Agron. Sustain. Dev. 35, 305–315.

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Production maraîchère à risques liés aux métaux toxiques dans l’eau d’irrigation au Bénin

Plusieurs sources de contamination par des polluants toxiques du sol de jardinage et l’eau des marécages et de la rivière traversante les champs agricoles affectent la qualité sanitaire des légumes cultivés

L’eau utilisée pour l’irrigation des légumes ainsi que le sol sur lequel ils sont cultivés sont contaminés par des substances toxiques métaux

Bioaccumulation de l’arsenic et du cadmium dans les légumes que dans le sol contrairement au plomb où son niveau dans le sol dépasse celui dans les légumes

Les légumes-feuilles seront plus exposés que les non-feuilles: teneurs en plomb dans Daucus carota et dans Allium cepa, les légumes non feuillues, sont parmi les plus bas. Mais, ce résultat ne permet de conclure sur l’origine de la contamination du végétal.

La contamination des légumes dépend de l’utilisation de pesticides. Des études ont mis en évidence d’autres facteurs impliqués dans la bioaccumulation de substances métaux toxiques par les organismes vivants : spéciation des métaux, nature de l’organisme bioaccumulable, biotique et physico-chimique

Une contamination des légumes par les métaux toxiques dépend du sol, de l’eau, de l’environnement du site de jardinage et l’utilisation ou non de pesticides.

Dans tous les cas, en raison du risque imminent de toxicité, l’adoption d’un comportement raisonnable et le développement d’une agriculture durable sont nécessaires pour combiner la sécurité des aliments, le développement économique, la protection de l’environnement et la santé publique.

Citation:

Koumolou, L., Edorh, P., Montcho, S., Aklikokou, K., Loko, F., Boko, M., Creppy, E.E., 2013. Health-risk market garden production linked to heavy metals in irrigation water in Benin. C. R. Biol. 336, 278–283.

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Paramètres de croissance et de mortalité de P. senegalensis et P. typus (Sciaenidae) dans les eaux littorales du Bénin (Afrique de l’Ouest) et leurs implications pour la gestion et la conservation

Surexploitation des pêcheries en Afrique et au Bénin expliquée par le manque de données sur la pêche, des stratégies de gestion inefficaces et des politiques non appliquées.

Les Pseudotolithes sont des espèces principalement pêchées à la senne de plage au large des eaux littorales béninoises.

Baisse du niveau de capture de ces espèces avec une méconnaissance de la dynamique de leur population.

Deux Sciaenidés commercialement importants (Pseudotolithus senegalensis et Pseudotolithus typus) et pêchés à la senne de plage au Bénin ont permis d’étudier leur niveau de croissance et de mortalité.

  1. senegalensis présentait une croissance isométrique (croissance égale de toutes les parties du corps) avec une mortalité Z = 4,39 par an contrairement à P. typus qui présentait une croissance allométrique négative (croissance lente de certaines parties du corps au détriment d’autres) avec une mortalité Z = 4,12 par an.

Le taux d’exploitation des deux espèces de poissons était supérieur au critère optimum d’exploitation, ce qui est révélateur d’une surpêche.

Plusieurs actions de gestion immédiates, telles que la réglementation de la taille limite en augmentant progressivement le maillage des sennes de plage et les délais de réglementation en restreignant la pêche en dehors de la saison de ponte, sont considérées comme nécessaires à l’exploitation durable de ces stocks.

Citation:

Sossoukpe, E., Nunoo, F.K.E., Ofori-danson, P.K., Fiogbe, E.D., Dankwa, H.R., 2013. Growth and mortality parameters of P . senegalensis and P . typus ( Sciaenidae ) in nearshore waters of Benin ( West Africa ) and their implications for management and conservation. Fish. Res. 137, 71–80.

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Fonder la recherche agricole sur les besoins des agriculteurs pauvres en ressources : une analyse comparative des études de diagnostic au Ghana et au Bénin

La comparaison a révélé que les études de diagnostic ont identifié et établi des forums de parties prenantes, en particulier de agriculteurs, qui devaient jouer un rôle clé dans la co-construction des connaissances lors de la phase d’expérimentation de terrain

Les études de diagnostic ont donné la parole aux agriculteurs dans la conception et conduite de la phase expérimentale qui leur a permis d’influencer le processus de recherche dans le sens de développer et de tester des technologies qui fonctionnent dans leurs circonstances et qui répondent à leurs besoins et priorités

Les études de diagnostic ont conduit à des choix transparents quant à la sélection des sites, des agriculteurs et des expérimentations avec des conditions de négociation créées

Les études diagnostiques aident les chercheurs à comprendre et à maitriser le contexte plus large afin de déterminer les améliorations possibles de la situation problématiques identifiée

Au Bénin, les études diagnostiques suivent une approche uniforme avec une identification au préalable des domaines de besoins en innovations. A l’opposé, les études diagnostiques au Ghana suivent une approche innovatrice qui peut être comparée à la phase exploratoire des études diagnostiques au Bénin

Enfin, les études de diagnostic jouent un rôle crucial pour rendre les partenaires au sein de la Convergence des Projets de sciences conscients de l’importance des conditions-cadres contextuelles pour déterminer la pertinence du projet.

Citation:

Nederlof, E.S., Tossou, R., Kossou, O.K., 2004. Grounding agricultural research in resource-poor farmers ’ needs: a comparative analysis of diagnostic studies in Ghana and Benin. NJAS 52, 421–442.

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Diversité génétique et relations du matériel génétique de l’igname de Guinée (Dioscorea cayenensis Lam.–D. rotundata Poir. complex) au Bénin (Afrique de l’Ouest) à l’aide de marqueurs microsatellites

L’igname de Guinée (Complexe Dioscorea cayenensis–D. rotundata) est une importante culture de tubercules contribuant fortement à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté au Bénin avec 64 races locales.

La connaissance et la compréhension de l’étendue de la variation génétique de l’igname de Guinée est importante pour la planification de la conservation génétique et l’utilisation de cette ressource.

64 races locales d’igname dont les copeaux séchés sont considérés comme résistants aux attaques d’insectes en utilisant 41 répétitions de séquences simples avec 13 qui se sont révélés polymorphes donnant 113 allèles polymorphes.

A Singou et Tchakatchaka, un gène avec un allèle unique est observé et utilisé pour la culture de certaines races locales d’igname.

Le matériel génétique de l’igname a un haut degré de diversité génétique soutenu par une hétérozygotie moyenne observée de 0,78.

Répartition sur deux clusters et 5 sous-clusters avec présentation d’un niveau nul d’association entre la diversité génétique et l’origine géographique des races locales d’igname.

La diversité génétique et l’évaluation des relations entre les 64 races locales d’igname du Bénin pourraient fournir des informations utiles dans l’identification et la sélection correctes des parents appropriés pour les programmes de culture.

Citation:

Loko, Y.L., Bhattacharjee, R., Agree, P.A., Dossou-Aminon, I., Orobiyi, A., Djedatin, G., Dansi, A., 2017. Genetic diversity and relationship of Guinea yam ( Dioscorea cayenensis Lam .– D . rotundata Poir . complex ) germplasm in Benin ( West Africa ) using microsatellite markers. Genet. Resour. Crop Evol. 64, 1205–1219.

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Diversité génétique et structure de la population dans la collection de variétés locales de pois cajan du Bénin [Cajanus cajan (L.) Huth] révélée par les marqueurs SSR et SNP à l’échelle du génome

Le pois cajan [Cajanus cajan (L.) Huth], précieuse culture polyvalente utilisée localement dans les ménages pour la sécurité alimentaire ainsi qu’en médecine traditionnelle au Bénin.

Potentiel agronomique du pois cajan indéterminé non seulement à cause de la négligence dans sa culture mais aussi du manque d’évaluation de ses ressources génétiques.

Deux types de marqueurs (SNP et SSR) sont informatifs dans l’analyse du polymorphisme révélant toute la variabilité génétique du pois cajan.

L’inférence de la structure génétique subdivise l’ensemble de la collection en trois grands groupes indépendants en fonction du type de marqueur

Le pouvoir de résolution dans l’analyse de la structure de la population est plus élevée pour le marqueur SNP que pour le SSR.

Structure de la population plus claire avec le marqueur SNP qu’avec SSR.

Etude permettant d’avoir un aperçu clair sur la diversité génétique du pois cajan au Bénin et représente le premier rapport comparant la performance des marqueurs SSR et SNP pour l‘analyse génétique des populations de pois cajan.

Résultats offrant globalement une bonne opportunité non seulement d’améliorer des traits d’intérêt, mais aussi pour définir les stratégies de conservation et de sauvegarde des variétés locales de pois cajan en culture au Bénin.

Citation:

Zavinon, F., Jens, H.A., Lehnert, H., Ordon, F., Perovic, D., 2020. Genetic diversity and population structure in Beninese pigeon pea [ Cajanus cajan ( L .) Huth ] landraces collection revealed by SSR and genome wide SNP markers. Genet. Resour. Crop Evol. 67, 191–208.

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Diversité génétique et différenciation des populations de variétés locales traditionnelles de millet fonio (Digitaria spp.) de différentes zones agro-écologiques d’Afrique de l’Ouest

Le fonio (Digitaria exilis Stapf, D. iburua Stapf) est une culture vivrière indigène précieuse dans l’Afrique de l’Ouest

Première approche qui étudie la diversité génétique au sein d’une grande collection du fonio puis évalue sa structure et le modèle de distribution régionale basé sur les marqueurs AFLP.

Différentiation nette entre les deux variétés et un regroupement des accessions de D. exilis dans trois groupes génétiques en fonction de leurs origines géographiques

Diversité génétique inégalement répartie avec l’essentiel observé dans le Haut bassin du Niger contrairement à ce qui se passe dans la zone de montagne de l’Atacora de très faible diversité.

Grande partie de la variation génétique résidant parmi les groupes génétiques (70%) et le pays d’origine (56%), avec une nette différentiation génétique au sein de D. exil.

Influence du système d’accouplement (consanguinité ou apomixie), de la sélection agricole et des adaptations écologiques ainsi que des effets fondateurs dans la constitution génétique des races locales contribuent conjointement à la structure génétique détectée chez cette céréale.

Résultats obtenus pertinents pour le développement des stratégies de gestion efficace et de conservation pour les ressources génétiques du fonio dans leurs zones de culture traditionnelle.

Nécessité de fournir des efforts dans la culture, les programmes de conservation, les connaissances définitives sur le système reproducteur de ces millets indigènes.

Citation:

Adoukonou-sagbadja, H., Wagner, C., Dansi, A., Ahlemeyer, J., Dainou, O., Akpagana, F., Ordon, K., Friedt, W., 2007. Genetic diversity and population differentiation of traditional fonio millet (Digitaria spp.) landraces from different agro-ecological zones of West Africa. Theor Appl Genet 115, 917–931.

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