Risque de prix et décisions des agriculteurs : une étude de cas du Bénin

Les agriculteurs sont confrontés à deux principaux types de risques : le risque de production et le risque de prix.

Le risque de production, ou risque de retour, concerne des événements d’origine fortuite, liés à la nature, auxquels les producteurs sont exposés. Ces chocs sont liés entre autres soit aux variations pluviométriques et climatiques, soit aux invasions d’insectes, soit à l’apparition de maladies.

Le risque de rendement est particulièrement important pour le producteur individuel. Cependant, le risque de rendement peut se refléter dans le risque de prix.

Le risque de prix dû à la volatilité des prix fait référence à des fluctuations de prix inattendues qui sont si importantes et rapides qu’il devient impossible de faire des anticipations.

L’incertitude des prix représente une menace sérieuse pour les agriculteurs, en particulier dans les pays en développement. La menace est d’autant plus grave que la proportion de ménages pauvres dans ces pays reste élevée et que la part du budget consacrée à l’alimentation ne cesse d’augmenter.

Les résultats mettent en évidence l’importance de la volatilité des prix dans les choix en amont des producteurs dans le processus de production et montrent que les producteurs ne sont pas neutres vis-à-vis du risque de prix. Ce qui suggère, pour les décideurs, une approche différente pour la gestion du risque de prix.

Il faut mener une politique de stabilisation visant à réguler les flux de marché en cas d’excédent abondant.

Il est indispensable de mettre en œuvre d’une politique nationale de gestion des stocks et de régulation des flux céréaliers destinés au marché en fonction des prévisions.

Assouto, B.A., Houensou Acclassato, D., Semedo, G., 2020. Price risk and farmers ’ decisions : A case study from Benin. Sci. African 8, 1–11.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Price risk and farmers’ decisions: A case study from Benin »

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Observations de l’entomophagie au Bénin – pratiques et potentiels

La sécurité alimentaire est un problème critique pour de nombreuses personnes à faible revenu pays, notamment en Afrique subsaharienne.

Les insectes peuvent être nutritionnellement riche et pourrait donc être utilisé pour résoudre les problèmes de malnutrition. Un premier pas vers l’utilisation des insectes comme ressource est d’identifier ceux qui sont traditionnellement consommés.

Vingt-neuf espèces d’arthropodes sont consommées à travers le Bénin. Les ordres prédominants sont les Orthoptères (48 %) et les Coléoptères (41 %).

La collecte d’insectes est une tradition ancestrale dans toutes les communautés décrites avec des différences considérables dans les préférences et méthodes de collecte parmi les groupes ethniques (les Anii, Fon, Nagot et Waama).

La mise en œuvre de l’élevage en captivité à petite échelle des espèces comestibles (non valorisées comme produit alimentaire) peut contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire en réduisant la malnutrition chez les jeunes enfants au Bénin.

Il est nécessaire de changer les perceptions nationales de l’entomophagie fondamentalement pour protéger et promouvoir l’entomophagie au Bénin.

Il faut tenir compte des différences culturelles en entomophagie entre différents groupes ethniques afin de faire la promotion des programmes ciblés.

Riggi, L.G., Veronesi, M., Goergen, G., MacFarlane, C., Verspoor, R.L., 2016. Observations of entomophagy across Benin – practices and potentials. Food Sec 8, 139–149.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Observations of entomophagy across Benin – practices and potentials »

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Influence de la technique de pêche sur l’accumulation de pesticides organochlorés dans le poisson et son risque potentiel pour la santé humaine en République du Bénin

En République du Bénin, les rivières et les estuaires servent d’importante source de revenus pour les pêcheurs.

La pêche dans la vallée de l’Ouémé est une activité majeure au cours de l’année, réalisée par toutes les catégories d’âge de la population.

L’utilisation d’une diversité de techniques de pêche particulières permet la culture de poissons dans la rivière, y compris Acadjas et Whédos.

Acadjas et Whédos, construits sans tenir compte de la qualité de l’eau, sont exposés à des déchets déversés dans la rivière ou de ruissellement de terre agricole.

En conséquence, il y a une exposition des poissons vivant dans ces systèmes à des produits chimiques agricoles comme les pesticides.

Les résidus de DDT et de ses métabolites, l’α-endosulfan, la dieldrine, l’aldrine, l’endrine et le lindane sont retrouvés dans le contenu des poissons issus de ces milieux de vie.

Les niveaux de pesticides sont similaires chez les poissons d’Acadjas et de Whédos, à l’exception de niveaux d’α-endosulfan dans les poissons des Whédos.

Le risque de santé humaine est faible par comparaison aux niveaux d’ingestion de pesticides par la consommation de poisson avec des niveaux de tolérance d’apport quotidien.

Les niveaux de résidus de pesticides dans le poisson sont influencé peut-être par la technique de pêche

Nécessité de recherches supplémentaires pour mieux caractériser les risques d’exposition de l’homme aux pesticides à Lowé.

Pazou, E.Y.A., Azehoun, J.P., Ahoyo, T., Edorh, P.A., Straalen, N.M., Van Gestel, Van, C.A.M., 2013. Influence of Fishing Technique on Organochlorine Pesticide Accumulation in Fish and its Possible Human Health Risk in the Republic of Benin. Bull Env. Contam Toxicol 91, 278–282.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Influence of Fishing Technique on Organochlorine Pesticide Accumulation in Fish and its Possible Human Health Risk in the Republic of Benin »

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Influence du mode de cuisson sur la valeur nutritionnelle de Solanum macrocarpum, Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum, trois légumes feuilles traditionnels acclimatés au Bénin

Les légumes-feuilles, avec un apport non négligeable, constituent d’importantes sources de vitamines (surtout les vitamines A, B et C), de minéraux, d’oligo-éléments, de protéines, de fibres et de glucides. De ce fait, ils contribuent à l’amélioration de l’état nutritionnel des populations aussi bien dans les zones rurales et péri-urbaines que dans les zones urbaines.

La cuisson à l’eau bouillante augmentait les teneurs en protéines (35,71%) et en lipides (97,26%) de Amaranthus hybridus, celles en lipides (288,05%) de Solanum macrocarpum et celles en protéines (0,54%) de Ocimum gratissimum.

La cuisson à la vapeur augmentait la teneur en protéines (2,02%) de Solanum macrocarpum et une diminution de celles en protéines (-38,04%) et en lipides (-6,05%) de Ocimum gratissimum.

La cuisson à l’eau bouillante entraînait des pertes plus élevées en Calcium de -23,72%, -34,89% et -20,65% et en potassium de -61,77%, -55,04% et -44,34% respectivement pour Solanum macrocarpum, Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum que celle à la vapeur en Calcium de -1,13%, -25,09% et -10,53% et en potassium de -31,33%, -9,76% et -1,15% respectivement pour Solanum macrocarpum, Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum.

La cuisson à la vapeur augmentait des teneurs en magnésium (37,25%) et en fer (6,74%) de Solanum macrocarpum comparativement aux 35,41% et 1,40% obtenus avec la cuisson à l’eau bouillante.

La cuisson à l’eau bouillante préserve mieux les macronutriments tandis que la cuisson à la vapeur préserve mieux les minéraux.

Vodouhe, S., Dovoedo, A., Anihouvi, V.B., Tossou, R.C., Soumanou, M.M., 2012. Influence du mode de cuisson sur la valeur nutritionnelle de Solanum macrocarpum , Amaranthus hybridus et Ocimum gratissimum , trois légumes- feuilles traditionnels acclimatés au Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 6, 1926–1937.

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Inefficacité du désherbage manuel dans les rizières pluviales affectées par les parasites adventices

Le désherbage manuel, pratique prédominante de contrôle des mauvaises herbes, est une activité la plus consommatrice de main-d’œuvre dans les petits systèmes rizicoles pluviaux en Afrique saharienne (Bénin et Côte d’Ivoire).

L’inefficacité technique du travail de désherbage est élevée dans les deux pays (58% en Côte d’Ivoire et 69% au Bénin) avec pour implication, une éventuelle économie d’une fraction substantielle du travail de désherbage sans réduction de la productivité du riz ou augmentation de l’utilisation d’autres intrants.

Il existe une diminution de l’inefficacité technique du travail de désherbage avec une augmentation de l’échelle de production.

On note une inefficacité des régimes et du nombre de désherbages manuels actuellement utilisés dans les interventions de désherbage des exploitations infestées par les parasites adventices pour le contrôle des mauvaises herbes parasites.

Chez les petits exploitants, la possibilité d’amélioration de l’efficacité technique de travail de désherbage existe face aux infestations de mauvaises herbes parasites par une utilisation alternative efficace des modalités de désherbage, de renforcement de l’éducation agricole des agriculteurs, de sensibilisation des agriculteurs sur les parasites adventices, d’exploration des économies de main-d’œuvre et des technologies de désherbage parasitaire rentables.

En matière d’orientations politiques, les résultats sont importants pour déterminer si les rares fonds de développement agricole sont mieux dépensés pour développer des technologies améliorées ou pour former les agriculteurs à mieux utiliser les technologies améliorées existantes.

Il urge de développer des programmes de recherche et de vulgarisation visant à réduire l’inefficacité technique du désherbage la main d’œuvre.

Besoins d’investigations sur l’efficacité économique du travail de désherbage dans les systèmes rizicoles.

N’cho, A.S., Mourits, M., Rodenburg, J., Lansinks, O.A., 2019. Inefficiency of manual weeding in rainfed rice systems affected by parasitic weeds. Agric. Econ. 50, 151–163.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Inefficiency of manual weeding in rainfed rice systems affected by parasitic weeds »

 

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Sécurité alimentaire au Bénin

Depuis des années, la situation alimentaire au Bénin est précaire. Et ce sont les ménages ruraux dans le nord du pays qui sont particulièrement touchés par la sous-alimentation et la malnutrition.

Les femmes de ménages touchés par l’insécurité alimentaire reçoivent une formation ciblée sur la composition et la préparation d’une alimentation équilibrée, l’hygiène, les besoins nutritionnels des femmes enceintes et des enfants en bas âge.

Des nutritionnistes sont formés en matière d’alimentation et de diversité alimentaire. Ils vont voir les femmes dans les villages pour les informer des sujets importants relatifs à la nutrition et des pratiques d’hygiène. Souvent, ils communiquent leur savoir à des bénévoles dans les villages, qui à leur tour agissent en tant que multiplicateurs.

Au niveau des ménages, la situation alimentaire des personnes touchées par l’insécurité alimentaire, en particulier celle des femmes en âge de procréer et des jeunes enfants, s’est améliorée.

Les approches qui ont du succès sont ancrées à l’aide de conseils politiques et d’une assistance fournie au Conseil national de l’alimentation et de la nutrition (CAN). Le CAN est soutenu dans son rôle de coordonnateur du processus SUN. Celui-ci consiste à élaborer des recommandations pour le développement d’approches nationales en matière de sécurité alimentaire, et à les intégrer dans les politiques et programmes nationaux.

GIZ, 2017. Sécurité alimentaire au Bénin. Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH.

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Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014

Depuis quelques années, le riz fait partie des céréales les plus consommées au Bénin.

La filière riz est réellement une filière porteuse pour le Bénin et contribue à la sécurité alimentaire du pays, mais elle est aussi pourvoyeuse de revenus pour les différents acteurs qui s’y sont engagés.

Depuis la crise alimentaire de 2007-2008, aussi bien le Gouvernement, les Partenaires techniques et Financiers et les acteurs directs de la filière (producteurs, transformateurs et commerçants) ont engagé des efforts qui ont hissé la filière riz à un niveau assez élevé en lui donnant un véritable élan.

Le maillon de la production est le plus dynamique étant donné l’engouement est l’organisation des acteurs, les productions obtenus et les différents appuis.

Le maillon des intrants spécifiques et des équipements présente différents visages. Si les intrants comme les semences certifiées de riz sont de plus en plus présents, les engrais spécifiques ne sont pas toujours disponibles. Les engrais vivriers et coton qui sont utilisés ne sont pas mis en place à temps, compromettant souvent le travail des producteurs.

Concernant les maillons transformation et commercialisation, ils connaissent aussi des évolutions même s’ils sont encore timides.

Le riz local est très peu présente/visible sur les marchés urbains ; ce qui se traduit par la forte consommation de riz dans les zones de production.

De façon générale, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. De nombreuses difficultés et contraintes minent toujours le développement de la filière riz.

Konnon, D.-D., Sotondji, C.S., Adidehou, Y.A., 2014. Rapport de l’étude d’état des lieux de la filière riz au Bénin en 2014.

 

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Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin

Le maïs (Zea mays) est une céréale de grande importance alimentaire pour de nombreuses populations en Afrique de l’Ouest, principalement au Bénin où il constitue la base du régime alimentaire des populations du Sud et du Centre du Pays.

L’épi de maïs frais bouilli est l’un des aliments obtenus de la transformation du maïs.

La production des épis de maïs frais bouillis est une activité féminine prédominante en période de disponibilité.

La technologie de préparation des épis de maïs frais bouillis diffère d’une région à une autre. Ainsi, à Parakou, l’épi de maïs frais est bouilli avec les spathes alors qu’il est bouilli sans les spathes à Cotonou.

Selon les consommateurs, la date post-récolte affecte le goût et la texture des maïs bouillis. Pour les transformatrices-vendeuses et les consommateurs, un bon maïs frais bouilli doit avoir une texture moins dure et un goût succulent.

Les caractéristiques nutritionnelles du maïs frais bouilli révèlent une richesse en glucides totaux (63,4 à 64,6% matière sèche), en protéines (12,5% matière sèche), en minéraux (1,6% matière sèche) et composés phénoliques (5,5 à 6,1% matière sèche).

Une bonne compréhension des relations existant entre les caractéristiques nutritionnelles, les propriétés technologiques et organoleptiques des variétés de maïs devrait permettre aux sélectionneurs de mieux orienter leurs programmes d’amélioration variétale d’une part, et aux utilisateurs de choisir les variétés en fonction de leur qualité technologique et nutritionnelle d’autre part.

Hongbete, F., Kindossi, J.M., Hounhouigan, J.D., Nago, M.C., 2017. Production et qualité nutritionnelle des épis de maïs frais bouillis consommés au Bénin. Int. J. Biol. Chem. Sci. 11, 2378–2392.

 

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Connaissances autochtones sur les races locales et les aliments à base de fonio au Bénin

La production nationale de fonio au Bénin demeure faible avec une régression continue variant de 4 164 tonnes en 1991 à 947 tonnes en 2010 (MAEP 2010). Ceci peut être due à la réduction de la superficie cultivée au profit d’autres cultures, principalement le maïs, facile à produire avec un rendement plus élevé.

Le fonio est une céréale traditionnelle très importante pour la plupart des agriculteurs qui sont souvent les gardiens d’une riche diversité de races locales ou de variétés traditionnelles. Cependant, les méthodes de production et de traitement post-récolte ont été encore traditionnelle au Bénin.

Une diversité de races locales de fonio (35 espèces) a été inventoriée avec certaines variétés locales présentant de bonnes caractéristiques agronomiques, technologiques et culinaires.

Les races locales Ipormoa, Namba, Icantoni ou Kopognakè ou Icantoga et Iporhouwan étaient bons pour cuisiner la pâte et le couscous et faciles à décortiquer

La disponibilité et l’accessibilité des aliments à base de fonio aux ménages pourraient contribuer à atténuer l’insécurité alimentaire.

Les communautés des pays en développement dépendent fortement des ressources naturelles qui non seulement agissent comme des tampons contre la faim et la pauvreté, mais aussi assure la diversité des régimes alimentaires des ménages.

Besoin de travaux supplémentaires sur les caractéristiques physico-chimiques et technologiques des différentes cultures de variétés locales de fonio au Bénin pour s’assurer de la valeur ajoutée diversifiée des aliments à base de fonio.

Ballogou, V.Y., Soumanou, M.M., Toukourou, F., Hounhouigan, D., 2014. Indigenous Knowledge on Landraces and Fonio- Based Food in Benin Indigenous Knowledge on Landraces and Fonio-Based Food in Benin. Ecol. Food Nutr. 53, 390–409.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Indigenous Knowledge on Landraces and Fonio-Based Food in Benin »

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Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées

L’agriculture urbaine est devenue à travers le monde entier, et spécifiquement dans les pays en développement, l’une des activités nécessaires pour assurer la sécurité alimentaire des citadins.

En ce qui concerne la teneur en plomb dans les fientes, ce métal y a été détecté selon des valeurs comprises entre 0,696 et 3,618 mg/kg.

Le sol de Houéyiho (46,320 – 0,651 mg/kg) est davantage contaminé par le plomb que les autres sites. Les eaux d’arrosage utilisées sur les sites d’étude sont légèrement contaminées par le plomb, avec des valeurs comprises entre 0,038 et 0,017 mg/L.

Les feuilles de S. macrocarpon sont contaminées par le plomb selon des valeurs nettement supérieures à celles imposées par la FAO (0,1 mg/kg). Leur consommation sans précautions pourrait exposer les populations à des maladies liées à l’accumulation de ce métal.

Des contaminations des fientes de poulets, des eaux d’arrosage, des sols et des feuilles de S. macrocarpon par le plomb ont été détectées sur tous les sites d’étude, avec des valeurs parfois supérieures aux normes recommandées par la FAO.

La présence de métaux lourds dans les légumes des différents sites d’étude pourrait être à l’origine d’intoxications et nuisances alimentaires.

Le compostage des fientes de poulets avant leur application sur les légumes fait partie des mesures atténuantes.

Dougnon, V., Edorh, P., Bankolé, H., Dougnon, J., Klotoé, J.R., Loko, F., Creppy, E.E., Boko, M., 2013. Présence du plomb dans les feuilles de Solanum macrocarpon Linn cultivé à Cotonou (Bénin) : rôle des fientes de poulets mal compostées. C. R. Biol. 336, 261–264.

 

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