Pratiques à la ferme, cartographie et utilisations des ressources génétiques de l’arachide de Kersting [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] à travers les zones écologiques du Bénin et du Togo

Améliorer la productivité de la culture d’arachide dans les pays en voie de développement est d’une importance capitale pour fournir des régimes alimentaires de qualité à la population croissante ainsi que des options de résilience pour les petits agriculteurs afin de s’adapter au changement climatique.

Au total, 308 accessions d’arachide de Kersting ont été collectés selon les critères des agriculteurs tels que la couleur du grain, taille des grains, temps de maturité, potentiel de rendement, médicinal propriétés et commercialisation.

Selon les accessions des agriculteurs, cinq races locales basées uniquement sur la couleur du grain ont été regroupé.

On note la culture de toutes les races locales dans la zone soudanienne alors que seulement trois d’entre elles sont cultivées dans les zones guinéenne et soudano-guinéenne.

Le choix des variétés locales pour la production est fonction de l’intention locale de production et de différentes catégories d’utilisation selon les zones écologiques.

Il faut proposer des actions adaptées y compris efficaces in situ et les stratégies de conservation ex situ, la collection de matériel génétique et la caractérisation dans d’autres pays où la récolte est produite.

Il est important de développer de nouveaux cultivars avec les caractéristiques préférées des agriculteurs et l’amélioration de la base génétique de l’espèce.

Akohoué, F., Sibiya, J., Achigan-dako, E.G., 2019. On-farm practices , mapping , and uses of genetic resources of Kersting ’ s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms ) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo. Genet. Resour. Crop Evol. 66, 195–214.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm practices, mapping, and uses of genetic resources of Kersting’s groundnut [Macrotyloma geocarpum (Harms) Maréchal et Baudet] across ecological zones in Benin and Togo »

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Production d’oignons (Allium Cepa) en zones urbaines et périurbaines : performance financière et importance de cette activité pour les maraîchers du sud Bénin

La sécurité alimentaire a toujours été et continue d’être une préoccupation majeure pour tous les pays du monde. Cette préoccupation est d’autant plus pérenne dans les pays en développement comme le Bénin avec un faible niveau économique et une agriculture encore rudimentaire et extensive.

Le maraîchage, pratiqué en zone urbaine et périurbaine, permet de réduire l’insuffisance alimentaire.

La production d’oignons est un secteur très important qui peut être considéré non seulement pour assurer la sécurité alimentaire des populations urbaines mais aussi pour améliorer les conditions de vie des producteurs.

Des analyses effectuées, il ressort que la production d’oignons est rentable d’un point de vue financier.

Cette performance est renforcée par des facteurs tels que l’âge, l’expérience et l’appartenance à un groupement de producteurs.

L’oignon occupe une place particulière sur le marché production maraîchère selon la majorité des producteurs.

Cette production améliore leur situation socio-économique et alimentaire. En plus de sa performance financière, il impacte la vie des producteurs du point de vue sanitaire, nutritionnel et environnemental.

Plusieurs contraintes minent la production d’oignons et donc constituent des préoccupations importantes des producteurs. Elles sont d’ordre financière, institutionnelle, organisationnelle, immobilière et celles directement liées à la production.

Nécessité d’améliorer les politiques agricoles pour limiter les contraintes de cette production dans le sud du Bénin et permettre le développement de ce secteur.

Miassi, Y., Dossa, F., Banzou, K., 2018. Onion ( Allium Cepa ) Production in Urban and Peri-Urban Areas : Financial Performance and Importance of This Activity for Market Gardeners in Southern Benin. Curr. Investig. Agric. Curr. Res. 3, 1–13.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Onion (Allium Cepa) Production in Urban and Peri-Urban Areas: Financial Performance and Importance of This Activity for Market Gardenersin Southern Benin »

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Gestion à la ferme et évaluation participative de la diversité du pois cajan (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) à travers les zones agroécologiques de la République du Bénin

Le pois cajan est une légumineuse vivrière à usages multiples qui contribue à la sécurité alimentaire dans la République de Bénin.

La nomenclature et la taxonomie folkloriques étaient principalement basées sur la couleur et la taille du tégument.

Le système de semences de pois cajan est informel. Sur la base des caractéristiques des graines, quinze variétés locales ont été enregistrées dont sept nouvelles races locales.

La zone soudano-guinéenne, en nette augmentation de production, contenait le plus grand nombre (11) de races locales.

Dix contraintes sont connues pour affecter la production de pois cajan au Bénin, avec des ravageurs et des maladies comme le plus critique dans toutes les zones agro-écologiques.

Les variétés à produire doivent être sélectionnées sur la base de 11 critères dont la précocité, la résistance aux ravageurs et aux maladies dans les trois zones écologiques et l’adaptabilité à tout type de sol dans la zone soudanienne.

Mettre en œuvre un programme de conservation génétique du pois cajan au Bénin en tenant compte de la diversité, des contraintes de production et des préférences variétales, qui varient selon les zones agro-écologiques.

Promouvoir des stratégies de conservation in situ et ex situ pour préserver les variétés locales de pois cajan.

Recommandation sur les caractérisations morphologiques et moléculaires des cultivars identifiés pour aider à sélectionner les variétés adaptées aux programmes de sélection.

Kinhoégbè, G., Djèdatin, G., Loko, Y.E.L., Favi, A.G., Adomou, A., Agbangla, C., Dansi, A., 2020. On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea ( Cajanus cajan [ L .] Millspaugh ) diversity across the agro- ecological zones of the Republic of Benin. J. Ethnobiol. Ethnomed. 1–21.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « On-farm management and participatory evaluation of pigeonpea (Cajanus cajan [L.] Millspaugh) diversity across the agroecological zones of the Republic of Benin »

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Réduire les émissions de CO2 du sol et améliorer le rendement du riz pluvial avec le non-labour, le paillis de paille et la fertilisation azotée dans le nord du Bénin

Pour explorer des moyens efficaces de réduire les émissions de CO2 du sol et d’augmenter le rendement en grains, des expériences sur le terrain ont été menée sur deux sols de riz pluvial (Lixisols et Luvisols gleyiques) au nord du Bénin en Afrique de l’Ouest.

L’humidité du sol était le principal facteur expliquant la saisonnalité et la variabilité des émissions de CO2 du sol avec des émissions beaucoup plus importantes en saison des pluies qu’en saison sèche.

Le non-travail du sol a considérablement réduit les émissions de CO2 du sol par rapport au travail du sol manuel.

Les émissions de CO2 du sol plus élevées ont été enregistrés dans les traitements paillis de même que dans les traitements fertilisés que ceux non fertilisés.

La biomasse et le rendement du riz ont considérablement augmenté avec l’application de paillis de paille de riz et l’engrais azoté.

L’émission de CO2 du sol par unité de rendement en grains était plus faible dans le cas du non-labour, du paillis de paille de riz et des traitements aux engrais azotés.

La riziculture continue sous travail manuel du sol et l’enlèvement/brûlage des résidus de culture est préjudiciable au sol et aussi négatif pour l’environnement et la qualité du rendement des cultures.

L’adoption de méthodes de travail du sol appropriées, l’application de résidus de culture et une bonne fertilisation sont bénéfiques pour le sol, l’environnement, la qualité du rendement des cultures et même pour les agriculteurs pauvres en ressources.

Il faut confirmer par des études, les effets de ces pratiques de gestion sur les cultures qualité, leurs interactions avec les variétés, la pertinence des interactions entre la fertilisation azotée et le site, le sol et pratiques de travail du sol.

Dossou-yovo, E.R., Brüggemann, N., Jesse, N., Huat, J., Ago, E.E., Euloge, A.K., 2016. Reducing soil CO2 emission and improving upland rice yield with no-tillage , straw mulch and nitrogen fertilization in northern Benin. Soil Tillage Res. 156, 44–53.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre Reducing soil CO2 emission and improving upland rice yield with no-tillage, straw mulch and nitrogen fertilization in northern Benin »

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Quantification des compromis entre les niveaux de rendement futurs, la disponibilité alimentaire et la conservation des forêts et des terres boisées au Bénin

Répondre au double objectif de sécurité alimentaire et de protection des écosystèmes est un enjeu majeur en Afrique subsaharienne (ASS).

Dans la plupart des scénarios, les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement requis pour maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire peuvent être atteint d’ici 2050 en maintenant le taux moyen d’augmentation des rendements enregistré au cours des deux dernières décennies et demie en plus de l’intensité de culture actuelle.

Cependant, les rendements devront augmenter à un rythme plus rapide qu’auparavant afin d’atteindre les niveaux requis de fermeture des écarts de rendement d’ici 2100.

Sans les niveaux déclarés de fermeture des écarts de rendement, les superficies emblavées pour la culture du maïs, manioc et igname devront augmenter de 95%, 102% et 250% respectivement afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant.

La sécurité alimentaire dans les décennies à venir sera un défi majeur en ASS et les efforts pour y remédier seront encore plus compromis par le changement climatique, la croissance démographique rapide et la nécessité de protéger les écosystèmes naturels tels que les forêts et les terres boisées.

La production agricole sur les terres cultivées existantes devra augmenter afin de maintenir les niveaux actuels de disponibilité alimentaire par habitant en raison de la croissance démographique rapide, le changement climatique réduira les rendements maximaux pouvant être atteints dans les systèmes de production pluviaux existants.

Les résultats de la sécurité alimentaire et les objectifs de conservation des forêts et des terres boisées au Bénin et probablement dans la région de l’ASS sont inextricablement liés et nécessitent des stratégies de gestion holistiques qui prennent en compte les compromis et les co-bénéficiaires.

Duku, C., Zwart, S.J., van Bussel, L.G.J., Hein, L., 2018. Quantifying trade-offs between future yield levels , food availability and forest and woodland conservation in Benin. Sci. Total Environ. 610–611, 1581–1589.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Quantifying trade-offs between future yield levels, food availability and forest and woodland conservation in Benin»

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Investissement public dans l’infrastructure rurale : quelques considérations d’économie politique

Dans l’économie politique de la sécurité alimentaire en Afrique, il existe une relation forte entre la sécurité alimentaire et les infrastructures routières après contrôle des autres facteurs connus pour affecter la sécurité alimentaire, y compris le climat et la productivité des terres.

Les facteurs politiques affectent l’emplacement des routes après avoir contrôlé l’importance économique des zones, ainsi que de nombreux autres facteurs.

Certains citoyens peuvent être marginalisés par rapport à la politique car ils ont peu de poids dans la détermination des résultats électoraux. En conséquence, les zones avec des concentrations plus élevées de ces personnes marginalisées de citoyens risquent d’être ignorés dans la distribution des biens publics, en particulier lorsqu’il s’agit de biens visibles et attribuables comme les routes, dont la fourniture a un impact plus important sur les résultats électoraux.

Ces résultats ont des implications importantes pour la sécurité alimentaire en Afrique. Premièrement, ils appuient davantage l’affirmation selon laquelle les infrastructures de transport jouent un rôle crucial dans la fourniture d’aliments sûrs, nutritifs et fiables.

Deuxièmement, ils suggèrent que la marginalisation politique affecte la fourniture de services publics marchandises, au moins en termes de bien visible et vérifiable comme les routes, qui sont cruciales pour la fourniture d’un approvisionnement alimentaire fiable.

Enfin, ces résultats suggèrent que lorsqu’il s’agit de prévenir les crises alimentaires, les institutions électorales à elles seules peuvent ne pas suffire.

Il est indispensable d’examiner les incitations que ces institutions créent et les conséquences de ces incitations pour différents types de citoyens afin de mieux comprendre l’impact des institutions électorales sur les personnes vulnérables et marginalisées, notamment en ce qui concerne l’offre de sources fiables de nourriture

Blimpo, M.P., Harding, R., Wantchekon, L., 2013. Public Investment in Rural Infrastructure: Some Political Economy Considerations. J. Afr. Econ. 22, 57–83.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Public Investment in Rural Infrastructure : Some Political Economy Considerations»

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Bouturage de racines et de tiges du prunier des savanes (Vitex donania Sweet) dans les conditions écologiques du Sud-Bénin

Le prunier des savanes est un arbre à usages multiples bien connu des populations rurales et urbaines d’Afrique tropicale.

Pour assurer la propagation de cette espèce à partir d’autres organes que les graines, le bouturage à partir de fragments de tige et de racine dans des substrats comme la terre de surface du lieu de l’implantation (sable) mélangée à la fiente de volaille et le terreau de sous-bois prélevé dans la forêt de la station de recherche sur le palmier à huile de Pobé ont été utilisés.

Il est possible d’obtenir non seulement des plants à partir de tiges (46,62% de reprise) mais surtout à partir de racines (96,25% de reprise).

Un an après le repiquage, le substrat composé en volume de 2/3 de sable et de 1/3 de fiente de volaille a assuré la meilleure croissance des plants issus du bouturage.

La technique de coupe des racines est efficace et peut être utilisé pour des opérations rapides et à grande échelle de propagation de V. doniana.

Le meilleur taux de récupération est obtenu à partir de boutures de racines plantées dans des substrats contenant le fumier de volaille.

Le développement d’une méthode de propagation efficace pour les pruniers noirs représente la première étape vitale, en termes de promotion de la culture de cette plante comme source de légumes à feuilles.

Il est nécessaire d’effectuer des études supplémentaires afin de déterminer le plus approprié des pratiques culturales pour cette nouvelle culture (densité de plantation, fréquence et hauteur de coupe, réponse à l’application d’engrais organiques et minéraux).

Sanoussi, A., Ahoton, L.E., Odjo, T., 2012. Propagation of Black Plum (Vitex donania Sweet ) Using Stem and Root Cuttings in the Ecological Conditions of South Benin. TROPICULTURA 30, 107–112.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Propagation of Black Plum (Vitex donania Sweet) Using Stem and Root Cuttings in the Ecological Conditions of South Benin»

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Valorisation des produits agroalimentaires locaux par la connaissance du marché : Modes de consommation et attentes des ménages urbains vis-à-vis de la purée de tomates locale au sud du Bénin

La croissance urbaine en Afrique subsaharienne est une opportunité pour les entreprises agroalimentaires locales.

Cependant, l’agroalimentaire local, y compris purée de tomates dans le sud du Bénin, peinent à émerger sur les marchés urbains.

Comme empirique constat, 23,95 % des consommateurs n’avaient aucune connaissance sur la production commerciale de purée de tomates au Bénin, tandis que 5,93 % des ménages achetaient le produit.

La purée de tomate est disponible dans les grandes surfaces et points de vente spécialisés, ce qui limite la proximité et visibilité pour la plupart des ménages.

Les attentes des consommateurs vis-à-vis de la purée de tomates locale comprennent les attributs de consistance, prix compétitif, date de péremption sur l’étiquette, couleur rouge vif, goût non acide et traçabilité du produit/attestation.

Le renforcement des capacités est nécessaire pour que les entreprises de transformation améliorent la qualité des produits en intégrant les qualités techniques recherchées par les consommateurs.

La compétitivité des prix reste un enjeu crucial qui pourrait être résolu en améliorant l’efficacité globale de la chaîne de valeur.

De plus, une action marketing efficace de la part des agents de la chaîne de valeur est nécessaire pour accroître la connaissance et la consommation de la purée de tomates locale par les consommateurs.

Houessou, A.M., Aoudji, A.K.N., Kaki, R.S., Dossou, S.A.R., 2019. Promotion of local agri-food products through market knowledge : Consumption patterns and expectations of urban households towards local tomato purée in southern Benin. African J. Sci. Technol. Innov. Dev. 1–10.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Promotion of local agri-food products through market knowledge: Consumption patterns and expectations of urban households towards local tomato purée in southern Benin»

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On-Farm Diversity and Market Participation Are Positively Associated with Dietary Diversity of Rural Mothers in Southern Benin, West Africa

Les résultats montrent une riche diversité à la ferme avec plus de 65 espèces de plantes comestibles différentes cultivées ou collectés par les ménages.

Plus de 70 % des aliments consommés par les mères ont été achetés dans 55 places de marché.

Plus de 50 % des mères satisfaisaient à une diversité alimentaire minimale avec au moins 5 groupes d’aliments consommés. Les tests diagnostiques ont indiqué l’existence d’une endogénéité.

Les diversités à la ferme et sur le marché étaient positivement associées à la diversité alimentaire des mères une fois les opportunités de marché, la saisonnalité et d’autres facteurs ont été contrôlés avec une importante contribution du marché à leur diversité alimentaire.

Les liens entre ces trois facettes de la diversité suggèrent que la production pour l’autoconsommation et les achats alimentaires se complètent plutôt qu’ils ne se substituent l’un à l’autre dans leur contribution à la diversité alimentaire et donc à la qualité alimentaire.

Il est important de renforcer la capacité des ménages à vendre sur les marchés locaux peuvent également offrir des possibilités d’améliorer leur consommation.

Nécessité d’aborder la saisonnalité de la qualité du régime alimentaire et de renforcer l’importance de l’accès au marché et ainsi la diversité du marché pour l’amélioration des régimes alimentaires.

Bellon, M.R., Ntandou-bouzitou, G.D., Caracciolo, F., 2016. On-Farm Diversity and Market Participation Are Positively Associated with Dietary Diversity of Rural Mothers in Southern Benin , West Africa. PLoS One 11, 1–20.

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Productivité des systèmes à base d’igname avec des légumes herbacés et des jachères courtes dans la zone de transition Guinéo-Soudanaise du Bénin

Le principal moteur de la recherche dans l’agriculture est d’augmenter le rendement des cultures vivrières. En agriculture, pour rester productif, il faudra reconstituer les nutriments enlevés ou perdus du sol.

Des comparaisons ont été effectuées entre les petits exploitants de systèmes traditionnels (jachère d’un an d’Andropogonon gayanus -rotation de l’igname ; rotation maïs-igname) avec des systèmes avec légumineuses (Aeschynomene histrix en culture intercalaire avec rotation maïs-igname ; Mucuna pruriens en culture intercalaire avec rotation maïs-igname).

La production de matière sèche (tubercules, pousses), nutriments éliminés ou recyclés, et les propriétés du sol ont été considérablement améliorées sur systèmes à base d’igname avec des légumineuses en comparaison avec les systèmes traditionnels.

La quantité de nutriments recyclés ou éliminés dépendait de la production de matière sèche qui, en tour, dépendait de la fertilité du sol et des effets des précipitations.

Les systèmes à base d’igname avec des légumineuses ont apporté une valeur actuelle plus élevée que les systèmes traditionnels dans les quatre premières années et semblait attrayant pour la terre, la main-d’œuvre et rentabilité financière.

Les petits agriculteurs qui pratiquent Mucuna pruriens var utilis ou Aeschynomene histrix dans les systèmes de culture à base d’igname peuvent répondre à leurs besoins de sécurité alimentaire immédiate et de liquidités tout en maintenant la fertilité des sols.

Maliki, R., Toukourou, M., Sinsin, B., Vernier, P., 2012. Productivity of yam-based systems with herbaceous legumes and short fallows in the Guinea-Sudan transition zone of Benin. Nutr Cycl Agroecosyst 92, 9–19.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Productivity of yam-based systems with herbaceous légumes and short fallows in the Guinea-Sudan transition zone of Benin»

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