Une évaluation des gains d’apprentissage à partir des vidéos animées éducatives par rapport aux présentations traditionnelles de vulgarisation auprès des agriculteurs au Bénin.

248 participants, tous impliqués dans des activités agricoles et de profils divers (commerçants, petits transformateurs, mécaniciens, charpentiers, maçons et étudiants) ont été soumis aux méthodes de vulgarisation par vidéo et à la méthode traditionnelle par présentation verbale, sur trois thématiques à savoir la prévention du paludisme, la prévention du choléra, et l’utilisation utilisation de l’extrait de neem.

Avant les formations, les participants ont montré des niveaux de connaissances relativement élevés en ce qui concerne le paludisme qui est une maladie courante dont tous les participants ont déjà souffert. Pour le choléra et l’utilisation des extraits de neem par contre, leurs connaissances étaient très limitées.

A la suite des interventions, les deux types de méthode de vulgarisation ont augmenté les connaissances des participants. Néanmoins, les animations vidéo ont augmenté de manière plus significative les connaissances des participants sur les trois thématiques par rapport aux participants des groupes qui ont expérimenté la vulgarisation traditionnelle. Par ailleurs un plus grand nombre de participants ont identifié les animations vidéo comme un moyen plus approprié de diffuser l’information.

La majorité des participants ont exprimé à la fois une préférence pour l’approche pédagogique par les vidéos et un intérêt accru pour le partage numérique des informations contenues dans les animations éducatives avec d’autres personnes.

Comme les vidéos sont, de par leur conception, facilement accessibles sur les téléphones portables chaque participant à l’étude est un nœud d’apprentissage potentiel et un point de diffusion pour le matériel de la vidéo éducative.

Bello-Bravo, J., Tamò, M., Dannon, E.A., Pittendrigh, B.R., 2018. An assessment of learning gains from educational animated videos versus traditional extension presentations among farmers in Benin*. Information Technology for Development 24.

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Rapport national sur le développement humain : Agriculture, sécurité alimentaire et développement humain au Bénin

Le Bénin est un pays à faible développement humain avec un Indice (IDH) estimé à 0,480 en 2014, soit un accroissement moyen annuel de 1,5% au cours de la période 1980-2014.

Près de 6 Béninois sur 10 souffrent de la pauvreté multidimensionnelle qui est prononcée dans les régions agricoles.

L’espérance de vie s’est accrue de 12,3 ans, atteignant 59,6 ans en 2014.

En vingt-cinq ans, la prévalence de la faim a été réduite de moitié au Bénin, passant de 22,5% en 1990 à 11,2% en 2014.

Le Score de Consommation Alimentaire, montre que 5% des ménages ont une consommation alimentaire pauvre, 18% une consommation alimentaire limite, 18% une alimentation moyennement acceptable et 59% une alimentation acceptable.

Bien que le taux d’autosuffisance alimentaire s’élève à 91,7%, la situation d’autosuffisance globalement satisfaisante à priori cache de grandes difficultés pour accéder à l’alimentation et l’utilisation adéquate des aliments, induisant de graves problèmes de santé en l’occurrence l’anémie.

Pour que la sécurité alimentaire contribue au développement humain, il est nécessaire de garantir les droits à l’alimentation, de favoriser l’augmentation des rendements agricoles pour stimuler l’alimentation, l’emploi et les revenus.

Le rapport recommande d’agir selon quatre axes domaines inter-reliés : (i) augmenter la productivité agricole pour améliorer la disponibilité et l’accessibilité aux aliments, (ii) inscrire la nutrition au cœur des politiques publiques et mettre en œuvre une politique nutritionnelle de qualité, (iii) renforcer la résilience des populations afin de préserver l’accès à la nourriture et (iv) favoriser l’autonomisation des populations rurales pauvres.

PNUD, Gouvernement du Bénin, 2015. Rapport national sur le développement humain : Agriculture, sécurité alimentaire et développement humain au Bénin. Cotonou, Bénin.

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Projet de compétitivité agricole et de diversification des exportations : Document pour l’évaluation du projet

L’objectif de développement du projet est d’accroître la productivité et l’accès au marché pour certaines chaînes de valeur agroalimentaires au Bénin.

Financé par un crédit de US$ 160 millions sur six ans (2020-2026), le projet est sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, avec cinq composantes et sept sous-composantes :

  • Renforcement de l’environnement favorable et des infrastructures pour le développement des chaînes de valeur agroalimentaires (US$ 35 M) ;
  • Amélioration des institutions publiques pertinentes et du cadre politique pour la promotion des exportations
  • Développement des infrastructures essentielles et des systèmes d’information sur les marchés
  • Accroître la productivité, la connectivité, la valeur ajoutée et la résilience (US$ 65 M) ;
  • Améliorer la disponibilité et l’accès aux intrants de qualité
  • Améliorer l’accès des agriculteurs aux connaissances pour une agriculture intelligente face au climat, l’amélioration de la qualité et la valeur ajoutée
  • Réhabilitation des routes rurales
  • Promouvoir les investissements privés et l’accès au financement ;
  • Soutien aux investissements
  • Mécanismes de partage des risques
  • Gestion du projet (US$ 15 M) ;
  • Composante contingente d’intervention d’urgence pour un accès rapide à des fonds en cas de crise éligible.

L’accent initial sera mis sur la noix de cajou et l’ananas ayant un potentiel d’exportation connu, et s’étendra progressivement à d’autres cultures horticoles et alimentaires.

Les bénéficiaires directs sont les agriculteurs, les entreprises agroalimentaires, les transformateurs, les commerçants, les transporteurs et les divers prestataires de services avec un accent particulier pour les jeunes et les femmes (environ 150 000 personnes).

The World Bank, 2020. Agricultural competitiveness and export diversification project: Project Appraisal Document. Cotonou, Bénin.

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Adaptation de la méthode “Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA)” pour l’évaluation de la durabilité des exploitations agricoles de la basse vallée du fleuve Ouémé en République du Bénin.

La présente étude a procédé à l’adaptation de la méthode IDEA aux conditions locales de la basse vallée de l’Ouémé en raison des différences entre le contexte de l’agriculture française et celui de la zone d’étude.

La méthode IDEA “Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles” aborde trois dimensions de la durabilité (chacune avec un score max de 100), à savoir l’écologie (18 indicateurs), le social (18 indicateurs) et l’économie (6 indicateurs).

La valeur numérique finale de la durabilité est la valeur la plus basse des trois échelles de la durabilité, appliquant ainsi la règle des facteurs limitatifs dans la dynamique des écosystèmes. Elle peut être appliquée à tous les systèmes de production agricole et permet de comparer plusieurs exploitations agricoles.

Trois types de modifications ont été apportées à savoir, le rejet de certaines unités élémentaires de certains indicateurs jugés peu pertinents par les agriculteurs, la reformulation de certaines unités élémentaires pour respecter le contexte de la zone d’étude et la modification de l’échelle de notation de certaines unités élémentaires pour coller au mieux aux conditions spécifiques de la basse vallée de l’Ouémé.

Sur les 129 unités élémentaires des 42 indicateurs, 86 éléments ont été validés par les groupes d’agriculteurs, 20 ont été reformulés et 23 ont été retirés.

La version modifiée de l’IDEA est considérée comme appropriée pour être utilisée dans d’autres zones agroécologiques au Bénin et en Afrique où des conditions similaires à la basse vallée de l’Ouémé existent, bien que certaines modifications puissent être nécessaires.

Agossou, G., Gbehounou, G., Zahm, F., Agbossou, E.K., 2017. Adaptation of the “indicateurs de durabilité des exploitations agricoles (IDEA)” method for assessing sustainability of farms in the lower valley of ouémé river in the Republic of Benin. Outlook on Agriculture 46.

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Toxicité aiguë des pesticides agricoles pour le poisson-chat africain Clarias gariepinus aux stades embryo-larvaire et juvénile.

Les problèmes environnementaux et les cas d’empoisonnement humain créés par l’endosulfan a entrainé son interdiction au Bénin depuis 2007 et son remplacement par le Tihan 175 O-TEQ, un mélange de de flubendiamide (100 g/L) et de spirotetramat (75 g/L)

Malgré la subvention par l’Etat durant la campagne 2011-2012, l’Endosulfan représentait 75% de la quantité totale d’insecticides utilisée dans le plus grand bassin de production de coton (Banikoara).

De manière générale les effets néfastes des pesticides au stade embryo-larvaire sont la mort des embryons, la diminution du taux d’éclosion des œufs, la perte de la coordination pour nager, l’immobilité ainsi que la déformation de la queue.

Chez les poissons-chats africains juvéniles les concentrations nocives des pesticides ont entrainé une perte d’équilibre et un comportement de nage et de rotation à l’envers suivi par leur mort.

Le Tihan s’est révélé plus toxique pour les œufs de poisson-chat africain que le Thionex, une formulation à base d’endosulfan. Les concentrations léthales de Tihan et de Thionex, entraînant la mort de 50% des embryons sont respectivement de 20 et 55.68 particules par millions (ppm).

Pour les poissons juvéniles, le Thionex s’est révélé 40 fois plus toxique que le Tihan. Une concentration de 0.22 ppm de Thionex (correspondant à une 0.077 ppm d’endosulfan en tant que composante active) est léthale pour 50% des poissons juvéniles.

Ces observations remettent en question le fait que le Tihan soit réellement moins dommageable pour l’environnement que l’endosulfan.

Agbohessi, P.T., Imorou Toko, I., Houndji, A., Gillardin, V., Mandiki, S.N.M., Kestemont, P., 2013. Acute toxicity of agricultural pesticides to embryo-larval and juvenile african catfish clarias gariepinus. Archives of Environmental Contamination and Toxicology 64.

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Une approche spatiale pour évaluer l’aptitude à la culture du riz dans une vallée intérieure du centre du Bénin.

Cette étude s’est intéressée à la détermination, dans la vallée intérieure de Tossahou, des zones propices pour la production de riz pour la culture pluviale en digue, la culture sous inondation naturelle, et la culture irriguée.

Les paramètres tels que le sol, le climat, l’hydrologie et la topographie ont été combinés au sein d’un Système d’Information Géographique en suivant la méthode et les directives de la FAO pour l’évaluation des terres.

52% de la surface de la vallée intérieure de Tossahou, est adaptée à la culture irriguée, 18% à la culture sous inondation naturelle et 1,2% à la riziculture pluviale en digue.

Les précipitations et la température sont les facteurs limitants pour tous les systèmes de culture. Spécifiquement, les facteurs les plus limitants pour la culture sous inondation naturelle, la culture pluviale en digue et la culture irriguée sont respectivement l’inondation, les pentes raides et la prédominance des sols à texture limono-sableuse.

Le faible rendement du riz (1.4 ± 1t/ha) au niveau des champs s’explique par des contraintes socio-économiques telles que les finances limitées et le non accès aux crédits pour l’achat des semences, des fertilisants, pour les travaux (labour, désherbage) et pour l’achat des matériels de traitement post-récolte du paddy. D’autres contraintes comme le manque de moyen de transport vers les grands marchés, le manque de formation sur la culture efficience du riz ainsi que le manque de connaissance et la non utilisation des variétés de riz à haut rendement et tolérantes aux différents stress ont été citées.

Danvi, A., Jütten, T., Giertz, S., Zwart, S.J., Diekkrüger, B., 2016. A spatially explicit approach to assess the suitability for rice cultivation in an inland valley in central Benin. Agricultural Water Management 177.

 

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Une revue de la recherche sur l’habitat et la biodiversité du lac Nokoué, République du Bénin : État actuel des connaissances et perspectives de recherche

La biodiversité au sein du lac est constituée de phytoplancton, de zooplancton, des macro-invertébrés (86 taxons) comme les insectes (50% des espèces de macro-invertébrés), les mollusques et les crustacés (40%) et les annélides, les arachnides et les nématodes (moins de 10%) et des espèces de poisson.

Le nombre d’espèces de poisson est passé de 87 en 1960 à 51 en 2001.

Les 30 dernières années, Ethmalosa fimbriata (Ethmalose d’Afrique) représentait environ 40% des captures annuelles, suivie de Sarotherodon melanotheron (Tilapia) et Gerres melanopterus (Friture argentée) représentant entre 25% et 10% des captures annuelles.

E. fimbriata est plus retrouvée au sud du lac, S. melanotheron au nord-ouest et G. melanopterus au nord et au nord-est.

L’urbanisation et la coupe des arbres pour la fabrication des acadja ont provoqué la destruction de la mangrove sur les rives sud et ouest du lac et la suppression de la protection naturelle de l’écosystème contre la charge croissante en nutriments des eaux usées.

La conséquence est une prolifération de la jacinthe d’eau dont la décomposition combinée à celle des bois d’acadja perturbent les habitats des macro invertébrés et des poissons.

On observe dans le système un passage progressif des espèces d’eau douce aux espèces d’eau marine et des poissons insectivores aux poissons détritivores. Cela s’explique par le creusement important du chenal de Cotonou (vers la mer), suite à la construction du port de Cotonou en 1960.

Les solutions de gestion nécessitent la réduction de l’accumulation de détritus et de la charge externe de nutriments.

Djihouessi, Metogbe Belfrid, Djihouessi, Mahougnon Bernauld, Aina, M.P., 2019. A review of habitat and biodiversity research in Lake Nokoué, Benin Republic: Current state of knowledge and prospects for further research. Ecohydrology & Hydrobiology 19, 131–145.

 

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Une étude de diagnostic participatif du système semencier du palmier à huile (Elaeis guineensis) au Bénin

Les deux composantes du Système de semences de Palmier à Huile (SSPH) sont les systèmes de semences informels et formels.

Les systèmes de semences informels sont composés des jeunes repousses collectés dans les plantations locales de palmiers à huile et dans les plantations hybrides de palmiers à huile existantes, ainsi que de sources d’approvisionnement non autorisées, à savoir les fournisseurs non autorisés de graines de palmiers à huile germées, les détenteurs de pépinières non autorisées et les cultivateurs de palmiers à huile qui dépendent de pépinières non autorisées.

Le système formel de semences comprend le centre de recherche national sur le palmier à huile CRAPP (Centre de Recherche Agricole Plantes Pérennes), les pépiniéristes agréés, les coopératives d’État de palmiers à huile, les services de vulgarisation, les organisations de producteurs de palmiers à huile, les producteurs de palmiers à huile.

Les agriculteurs ont indiqué que le SSPH actuel n’est pas performant. Les principales contraintes sont la mauvaise répartition géographique des pépinières agrés, la mauvaise qualité génétique du matériel dans les plantations, le coût élevé du matériel de plantation hybride et le mauvais entretien des semis dans les pépinières, ce qui entraîne une mauvaise qualité physiologique.

Les pistes pour des interventions institutionnelles sont la redéfinition de la procédure d’établissement des pépinières de palmiers à huile agrées, la formalisation des pépinières actuellement non homologuées, la certification ISO des pépinières agrées et la communication sociale.

Akpo, E., Vissoh, P. v., Tossou, R.C., Crane, T., Kossou, D.K., Richards, P., Stomph, T.J., Struik, P.C., 2012. A participatory diagnostic study of the oil palm (Elaeis guineensis) seed system in Benin. NJAS – Wageningen Journal of Life Sciences 60–63.

 

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La contribution des forêts aux régimes alimentaires durables

Les aliments forestiers sauvages tels que fruits, noix, légumes, champignons et produits d’origine animale contribuent de maintes façons à améliorer la sécurité alimentaire avec une qualité nutritionnelle élevée.

Les aliments forestiers pourraient devenir moins disponibles et moins accessibles du fait de leur pénurie, causée entre autres par le déboisement, la dégradation des forêts et leur surexploitation.

Il faut rechercher des approches novatrices permettant de gérer des paysages hétérogènes, en vue de garantir que les systèmes de production alimentaire soient sensibles à la nutrition, tout en minimisant les impacts écologiques.

La priorité doit être donnée à la recherche et au développement portant sur les aliments forestiers nutritifs, notamment concernant la documentation et l’intégration des savoirs traditionnels, l’analyse et la documentation de la composition nutritionnelle des aliments, la digestibilité et la biodisponibilité des aliments forestiers, l’effet du stockage et de la transformation sur la valeur nutritionnelle d’aliments forestiers particuliers, et les possibilités de domestication et d’intégration d’importantes espèces forestières dans les systèmes de production agricole et les chaînes de valeur.

Il faut encourager les recherches qui examinent la contribution relative des aliments forestiers aux régimes alimentaires locaux et à la nutrition.

Il faut appuyer la recherche sur la gouvernance et l’accès aux forêts et aux produits forestiers.

Il est indispensable de soutenir la constitution de chaînes de valeur productives sensibles à la nutrition, comprenant des aliments forestiers.

L’étude des impacts écologiques et de durabilité du prélèvement de divers types de produits forestiers alimentaires est importante.

Il faut s’assurer que les services de vulgarisation, les écoles, les hôpitaux et les centres de santé est conscients des avantages offerts par les aliments forestiers nutritifs et en promeuvent la consommation dans leurs programmes et interventions.

Il urge de favoriser l’intégration des informations et des connaissances sur les aliments forestiers nutritifs et leur conservation dans les stratégies et programmes nationaux sur la nutrition, en établissant  des plateformes stratégiques intersectorielles qui réunissent les domaines de l’environnement, de la santé, du développement, de l’agriculture et d’autres, afin de mieux promouvoir l’emploi des aliments forestiers dans les stratégies relatives à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la conservation, à la planification et à l’utilisation des terres.

Vinceti, B., Ickowitz, A., Powell, B., Kehlenbeck, K., Termote, C., Cogill, B., Hunter, D., 2013. La contribution des forêts aux régimes alimentaires durables. Rev. Int. des forêts des Ind. For. 64, 54–64.

 

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Méthodes de transformation, pratiques de conservation et attributs de qualité des poissons fumés et fumés-séchés consommés au Bénin

Au sud du Bénin, le poisson fumé (SF) et le poisson fumé-séché (SDF) étaient essentiellement produites par des femmes (100 %) et 32 ​​espèces de poissons ont été utilisées pour le SF et la fabrication du SDF.

Les fours à fumer utilisés par les transformateurs étaient des fours à barriques (67,7 %), four traditionnel en argile (31,5%) et Chorkor (5,6%).

Le mode de fonctionnement direct de fours à fumer associés à l’utilisation de bois, de sacs en plastique et de kérosène comme combustibles pourrait conduire à la contamination des produits finis par des molécules toxiques. Aussi, l’utilisation d’insecticides pour empêcher l’invasion d’insectes nuisibles, ne pourraient pas garantir la sécurité des produits stockés.

Le processus de fumage variait selon les espèces de poissons et le type de produits finis attendus avec différentes durées de conservation.

Les attributs de qualité utilisés pour SF et SDF sont basés sur le goût, la couleur, la texture, le degré de séchage et l’odeur.

Le bois d’A. auriculiformis, principal combustible utilisé par les transformateurs et le four à barriques, était le plus utilisé en raison de la facilité de son utilisation, de la consommation moindre du carburant, de son accessibilité à moindre coût, moins encombrante et de sa durabilité.

Les principaux problèmes de stockage évoqués par les acteurs sont liés à l’attaque d’insectes, l’émission d’odeurs désagréables, la pourriture des produits et l’attaque de moisissures.

Il faut améliorer à la fois les fours de fumage et les pratiques de conservation pour assurer la sécurité du poisson transformé

Il est important d’évaluer et d’améliorer les méthodes de traitement et de conservation du SF et du SDF conformément aux attributs sensoriels attendus par les consommateurs.

Assogba, M.F., Anihouvi, G.D.H., Afé, H.I.O., Kpoclou, Y.E., Mahillon, J., Scippo, L., Hounhouigan, D.J., Anihouvi, V.B., 2019. Processing methods , preservation practices and quality attributes of smoked and smoked-dried fishes consumed in Benin. Cogent Food Agric. 5, 1–13.

NB: Ce document a été originalement publié en Anglais sous le titre « Processing methods, preservation practices and quality attributes of smoked and smoked-dried fishes consumed in Benin»

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